Les cistes sont des arbrisseaux dicotylédones de la famille des Cistacées poussant le plus souvent sur le pourtour méditerranéen. Ils adorent en effet les sols secs et ensoleillés. Ils sont pyrophytes, ayant la particularité de se régénérer facilement et même de se multiplier après les incendies. Autant dire que les maquis ou les garrigues méditerranéens, si souvent touchés par les feux de forêts, sont tapissés de cistaies qui fleurissent entre le printemps et l'été (avril-juin).
dimanche 31 août 2008
samedi 30 août 2008
Les trésors célestes... du nouveau testament
Zachée est un percepteur d'impôts qui s'est enrichi sur le dos de la population. Pourtant, après que Jésus a accompli un miracle sous ses yeux, il se métamorphose. L'or qu'il a amassé perd soudain de son éclat...
Partie 1
Partie 2
Partie 1
Partie 2
vendredi 29 août 2008
Jacqueline Kelen nous parle de la souffrance.
Même si la vidéo est de piètre qualité, écoutons Jacqueline Kelen :
Afin de connaître mieux cette femme, une interview (18 min.) de Jacqueline Kelen qui a publié une trentaine d’ouvrages. Le livre de Jacqueline Kelen,"Divine Blessure", dénonce notre société qui fait croire que l’on peut, même que l’on doit guérir de tout. Non seulement, c’est un mensonge, mais en plus c’est faire fi de ce que les épreuves de la vie nous apportent (voir l'article de Nouvelles Clés). Quelle femme se cache derrière cette “guerrière de l’absolu” qui nous invite à sortir de notre petit moi en nous disant que la vie est vaste !
jeudi 28 août 2008
mercredi 27 août 2008
Une question d'enfant pour André Comte Sponville
Pourquoi nous existons ? Et à quoi nous servons ?
Je vous laisse écouter les réponses de André Comte Sponville.
André Comte-Sponville, né en 1952, est un philosophe français et membre du Comité consultatif national d'éthique depuis mars 2008.
"Le matérialisme enseigne –le supporte qui peut- que rien n'est à attendre et que tout est à vivre. Nul salut, donc, qui ne soit d'ici et maintenant."
Je vous laisse écouter les réponses de André Comte Sponville.
André Comte-Sponville, né en 1952, est un philosophe français et membre du Comité consultatif national d'éthique depuis mars 2008.
"Le matérialisme enseigne –le supporte qui peut- que rien n'est à attendre et que tout est à vivre. Nul salut, donc, qui ne soit d'ici et maintenant."
mardi 26 août 2008
La digestion ou gestion de la dualité.
"L'assimilation, c'est le fait de "rendre semblable". Pour le système digestif, c'est le processus par lequel les êtres organisés transforment en leur propre substance les matières qu'ils absorbent.
La digestion, c'est la gestion de la dualité (la "di-gestion") des interactions entre l'extérieur et l'intérieur. Le tube digestif symbolise notre relation avec l'extérieur. Les expressions populaires lui rendent souvent hommage : "ne pas digérer un événement", "être estomaqué", "se faire de la bile", "le garder sur l'estomac". "avoir la peur au ventre"...
Les immunologistes comparent le tube digestif au « cerveau de l'immunité » car il est le siège de la synthèse des protéines et des vitamines. du processus d'assimilation de certains aliments, du processus d'élimination d'autres aliments, et de la production de déchets suite à l'utilisation de certains aliments.
Suivons le trajet d'une bouchée d'un aliment dans notre système digestif. Elle subit cinq étapes successives qui correspondent chacune à cinq ressentis ou fonctions symboliques :
• La phase céphalique ("mentale") s'enclenche en amont et concerne la notion d'appétit et le désir de manger.
• La phase buceo-oesophagienne s'attache aux saveurs qui déclenchent la notion de plaisir.
• La phase gastroduodénale apporte la sensation de satiété, donc de sécurité.
• La phase au niveau de l'intestin grêle. siège du discernement, opère le tri entre les nutriments.
• La phase colique est le moment d'une véritable alchimie opérée par la flore intestinale a l'intérieur du côlon."
(extrait d'un texte du Docteur Dominique Eraud, médecin acupuncteur, cofondatrice de l'Intelligence verte.)
La digestion, c'est la gestion de la dualité (la "di-gestion") des interactions entre l'extérieur et l'intérieur. Le tube digestif symbolise notre relation avec l'extérieur. Les expressions populaires lui rendent souvent hommage : "ne pas digérer un événement", "être estomaqué", "se faire de la bile", "le garder sur l'estomac". "avoir la peur au ventre"...
Les immunologistes comparent le tube digestif au « cerveau de l'immunité » car il est le siège de la synthèse des protéines et des vitamines. du processus d'assimilation de certains aliments, du processus d'élimination d'autres aliments, et de la production de déchets suite à l'utilisation de certains aliments.
Suivons le trajet d'une bouchée d'un aliment dans notre système digestif. Elle subit cinq étapes successives qui correspondent chacune à cinq ressentis ou fonctions symboliques :
• La phase céphalique ("mentale") s'enclenche en amont et concerne la notion d'appétit et le désir de manger.
• La phase buceo-oesophagienne s'attache aux saveurs qui déclenchent la notion de plaisir.
• La phase gastroduodénale apporte la sensation de satiété, donc de sécurité.
• La phase au niveau de l'intestin grêle. siège du discernement, opère le tri entre les nutriments.
• La phase colique est le moment d'une véritable alchimie opérée par la flore intestinale a l'intérieur du côlon."
(extrait d'un texte du Docteur Dominique Eraud, médecin acupuncteur, cofondatrice de l'Intelligence verte.)
lundi 25 août 2008
Des engrais faits maison
Comment réaliser vous-mêmes des potions bienfaisantes pour votre jardin
dimanche 24 août 2008
Le forêt du sacré...par François Couplan
La nature est très abîmée. Elle est partout contenue. Dès qu'elle s'exprime, on coupe, on arrache, on bine, on épand des herbicides... Est-ce qu'elle souffre ? Je ne sais pas. Je n'ai pas envie de l'anthropomorphiser. Oui, malheureusement, la nature est saccagée, mais je la retrouve dans toute sa majesté en rencontrant un simple laiteron ou une vulgaire vergerette du Canada poussant entre deux pavés. La nature est là, tout entière, dans ce minuscule brin de verdure. Nous sommes pourtant loin de la forêt originelle. Encore un paradoxe. Je ressens la nature beaucoup plus puissamment à travers une seule herbe citadine qu'à la vue des champs de maïs et de colza de nos campagnes. Mais la sensation que je préfère à toutes est de pénétrer dans une forêt primaire. C'est la même impression que d'entrer dans une cathédrale : le sentiment du sacré. J'y sens, au plus proche, la relation avec Dieu.
(extrait de "La nature nous sauvera" de François Couplan, Ed. Albin michel)
* Photo : Contrairemement à une idée reçue, sauf sur ses lisières, une forêt primaire est rarement impénétrable. La flore couvrant le sol, au printemps peut être riche et dense (Parc national de Białowieża, Pologne).
(extrait de "La nature nous sauvera" de François Couplan, Ed. Albin michel)
* Photo : Contrairemement à une idée reçue, sauf sur ses lisières, une forêt primaire est rarement impénétrable. La flore couvrant le sol, au printemps peut être riche et dense (Parc national de Białowieża, Pologne).
samedi 23 août 2008
La noosphère et Pierre Teilhard de Chardin
Le phénomène humain dans la noosphère, ou le sillage de l'évolution par Teilhard de Chardin :
Pierre Teilhard de Chardin (1er mai 1881, Orcines - 10 avril 1955, New York) est un jésuite, chercheur, théologien, paléontologiste et philosophe français. Il est connu pour ne pas voir d'opposition entre la foi catholique et la science.
Pierre Teilhard de Chardin (1er mai 1881, Orcines - 10 avril 1955, New York) est un jésuite, chercheur, théologien, paléontologiste et philosophe français. Il est connu pour ne pas voir d'opposition entre la foi catholique et la science.
vendredi 22 août 2008
Un bouquet botanique...
Une promenade chantante pour découvrir la nature et les caractéristiques... de quelques plantes, puis en faire un bouquet. (la fougère, la digitale pour le coeur, la coniine de la ciguë, le genêt).
jeudi 21 août 2008
Les six mondes d'existence et les Kleshas
Tant que les êtres n'ont pas atteint le nirvâna, ils passent inéluctablement par une succession de naissances et de morts, découlant des "graines" de karma qu'ils ont semées, mus par l'ignorance et le désir. Tant que l'on produit et porte ce fardeau, la renaissance est inévitable. Selon l'exposition la plus courante, le samsâra comprend six grands "mondes d'existence", où l'on peut renaître en conséquence de son karma...
Au centre de la Roue de l'Existence – une carte du samsâra – figurée sur cette peinture tibétaine, trois animaux symbolisent les obstacles ou poisons mentaux (kleshas) qui poussent tous les êtres à engendrer du karma et leur font subir la renaissance. Le cochon représente l'ignorance ou l'illusion ; le coq, le désir avide ; le serpent, la haine ou la colère. Tant que ces poisons ne sont pas éliminés de leur esprit, les êtres reprennent naissance dans un des six mondes d'existence. L'effrayant Yama, le Seigneur de la Mort, que l'on peut interpréter comme un symbole de la tendance humaine à s'accrocher à l'existence matérielle, tient la roue dans ses griffes.
A l'origine divinité indienne, il apparaît – lui-même ou à travers ses acolytes – pour réclamer les morts et, dans l'imaginaire bouddhique, surveille le processus de la rétribution karmique. Yama est parfois assimilé à Mâra, qui tenta le Bouddha et provoque le désir pour détourner ceux qui suivent le chemin spirituel.
Cette thangka tibétaine (peinture religieuse) de la Roue de l'Existence (il est conseillé de cliquer dessus pour l'agrandir), qui représente le cycle de la mort et la renaissance. Au centre, les trois poisons de l'esprit ; puis le demi-cercle de ceux qui les suivent, à droite, et de ceux qui vont vers le nirvâna, à gauche ; les six mondes d'existence et, sur l'anneau extérieur, les douze maillons de la chaîne de causalité.
mercredi 20 août 2008
Bouddha et la condition humaine
Le bouddhisme partage avec l'hindouisme la doctrine du samsâra, selon laquelle tous les êtres passent par un cycle continuel de naissance, mort et renaissance jusqu'à ce qu'ils trouvent un moyen de s'en libérer. Cependant, le bouddhisme diffère de l'hindouisme : il rejette l'affirmation que tout être humain possède une âme immuable constituant son identité ultime. Dans la perspective bouddhiste, l'homme, comme tous les phénomènes, est en continuel changement, fluctuant, impermanent...
Ci-dessus, un épisode décisif de la vie de Bouddha : le prince Siddhârtha, sorti en char visiter la ville, découvre la mort, puis un renonçant, deux des Quatre rencontres qui lui ouvrirent les yeux sur le caractère éphèmère et l'impermanence de toute existence. (peinture du XVIIIème siècle par Kim Hongdo, temple de Yongju à Suwan, Corée du Sud)
(extrait du livre "Bouddhisme" du Reader's Digest)
Ci-dessus, un épisode décisif de la vie de Bouddha : le prince Siddhârtha, sorti en char visiter la ville, découvre la mort, puis un renonçant, deux des Quatre rencontres qui lui ouvrirent les yeux sur le caractère éphèmère et l'impermanence de toute existence. (peinture du XVIIIème siècle par Kim Hongdo, temple de Yongju à Suwan, Corée du Sud)
(extrait du livre "Bouddhisme" du Reader's Digest)
mardi 19 août 2008
Le mouvement tranquille...
Si nous arrêtons tout mouvement,
Notre esprit deviendra tranquille,
et cette tranquillité, par la suite,
provoquera le mouvement.
Maître Taisen Deshimaru
Jeune moine au temple de Ta Phrom à Angkor (Cambodge)
Notre esprit deviendra tranquille,
et cette tranquillité, par la suite,
provoquera le mouvement.
Maître Taisen Deshimaru
Jeune moine au temple de Ta Phrom à Angkor (Cambodge)
Daniel Morin vous parle de Moi...
Pendant que je lâche-prise de ma demeure et que je pars à l'aventure, je laisse Daniel Morin parler de Moi :
lundi 18 août 2008
Les deux soeurs de pierre de Christian Bobin (6)
Christian Bobin nous emmène découvrir les deux soeurs de Coventry, cathédrales faites et défaites...
La cathédrale de Coventry a été volontairement laissée telle que l'a réduite le bombardement : il n'en reste plus que des piliers et quelques pans de mur. Elle n'est toutefois pas désaffectée et une seconde cathédrale a été construite juste à côté, dans un style moderne imaginé par l'architecte Basil Spence.
Nelson Mandela à 90 ans
Nelson Rolihlahla Mandela est né le 18 juillet 1918 à Mvezo à l'est de la province du Cap (actuel Cap-Oriental). En 1990, après 26 ans de prison de détention pour raisons politiques (ce qui est un record), le président F.W. de Klerk supprime l’interdiction de l’ANC (Congrès national africain) et libère Mandela, qui est élu président de l’ANC en 1991.
Les deux hommes conduisent alors les négociations qui mettent fin à l’apartheid, ce qui leur vaudra de recevoir le prix Nobel de la paix en 1993. Un an plus tard, à l'occasion des premières élections libres de l'histoire de l'Afrique du Sud, Nelson Mandela est élu président de « la nation de l’arc en ciel », siège qu'il occupera de 1994 à 1999.
Les deux hommes conduisent alors les négociations qui mettent fin à l’apartheid, ce qui leur vaudra de recevoir le prix Nobel de la paix en 1993. Un an plus tard, à l'occasion des premières élections libres de l'histoire de l'Afrique du Sud, Nelson Mandela est élu président de « la nation de l’arc en ciel », siège qu'il occupera de 1994 à 1999.
dimanche 17 août 2008
Viens donc voir le soleil !
"Nous avons travaillé ainsi : de tout notre coeur - et de tout notre dos, aussi! Et peut-être qu'il y aura sur la table des choses délicieuses, et peut-être pas. Nous avons plongé les mains dans la terre, comme l'ont fait bien avant nous tout ceux qui étaient ici. Nous avons continué à enlever les pierres, à porter l'eau... Nous avons plus d'une fois remercié tous ceux-là, grâce à qui cette terre est si belle, si fine. Alors, tous les matins, nous passons dans ce jardin et nous chuchotons : Que la vie est précieuse !"
extrait d'un texte (La Vie du 5 juin 2008) de Joshin Luce Bachoux, nonne Bouddhiste à la Demeure sans limites.
extrait d'un texte (La Vie du 5 juin 2008) de Joshin Luce Bachoux, nonne Bouddhiste à la Demeure sans limites.
samedi 16 août 2008
Promenades en Nord-Pas de Calais
J'invite les gens à venir dans le Nord, dans le grand nord. Peu de personnes répondent favorablement. On m'a pourtant offert un week-end surprise pour découvrir "ma" région. Et j'en garde un beau souvenir. J'ai rassemblé quelques photos prises lors de ces promenades que je vous présente sur une musique de Philip Glass...
vendredi 15 août 2008
Amma et le point d'une phrase
La mort comme un point... nous dit Sri Mata Amritanandamayi Dévi
(extrait du film "Amma")
(extrait du film "Amma")
jeudi 14 août 2008
Le Dalaï-Lama et le sourire en Bretagne
14/08/08 - Le Dalaï-Lama en visite à Plouray. C'est la première fois qu'il se rendait en Bretagne et plus particulièrement dans le centre Bouddhique du Morbihan, Pel Drukpai Tcheutsok.
« Vous avez tous un sourire sur le visage .
« Vous avez tous un sourire sur le visage .
Le sourire qui se dessine sur vos visages vient d'une joie intérieure. Le sourire n'est pas un avantage physique, c'est un avantage pour l'esprit. Quand il vient du fond du coeur, ce sourire n'est pas artificiel. C'est pourquoi j'accorde tant d'importance à un visage souriant. Il est l'expression d'une attitude ouverte, charleureuse qui est la racine même du bonheur authentique. »
« Je suis moi-même un moine bouddhiste et je pratique 4 à 5 heures par jour la prière et la médidation. C'est l'exercice spirituel le plus important, car il permet de cultiver encore et encore l'amour des autres. Ce sentiment ne dépend pas d'une adhésion à une croyance spirituelle. C'est inhérent à chacun de nous. L'amour est la religion universelle. C'est la racine de tout bien-être, qu'on soit croyant ou pas. Si on regarde les grandes religions du monde, le message essentiel est un message d'amour et de compassion. Si on développe cet amour, d'autres qualités viendront : la tolérance, la discipline personnelle. D'un point de vue médical, des études ont montré à quel point ce sentiment renforce notre santé. Au contraire, la colère créé de l'anxiété. »
Visitons l'univers avec Douglas Harding
La voix d'Alain Bayod nous entraîne dans l'univers de Douglas Harding. Grâce à Douglas et à sa vision, plongeons dans l'infini du "Que suis-je ?".
mercredi 13 août 2008
Une position sectaire sur les sectes ?
Le Centre d'Information et de Conseil des Nouvelles Spiritualités (CICNS) a sorti un film documentaire pour lever le voile "sur une campagne antisectes qui a fait des centaines de victimes depuis 25 ans".
mardi 12 août 2008
"L'infini en toute vie" de Philippe Mac Leod
Sous un titre qui fait penser à une somme théologique, "L'infini en toute vie", se cache un livre qui nous entraîne, par la médiation de la marche en montagne, vers les sommets de la pensée mystique. Philippe Mac Leod vit dans les Pyrénées, près de Lourdes. Dans ces lieux inspirés et sur ces pentes sauvages, il n'est pas venu chercher la tranquillité, mais « la lumière du réel, la source du vivant, la palpitation du monde ». Sa passion pour « tout ce qui élève et grandit » lui fait arpenter la montagne sans se lasser.
(extrait du journal Ouest France du 20 juin 2008)
"Le coeur pur dont parlent les Béatitudes, celui qui voit Dieu, n'est autre que ce coeur lavé, clarifié, rendu à sa virginité. L'aveuglement, l'obscurité renvoient toujours à la pesanteur, à l'opacité de la confusion. L'esprit délie, allège. Il ne rend pas seulement la vision possible, il est lui-même la vision : un frémissement de tout l'être, comme le vent dans les lourdes frondaisons, un tremblement lumineux, une sorte de surcroît d'être qui se traduit immédiatement par une joie pleine et muette.
C'est par le fond que remonte la lumière, par une libération de la source, de la vie du Ressuscité qui sourd en nous. L'esprit n'est pas un au-delà de nous-mêmes, mais la fine pointe de notre nature, l'éclat le plus vif de la chair parvenue à son plein achèvement. La Résurrection n'est alors plus très loin. Dans une sorte de continuité, de lumière qui grandit à mesure que nous gravissons les dernières marches. "
(extrait du magazine "La Vie" du 15 mai 2008)
Ecrivain, Philippe Mac Leod, né au Maroc en 1954, a publié plusieurs recueils de poésie.
Son dernier ouvrage, l'Infini en toute vie, est paru aux éditions Ad Solern.
" Si tu devais n'emporter qu'une part du message, une lueur qui tienne toujours ouvertes les portes de ton cœur, - une sorte de garde, une étoile sûre pour guider tes pas, - que ce soit cette flamme du vivant, cette soif de l'inouï, cette passion pour tout ce qui nous élève et grandit, - ce goût de l'émerveillement, qui semble être l'expression la plus haute de l'âme humaine ".
(extrait du journal Ouest France du 20 juin 2008)
"Le coeur pur dont parlent les Béatitudes, celui qui voit Dieu, n'est autre que ce coeur lavé, clarifié, rendu à sa virginité. L'aveuglement, l'obscurité renvoient toujours à la pesanteur, à l'opacité de la confusion. L'esprit délie, allège. Il ne rend pas seulement la vision possible, il est lui-même la vision : un frémissement de tout l'être, comme le vent dans les lourdes frondaisons, un tremblement lumineux, une sorte de surcroît d'être qui se traduit immédiatement par une joie pleine et muette.
C'est par le fond que remonte la lumière, par une libération de la source, de la vie du Ressuscité qui sourd en nous. L'esprit n'est pas un au-delà de nous-mêmes, mais la fine pointe de notre nature, l'éclat le plus vif de la chair parvenue à son plein achèvement. La Résurrection n'est alors plus très loin. Dans une sorte de continuité, de lumière qui grandit à mesure que nous gravissons les dernières marches. "
(extrait du magazine "La Vie" du 15 mai 2008)
Ecrivain, Philippe Mac Leod, né au Maroc en 1954, a publié plusieurs recueils de poésie.
Son dernier ouvrage, l'Infini en toute vie, est paru aux éditions Ad Solern.
" Si tu devais n'emporter qu'une part du message, une lueur qui tienne toujours ouvertes les portes de ton cœur, - une sorte de garde, une étoile sûre pour guider tes pas, - que ce soit cette flamme du vivant, cette soif de l'inouï, cette passion pour tout ce qui nous élève et grandit, - ce goût de l'émerveillement, qui semble être l'expression la plus haute de l'âme humaine ".
lundi 11 août 2008
dimanche 10 août 2008
samedi 9 août 2008
A tous en général.. par le Dalaï-Lama
C’est à l’occasion de son séjour en France, que le Dalaï Lama (Tibet) donnera des conférences et des enseignements au Zénith de Nantes, à Saint-Herblain, du vendredi 15 au mercredi 20 août 2008. Sur le site Bouddhachannel, vous avez la possibilité d'assister à la conférence du 15 août en direct.
"Une grande partie de nos souffrances vient de ce que nous avons trop de pensées. En même temps, nous ne pensons pas de manière saine. Nous ne prêtons intérêt qu'à notre satisfaction immédiate, sans en mesurer à long terme les vantages et les inconvénients pour nous-même ou pour les autres.
Or cette attitude finit toujours par se retourner contre nous. Il est sûr et certain qu'en changeant simplement notre façon de voir les choses, nous pourrions réduire les difficultés actuelles et éviter d'en créer de nouvelles.
Certaines souffrances comme celles de la naissance, de la maladie, de la vieillesse ou de la mort, sont inévitables. La seule chose que nous pouvons faire, c'est réduire la peur qu'elles provoquent en nous.
Si nous ne réfléchissons pas correctement, si notre vue est trop courte, nos méthodes sans profondeur, et si nous ne considérons pas les choses l'esprit ouvert et détendu, nous transformons en difficultés majeures ce qui n'était qu'au départ que des problèmes insignifiants.
En d'autres termes, nous fabriquons un grand nombre de nos propres souffrances."
(extrait du très beau livre "Instants sacrés, conseils de sagesse pour tous" publié par Géo magazine - propos recueillis par Matthieu Ricard)
"Une grande partie de nos souffrances vient de ce que nous avons trop de pensées. En même temps, nous ne pensons pas de manière saine. Nous ne prêtons intérêt qu'à notre satisfaction immédiate, sans en mesurer à long terme les vantages et les inconvénients pour nous-même ou pour les autres.
Or cette attitude finit toujours par se retourner contre nous. Il est sûr et certain qu'en changeant simplement notre façon de voir les choses, nous pourrions réduire les difficultés actuelles et éviter d'en créer de nouvelles.
Certaines souffrances comme celles de la naissance, de la maladie, de la vieillesse ou de la mort, sont inévitables. La seule chose que nous pouvons faire, c'est réduire la peur qu'elles provoquent en nous.
Si nous ne réfléchissons pas correctement, si notre vue est trop courte, nos méthodes sans profondeur, et si nous ne considérons pas les choses l'esprit ouvert et détendu, nous transformons en difficultés majeures ce qui n'était qu'au départ que des problèmes insignifiants.
En d'autres termes, nous fabriquons un grand nombre de nos propres souffrances."
(extrait du très beau livre "Instants sacrés, conseils de sagesse pour tous" publié par Géo magazine - propos recueillis par Matthieu Ricard)
vendredi 8 août 2008
Du chasseur-cueilleur à l'homme moderne
J'ai beaucoup apprécié le film "Les dieux sont tombés sur la tête" (The Gods Must Be Crazy, 1980) qui nous montre deux sociétés, la moderne et l'ancestrale, celle des chasseurs-cueilleurs. Voici deux extraits du film nous montrant une tribu de bushmen et notre société civilisée :
Ceci fait écho au message du blog d'Ipapy :
Les généticiens ont mis en évidence l’existence d’un ADN commun à tous les habitants de la planète et remontant pensent-ils, à une femme qui aurait vécu il y a environ soixante mille ans dans ce qui est aujourd’hui le Botswana, dans le grand Kalahari d’Afrique australe. Il y a soixante mille ans, les habitants de cette région étaient les ancêtres des San, ou Bushmen, d’aujourd’hui. Et les Bushmen y vivent toujours. Survivent...
Rupert Isaacson dans "Les derniers hommes du Kalahari, À la rencontre des Bushmen".
Ceci fait écho au message du blog d'Ipapy :
Les généticiens ont mis en évidence l’existence d’un ADN commun à tous les habitants de la planète et remontant pensent-ils, à une femme qui aurait vécu il y a environ soixante mille ans dans ce qui est aujourd’hui le Botswana, dans le grand Kalahari d’Afrique australe. Il y a soixante mille ans, les habitants de cette région étaient les ancêtres des San, ou Bushmen, d’aujourd’hui. Et les Bushmen y vivent toujours. Survivent...
Rupert Isaacson dans "Les derniers hommes du Kalahari, À la rencontre des Bushmen".
Interview de Matthieu Ricard par le magazine Le Point
Matthieu Ricard est moine bouddhiste et interprète du dalaï-lama.
Le Point : Quelles sont les nouvelles du Tibet après la répression lancée contre les manifestants de mars ?
Matthieu Ricard : Une chape de plomb est tombée sur le « pays des Neiges ». Les forces chinoises ont commencé à fouiller maison par maison. Certains des Tibétains arrêtés ont disparu. La délation est encouragée par des primes de 10 000 yuans, soit 1 000 euros, ce qui représente trois à quatre mois de salaire. Un tailleur qui vit dans mon monastère à Katmandou a vu ainsi six personnes de sa famille être enlevées. Les Chinois reconnaissent 1 900 arrestations, mais on pourrait multiplier ce chiffre par trois ou quatre.
N'avez-vous pas peur que la question tibétaine retombe comme un soufflet après les Jeux ?
C'est le risque. Comme pour la Birmanie, dont plus personne ne parle. En Chine, la répression peut être encore pire ! En même temps, les Tibétains n'ont jamais eu une telle chance. Il y a eu tellement peu d'occasions depuis vingt ans que c'est le moment ou jamais que les choses bougent dans les semaines qui viennent. On passe de 0,1 % à 15 % ou 20 % de chances !
Vous êtes l'un des proches du dalaï-lama. N'est-il pas dépassé par les jeunes Tibétains de Lhassa qui veulent du changement ?
La révolte au Tibet ne concernait pas les jeunes mais tous les Tibétains ! Les moines sont, certes, prêts à prendre plus de risques, car ils ont moins à perdre que les chefs de famille. Mais si la majorité des Tibétains voulait la violence et l'indépendance, le dalaï-lama ne pourrait plus être le porte-parole de 6 millions d'habitants.
Vous-même, comment êtes-vous arrivé au bouddhisme ?
J'ai été élevé dans une tradition agnostique. Puis j'ai lu Milarepa (poète et grand maître de la tradition bouddhiste des XIe-XIIe siècles) et vu, à l'âge de 20 ans, les documentaires réalisés par Arnaud Desjardins. Je me suis rendu ensuite à Darjeeling, en Inde.
Quels voeux avez-vous prononcés ?
253 au total. Des voeux de ne pas tuer, de ne pas mentir, de ne pas exagérer, et le célibat, bien sûr.
Votre livre avec votre père, Jean-François Revel, « Le moine et le philosophe », a remporté un grand succès. Cette notoriété n'a-t-elle pas été lourde à porter ?
Cela a pas mal activé mon existence ! Avant le livre, on me prenait pour un Hare Krishna. Et, après, tout le monde me reconnaissait et voulait savoir ce qu'était le bouddhisme. Mais je suis retourné vite dans l'Himalaya, où je vivais depuis 1972. Là-bas, rien n'a changé pour moi. Il m'est arrivé de vivre avec 20 à 30 euros par mois.
Qu'avez-vous fait de vos droits d'auteur ?
Cela faisait vingt ans que je ne payais pas d'impôts. Je me suis dit : autant faire de bonnes actions. Je suis passé par une fondation et j'ai resigné les contrats avec l'éditeur. Toutes mes royalties, soit 1 million d'euros, sont reversées à l'action humanitaire, au Tibet, au Népal, en Inde. On soigne 100 000 patients par an et on a 15 000 enfants à charge. En fait, je n'ai jamais touché un centime de mes livres...
Que signifie être bouddhiste aujourd'hui ?
Le bouddhisme, c'est, plus qu'une philosophie, un chemin de transformation personnelle et un épanouissement des valeurs individuelles. La compassion est mise en avant ainsi que la compréhension de la réalité. L'idée, c'est de transmettre notre perception des phénomènes. Ce n'est pas une religion, dans le sens où il n'y a pas de Dieu créateur, mais un travail méditatif, un travail sur soi. Les trompettes, c'est pour le folklore, comme le dit le dalaï-lama...
Cet engouement dans le monde occidental pour le bouddhisme vous paraît-il sincère, alors que le dalaï-lama lui-même a évoqué un effet de mode ?
Le dalaï-lama ne veut pas passer pour un prosélyte. Il y a, certes, un phénomène de mode, mais cela fait quand même trente ans que ça dure. Le problème, c'est que quand Sa Sainteté réunit 10 000 personnes au Palais omnisports de Paris-Bercy, les journaux préfèrent titrer :
« La dalaï-mania », ou « Le dalaï-lama, rock star ! ».
Le bouddhisme aide, en fait, à éliminer l'arrogance, la haine, la jalousie, qui sont de vraies toxines mentales...
Vous êtes docteur en biologie cellulaire et désormais moine bouddhiste. C'est le grand écart ?
Pas du tout, au contraire ! On est en train de découvrir que le bouddhisme est très proche de la neuroscience, car la méditation transforme le cerveau. C'est comme un musicien qui a fait 10 000 heures de piano et qui structure ses neurones. Le bouddhisme consiste aussi et surtout à développer ses qualités humaines, telles que l'attention, la compassion, l'altruisme.
Vous déployez beaucoup d'énergie à préserver les textes sacrés tibétains. La culture tibétaine est-elle menacée ?
95 % des monastères et bibliothèques du Tibet ont été détruits. 10 000 volumes ont disparu, dont un exemplaire unique de saint Augustin. Il est urgent de sauver ce qui reste, de transmettre. Heureusement, la tradition survit, grâce aux 150 000 Tibétains en exil.
Vous êtes quelqu'un de très actif. Est-ce compatible avec la méditation contemplative ?
C'est un dilemme de chaque instant. Quand je suis dans mon ermitage dans l'Himalaya, je me demande ce que je vais faire en descendant. Car il faut d'abord se transformer et améliorer ses qualités. Mais j'ai tellement d'autres projets...
Matthieu Ricard : Une chape de plomb est tombée sur le « pays des Neiges ». Les forces chinoises ont commencé à fouiller maison par maison. Certains des Tibétains arrêtés ont disparu. La délation est encouragée par des primes de 10 000 yuans, soit 1 000 euros, ce qui représente trois à quatre mois de salaire. Un tailleur qui vit dans mon monastère à Katmandou a vu ainsi six personnes de sa famille être enlevées. Les Chinois reconnaissent 1 900 arrestations, mais on pourrait multiplier ce chiffre par trois ou quatre.
N'avez-vous pas peur que la question tibétaine retombe comme un soufflet après les Jeux ?
C'est le risque. Comme pour la Birmanie, dont plus personne ne parle. En Chine, la répression peut être encore pire ! En même temps, les Tibétains n'ont jamais eu une telle chance. Il y a eu tellement peu d'occasions depuis vingt ans que c'est le moment ou jamais que les choses bougent dans les semaines qui viennent. On passe de 0,1 % à 15 % ou 20 % de chances !
Vous êtes l'un des proches du dalaï-lama. N'est-il pas dépassé par les jeunes Tibétains de Lhassa qui veulent du changement ?
La révolte au Tibet ne concernait pas les jeunes mais tous les Tibétains ! Les moines sont, certes, prêts à prendre plus de risques, car ils ont moins à perdre que les chefs de famille. Mais si la majorité des Tibétains voulait la violence et l'indépendance, le dalaï-lama ne pourrait plus être le porte-parole de 6 millions d'habitants.
Vous-même, comment êtes-vous arrivé au bouddhisme ?
J'ai été élevé dans une tradition agnostique. Puis j'ai lu Milarepa (poète et grand maître de la tradition bouddhiste des XIe-XIIe siècles) et vu, à l'âge de 20 ans, les documentaires réalisés par Arnaud Desjardins. Je me suis rendu ensuite à Darjeeling, en Inde.
Quels voeux avez-vous prononcés ?
253 au total. Des voeux de ne pas tuer, de ne pas mentir, de ne pas exagérer, et le célibat, bien sûr.
Votre livre avec votre père, Jean-François Revel, « Le moine et le philosophe », a remporté un grand succès. Cette notoriété n'a-t-elle pas été lourde à porter ?
Cela a pas mal activé mon existence ! Avant le livre, on me prenait pour un Hare Krishna. Et, après, tout le monde me reconnaissait et voulait savoir ce qu'était le bouddhisme. Mais je suis retourné vite dans l'Himalaya, où je vivais depuis 1972. Là-bas, rien n'a changé pour moi. Il m'est arrivé de vivre avec 20 à 30 euros par mois.
Qu'avez-vous fait de vos droits d'auteur ?
Cela faisait vingt ans que je ne payais pas d'impôts. Je me suis dit : autant faire de bonnes actions. Je suis passé par une fondation et j'ai resigné les contrats avec l'éditeur. Toutes mes royalties, soit 1 million d'euros, sont reversées à l'action humanitaire, au Tibet, au Népal, en Inde. On soigne 100 000 patients par an et on a 15 000 enfants à charge. En fait, je n'ai jamais touché un centime de mes livres...
Que signifie être bouddhiste aujourd'hui ?
Le bouddhisme, c'est, plus qu'une philosophie, un chemin de transformation personnelle et un épanouissement des valeurs individuelles. La compassion est mise en avant ainsi que la compréhension de la réalité. L'idée, c'est de transmettre notre perception des phénomènes. Ce n'est pas une religion, dans le sens où il n'y a pas de Dieu créateur, mais un travail méditatif, un travail sur soi. Les trompettes, c'est pour le folklore, comme le dit le dalaï-lama...
Cet engouement dans le monde occidental pour le bouddhisme vous paraît-il sincère, alors que le dalaï-lama lui-même a évoqué un effet de mode ?
Le dalaï-lama ne veut pas passer pour un prosélyte. Il y a, certes, un phénomène de mode, mais cela fait quand même trente ans que ça dure. Le problème, c'est que quand Sa Sainteté réunit 10 000 personnes au Palais omnisports de Paris-Bercy, les journaux préfèrent titrer :
« La dalaï-mania », ou « Le dalaï-lama, rock star ! ».
Le bouddhisme aide, en fait, à éliminer l'arrogance, la haine, la jalousie, qui sont de vraies toxines mentales...
Vous êtes docteur en biologie cellulaire et désormais moine bouddhiste. C'est le grand écart ?
Pas du tout, au contraire ! On est en train de découvrir que le bouddhisme est très proche de la neuroscience, car la méditation transforme le cerveau. C'est comme un musicien qui a fait 10 000 heures de piano et qui structure ses neurones. Le bouddhisme consiste aussi et surtout à développer ses qualités humaines, telles que l'attention, la compassion, l'altruisme.
Vous déployez beaucoup d'énergie à préserver les textes sacrés tibétains. La culture tibétaine est-elle menacée ?
95 % des monastères et bibliothèques du Tibet ont été détruits. 10 000 volumes ont disparu, dont un exemplaire unique de saint Augustin. Il est urgent de sauver ce qui reste, de transmettre. Heureusement, la tradition survit, grâce aux 150 000 Tibétains en exil.
Vous êtes quelqu'un de très actif. Est-ce compatible avec la méditation contemplative ?
C'est un dilemme de chaque instant. Quand je suis dans mon ermitage dans l'Himalaya, je me demande ce que je vais faire en descendant. Car il faut d'abord se transformer et améliorer ses qualités. Mais j'ai tellement d'autres projets...
jeudi 7 août 2008
La vie est frêle et cassante... par Christian Bobin (4)
Christian Bobin nous propose un tableau du renoncement à la puissance...
La laitière - vers 1658/60
huile sur toile
45.4 x 41 cm
Rijksmuseum - Amsterdam
C'est l'un des plus célèbres tableaux de Vermeer .
Dans ce tableau Vermeer (1632 - 1675) obtient un effet hautement coloré dans un espace limité, c'est pourquoi il a choisi 3 tons de base le jaune, le bleu, le rouge rehaussé par la blancheur du mur d'arrière plan...
mercredi 6 août 2008
Le nouveau consommateur... éthique et responsable
Mon frère vient de m'offrir un abonnement à la revue le Nouveau Consommateur. Des articles et des liens intéressants sont à noter.
Deux liens :
- un abonnement (idée originale) aux produits et cosmétiques biologiques grâce à Laurence Moulin et son site Aboneobio
- un site de conseils généraux pour notre alimentation grâce à "Le point sur la table".
En parlant d'arrosage, il ne faut pas trop abuser. Je vous copie un extrait d'un article sur un produit issu de matières organiques :
"Dire que notre société est devenue complètement accro au pétrole est une expression faible. La crise des prix va peut-être nous ouvrir les yeux à défaut de fermer les robinets. La production mondiale est aujourd'hui de 85 millions de barils par jour. Nous engloutissons donc en 24 heures 13 milliards et 515 millions de litres de pétrole ! Plus de deux litres par habitant ! La terre souffre déjà d'une sérieuse cirrhose du fuel. [...] Ce qui est en jeu, c'est toute l'organisation de notre société..." Voir l'article en entier
Deux liens :
- un abonnement (idée originale) aux produits et cosmétiques biologiques grâce à Laurence Moulin et son site Aboneobio
- un site de conseils généraux pour notre alimentation grâce à "Le point sur la table".
En parlant d'arrosage, il ne faut pas trop abuser. Je vous copie un extrait d'un article sur un produit issu de matières organiques :
"Dire que notre société est devenue complètement accro au pétrole est une expression faible. La crise des prix va peut-être nous ouvrir les yeux à défaut de fermer les robinets. La production mondiale est aujourd'hui de 85 millions de barils par jour. Nous engloutissons donc en 24 heures 13 milliards et 515 millions de litres de pétrole ! Plus de deux litres par habitant ! La terre souffre déjà d'une sérieuse cirrhose du fuel. [...] Ce qui est en jeu, c'est toute l'organisation de notre société..." Voir l'article en entier
mardi 5 août 2008
Une photo symbolique !
Les moines et la méditation... Zazen
Si les principales écoles zen japonaises, le Rinzai et le Sôtô, diffèrent par leur démarche de méditation, pour les monastères des deux traditions, zazen tient une place essentielle dans la vie quotidienne des moines. En fait, son omniprésence est inévitable – le zendô (salle de méditation), où les moines passent jusqu'à sept heures par jour de pratique de zazen, sert aussi de réfectoire et de dortoir.
Les moines zen méditent dans une posture assise, sur le sol, le dos droit et les jambes croisées, les yeux mi-clos pour maintenir une participation au monde extérieur. Dans les monastères du Sôtô, zazen est plutôt une pratique solitaire – les moines méditent tournés vers le mur et ne se voient pas de face. Dans les monastères du Rinzai, les rangées de moines se font face et voir les autres méditer de leur mieux renforce l'énergie de chacun. Cela implique d'observer le moine qui passe lentement devant chacun, prêt à aider le méditant qui semble perdre sa concentration en frappant du bâton rituel le muscle de son épaule.
(extrait du livre "Bouddhisme" aux éditions du Reader's Digest)
Les moines zen méditent dans une posture assise, sur le sol, le dos droit et les jambes croisées, les yeux mi-clos pour maintenir une participation au monde extérieur. Dans les monastères du Sôtô, zazen est plutôt une pratique solitaire – les moines méditent tournés vers le mur et ne se voient pas de face. Dans les monastères du Rinzai, les rangées de moines se font face et voir les autres méditer de leur mieux renforce l'énergie de chacun. Cela implique d'observer le moine qui passe lentement devant chacun, prêt à aider le méditant qui semble perdre sa concentration en frappant du bâton rituel le muscle de son épaule.
(extrait du livre "Bouddhisme" aux éditions du Reader's Digest)
lundi 4 août 2008
Une rencontre spirituelle à Font D'Isière
Preuve visuelle d'une rencontre entre Yvan Amar, Douglas Harding et Arnaud Desjardins, sans oublier Nadège, Catherine et Véronique...(sans paroles)
Le mûrier, un arbre à goûter
La mûre est le fruit de la ronce, dont plusieurs variétés cultivées sont devenues courantes dans nos jardins. Nettement moins courantes sont les mûres authentiques, celles du mûrier, un arbre fruitier jadis renommé, et qu'il est urgent de redécouvrir.
Quatre espèces de mûriers sont intéressantes pour leurs fruits :
- le mûrier noir, originaire de Perse, est un bel arbre à couronne arrondie. Ses fruits de couleur rouge foncée, sont plus ou moins acidulés.
- le mûrier platane, est un arbre ornemental venu du Japon. Les fruits, blanchâtres à roses, sont appréciables chez deux ou trois variétés avec une rusticité bonne jusque sous le climat de Paris.
- le mûrier blanc a été importé de Chine, avec des fruits blanc rosé à rouge. Seules quelques variétés à réserver sous climat doux sont à déguster. La plupart des variétés ont été sélectionnées pour leur aptitude à nourrir les vers à soie.
- le mûrier rouge, originaire d'amérique du nord, avec sa cime arrondie, a un fruit rouge bien parfumé avec une bonne résistance au froid.
Dans l'ensemble, les mûriers sont de culture facile, avec peu de maladies à redouter.
(texte adapté de la revue n°171 des 4 saisons)
dimanche 3 août 2008
Où sont les chef-d'oeuvres... par Christian Bobin (3)
Par les fenêtres de l'âme, Christian Bobin nous emmène... faire des courses. :
"En face, sur le mur, une peinture de Bonnard. La maison d'enfance du peintre n'était pas loin d'ici. Une des jeunes femmes en parle. Elle porte des vêtements dans les mêmes tons que cette peinture : des couleurs assourdies, des lumières couvant sous la cendre, des couleurs d'été ancien, d'amour perdue. Les armoiries du paradis : rose, lilas. Parler de peinture ce n'est pas comme parler de littérature. C'est beaucoup plus intéressant. Parler de peinture c'est très vite en finir avec la parole, très vite revenir au silence.
Un peintre c'est quelqu'un qui essuie la vitre entre le monde et nous avec de la lumière, avec un chiffon de lumière imbibé de silence..."
Un peintre c'est quelqu'un qui essuie la vitre entre le monde et nous avec de la lumière, avec un chiffon de lumière imbibé de silence..."
samedi 2 août 2008
Un mandala en trois dimensions
Ce mandala en trois dimensions, fait de métaux précieux et d'émail cloisonné, date du règne (1736-1795) de l'empereur de Chine Qianlong (dynastie des Tsing). Ce lieu sacré en miniature possède tous les traits essentiels du mandala bouddhiste traditionnel : un cercle extérieur, quatre portails ouvragés précédés d'un escalier et un sanctuaire intérieur doté d'un lotus en son centre. Le toit en pagode, aux bords ornés de bannières de la victoire et de parasols, est surmonté du soleil et de la lune, éléments qui soulignent la cosmologie totale du mandala. (extrait de "Bouddhisme, art et philosophie, histoire et actualité")
tableau de tissus...arbre de la connaissance...
J'ai découvert une artiste, Frédérique Gey, et je partage avec vous une de ses oeuvres (que j'ai achetée) en insérant cet extrait de son blog. A vous de trouver la spirale, symbole de l'énergie vitale, que Frédérique intégre à tous ses tableaux :
Ses racines sont nos racines
Ses fruits se répandent à travers le monde
guidés par des fils d'or
Ils nourrissent des hommes
qui soudain lèvent la tête
et créent du magnifique
du sublime
Pour admirer ses autres oeuvres
Ses fruits se répandent à travers le monde
guidés par des fils d'or
Ils nourrissent des hommes
qui soudain lèvent la tête
et créent du magnifique
du sublime
Pour admirer ses autres oeuvres
vendredi 1 août 2008
La nature fait de la résistance...
En développant des produits destinés à détruire nos ennemis tels que les moustiques ou certaines bactéries pathogènes , nous pensions être les plus forts. Apparemment ils n’en est rien : Jamais l’intelligence humaine ne parviendra à se confronter aux stratégies de ces minuscules organismes. On a constaté que lorsque l’on met un produit comme un insecticide pour les moustiques ou un antibiotique pour les bactéries, au bout d’un moment les moustiques comme les bactéries deviennent résistants.... Mais cette résistance n’est pas forcément celle que l’on avait imaginée. Pierre-Henri Gouyon est professeur au Museum National d’Histoire Naturelle.
Extrait d'une chronique de France-info (2'00"):
Inscription à :
Articles (Atom)