Une lecture incontournable pour ceux et celles qui s'approchent de leur éternité : "Derniers fragments d'un long voyage" (Christiane Singer, éd. Albin Michel).
Les cinq derniers mois de sa vie, Christiane se sait "condamnée". Elle ne prononce pas ce mot.
"On peut monter en maladie comme vers un chemin d'initiation, à l’affût des fractures qu'elle opère dans les murs qui nous entourent. Elle devient alors l'une des plus hautes aventures de la vie, les parois cèdent, l'amour véritable envahit tout... la vie est une école de métamorphose" (p.136).
Christiane est partie, non pas en fin de vie mais en aurore d'éternité, en la Pâque de l'an 2007, après avoir écrit pendant les cinq derniers mois son plus beau livre, Un hymne à la vie.
J'ai donné plusieurs conférences, à deux voix, à ses cotés.
Une fois, à Lyon, nous nous retrouvons au restaurant après deux heures de conférence.
Christiane me dit :
– "Prends ta Bible et ouvre n'importe où et mets ton doigt au hasard. Le verset sur lequel tu tomberas me définira."
Je m'exécute aussitôt avec ma petite bible de poche et je lui tends le livre ouvert au hasard, mon doigt appliqué au milieu d'une page. Elle lit avec émotion : "Les grandes eaux ne pourront éteindre l'amour, aucun fleuve le submerger"...
– "Tu as fait exprès?"
– "Non !...Tu vois, le hasard, c'est Dieu qui s'exprime incognito".......
Ce qui est merveilleux avec ceux qui ont songé à partager leurs pensées dans des écrits, c'est qu'ils nous laissent le meilleur d'eux mêmes.
Christiane est pour tous ses amis, toutes ses amies, plus vivante que jamais. Je relis sans me lasser les pages étonnantes de cette femme de passion et de lumière. Mon préféré : "Une passion"....
Heureux les jeunes qui la découvrent à 16 ou 20 ans. Ils aimeront la vie avec bien plus de gratitude et d'audace. Un des meilleurs chapitres de mon livre "La passion de la rencontre" (Le Relié) est un hommage vers cette amie incomparable.
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Les cinq derniers mois de sa vie, Christiane se sait "condamnée". Elle ne prononce pas ce mot.
"On peut monter en maladie comme vers un chemin d'initiation, à l’affût des fractures qu'elle opère dans les murs qui nous entourent. Elle devient alors l'une des plus hautes aventures de la vie, les parois cèdent, l'amour véritable envahit tout... la vie est une école de métamorphose" (p.136).
Christiane est partie, non pas en fin de vie mais en aurore d'éternité, en la Pâque de l'an 2007, après avoir écrit pendant les cinq derniers mois son plus beau livre, Un hymne à la vie.
J'ai donné plusieurs conférences, à deux voix, à ses cotés.
Une fois, à Lyon, nous nous retrouvons au restaurant après deux heures de conférence.
Christiane me dit :
– "Prends ta Bible et ouvre n'importe où et mets ton doigt au hasard. Le verset sur lequel tu tomberas me définira."
Je m'exécute aussitôt avec ma petite bible de poche et je lui tends le livre ouvert au hasard, mon doigt appliqué au milieu d'une page. Elle lit avec émotion : "Les grandes eaux ne pourront éteindre l'amour, aucun fleuve le submerger"...
– "Tu as fait exprès?"
– "Non !...Tu vois, le hasard, c'est Dieu qui s'exprime incognito".......
Ce qui est merveilleux avec ceux qui ont songé à partager leurs pensées dans des écrits, c'est qu'ils nous laissent le meilleur d'eux mêmes.
Christiane est pour tous ses amis, toutes ses amies, plus vivante que jamais. Je relis sans me lasser les pages étonnantes de cette femme de passion et de lumière. Mon préféré : "Une passion"....
Heureux les jeunes qui la découvrent à 16 ou 20 ans. Ils aimeront la vie avec bien plus de gratitude et d'audace. Un des meilleurs chapitres de mon livre "La passion de la rencontre" (Le Relié) est un hommage vers cette amie incomparable.
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