Je ne suis qu'un homme ordinaire, moine bouddhiste séculier, qui vit la vie de tous les jours, au cœur du monde, confronté au quotidien comme tout homme à la vie, la mort, l'amour, la haine, l'amitié, la paternité, le travail, les passions, les échecs et les réussites. Et puis un jour j'ai croisé un chemin, un chemin sans destination, un chemin qui était là, avant moi, et qui se poursuivra bien après moi : la voie de la méditation enseignée par le Bouddha.
J'ai souffert, j'ai paniqué, j'ai engendré le mal, j'ai traversé d'effroyables épreuves. J'ai exulté, j'ai goûté mille bonheurs et vécu de merveilleuses expériences. Ma vie dépendait de tout Cela ; et j'étais prisonnier. Puis, m'asseyant jour après jour, mon esprit s'est réveillé de ce rêve, et soudain j'ai appris la délivrance. La vie ne fut alors plus un rébus à résoudre, mais une grâce plus large et plus immense que toutes mes expériences.
J’ai marché, marché. Et puis simplement je me suis assis. De cette assise j'ai retrouvé, émerveillé, toute mon immensité, et aimé mes fragilités. Je tombe encore, je m'égare souvent. Mais désormais les épreuves, les souffrances sont mes maîtres véritables, mes joies et mes bonheurs des instants fleuris qui embellissent l'existence. Mais la vie, la vraie vie, elle, contient tout et est plus large, plus immense que tout cela.
J'ai cherché, tant cherché la vérité et le bonheur. Mais c’est lorsque j'ai cessé de chercher qu'ils sont apparus, merveilleux et éphémères, sous mes yeux. J’ai combattu l'ennui, lutté contre la souffrance. Mais c'est lorsque mes combats ont cessé que j'ai pu commencer à entendre les enseignements de l'univers. L'existence est alors devenue un jardin fleuri aux mille couleurs et aux innombrables parfums. Certaines fleurs piquent, d'autres exhalent, parfois éblouissent de couleurs incroyables, parfois poussent les chardons, mais celui qui porte la guirlande n'est rien de tout cela.
La vie est telle une fleur : d'abord promesse d'une graine, puis éclosion de l'indicible, enfin, fanée, elle redevient terre généreuse. Mais quand la fleur fane où s'en va son essence ?
Avant d'emprunter le chemin de la méditation, la voie du zen, j étais comme cet homme qui voit une fleur et la coupe pour la conserver dans un herbier. Depuis que j'ai laissé la méditation me ramener à la vie, je deviens comme cet homme qui, quand il voit une fleur, compose un poème.
Federico Jôkô Procopio
premiers mots du livre "Le chemin de la sérénité: La voie de la méditation zen"
J'ai souffert, j'ai paniqué, j'ai engendré le mal, j'ai traversé d'effroyables épreuves. J'ai exulté, j'ai goûté mille bonheurs et vécu de merveilleuses expériences. Ma vie dépendait de tout Cela ; et j'étais prisonnier. Puis, m'asseyant jour après jour, mon esprit s'est réveillé de ce rêve, et soudain j'ai appris la délivrance. La vie ne fut alors plus un rébus à résoudre, mais une grâce plus large et plus immense que toutes mes expériences.
J’ai marché, marché. Et puis simplement je me suis assis. De cette assise j'ai retrouvé, émerveillé, toute mon immensité, et aimé mes fragilités. Je tombe encore, je m'égare souvent. Mais désormais les épreuves, les souffrances sont mes maîtres véritables, mes joies et mes bonheurs des instants fleuris qui embellissent l'existence. Mais la vie, la vraie vie, elle, contient tout et est plus large, plus immense que tout cela.
J'ai cherché, tant cherché la vérité et le bonheur. Mais c’est lorsque j'ai cessé de chercher qu'ils sont apparus, merveilleux et éphémères, sous mes yeux. J’ai combattu l'ennui, lutté contre la souffrance. Mais c'est lorsque mes combats ont cessé que j'ai pu commencer à entendre les enseignements de l'univers. L'existence est alors devenue un jardin fleuri aux mille couleurs et aux innombrables parfums. Certaines fleurs piquent, d'autres exhalent, parfois éblouissent de couleurs incroyables, parfois poussent les chardons, mais celui qui porte la guirlande n'est rien de tout cela.
La vie est telle une fleur : d'abord promesse d'une graine, puis éclosion de l'indicible, enfin, fanée, elle redevient terre généreuse. Mais quand la fleur fane où s'en va son essence ?
Avant d'emprunter le chemin de la méditation, la voie du zen, j étais comme cet homme qui voit une fleur et la coupe pour la conserver dans un herbier. Depuis que j'ai laissé la méditation me ramener à la vie, je deviens comme cet homme qui, quand il voit une fleur, compose un poème.
Federico Jôkô Procopio
premiers mots du livre "Le chemin de la sérénité: La voie de la méditation zen"