Le Lao zi, ou Daode jing, est le livre le plus mystérieux de l’Antiquité chinoise. Il n’est pas certain que Lao zi en ait jamais été l’auteur. Quant à son origine, elle est, pour l’heure encore, largement mystérieuse. Sa forme est d’une profonde originalité : ni dialogue, ni traité, mais étrange poème philosophique, parfois rimé, dont le sens fait souvent question.
À l’origine, un texte dut venir au jour au milieu du ~IVe siècle dans la Chine méridionale. Mais le Lao zi, comme le taoïsme, se sont formés progressivement. Les manuscrits sur bambou et sur soie, découverts à Mawangdui, en 1973, et à Guodian, en 1993, ont révolutionné l’histoire et la compréhension du Lao zi.
Lao zi doit au cœur de la pensée chinoise, le Yijing, le matériau de sa doctrine : le dao ou «Voie». Il doit aussi beaucoup au confucianisme, quoiqu’on en ait dit. La critique assidue qu’il en produit l’atteste. Lao zi propose une doctrine faite de paradoxes, attachée à la quête d’une sagesse basée sur le non-agir, la non-pensée et le non-désir, dans le respect de la spécificité naturelle des êtres. En faisant retour au dao, le sage repère sa racine et celle de tous les autres êtres. Dans cette unité retrouvée, il peut être radicalement lui-même, autorisant les choses à redevenir ce qu’elles sont en soi et non pour nous, riches de leur inépuisable vacuité.
À l’origine, un texte dut venir au jour au milieu du ~IVe siècle dans la Chine méridionale. Mais le Lao zi, comme le taoïsme, se sont formés progressivement. Les manuscrits sur bambou et sur soie, découverts à Mawangdui, en 1973, et à Guodian, en 1993, ont révolutionné l’histoire et la compréhension du Lao zi.
Lao zi doit au cœur de la pensée chinoise, le Yijing, le matériau de sa doctrine : le dao ou «Voie». Il doit aussi beaucoup au confucianisme, quoiqu’on en ait dit. La critique assidue qu’il en produit l’atteste. Lao zi propose une doctrine faite de paradoxes, attachée à la quête d’une sagesse basée sur le non-agir, la non-pensée et le non-désir, dans le respect de la spécificité naturelle des êtres. En faisant retour au dao, le sage repère sa racine et celle de tous les autres êtres. Dans cette unité retrouvée, il peut être radicalement lui-même, autorisant les choses à redevenir ce qu’elles sont en soi et non pour nous, riches de leur inépuisable vacuité.