Pumayana nous présente ses créations de mandalas :
mardi 16 décembre 2008
Un bain de larmes
Pourquoi suis-je si touchée par l'enluminure que voici, extraite d'Un Pèlerinage intérieur (Paule Amblard, Albin Michel, 2008) ?
Sans doute parce que l'oeil qui brille au sommet d'une montagne verdoyante offre un regard limpide - l'oeil du monde ! -, nettoyé des perceptions illusoires que fabriquent mes peurs et refus. La montagne est une terre céleste, confortablement assise sur sa base de terre ou de chair, tout en pointant vers le divin, l'Esprit. La verdure est sa fourrure, la couleur du renouveau, de l'espérance toujours vivace malgré la pente escarpée du chemin.
Et surtout, les larmes qui s'écoulent de cet oeil remplissent un baquet où le pèlerin (que j'aimerais être) va pouvoir se baigner. J'ai eu si souvent peur de la tristesse et des pleurs ! (D'ailleurs, cette montagne n'a-t-elle pas aussi des allures de monstre verdâtre ?) Pourquoi ne pas accueillir l'eau des larmes pour s'y ressourcer, comme dans ce fleuve où Jean baptisait les fidèles ?
Je me souviens de la première fois où j'ai osé laisser les larmes se déverser vraiment, me déborder : j'en ai senti la bienfaisance, j'étais profondément remuée mais lavée de l'intérieur. Ne plus craindre la tristesse... Elle fait partie du flux de Vie.
Sans doute parce que l'oeil qui brille au sommet d'une montagne verdoyante offre un regard limpide - l'oeil du monde ! -, nettoyé des perceptions illusoires que fabriquent mes peurs et refus. La montagne est une terre céleste, confortablement assise sur sa base de terre ou de chair, tout en pointant vers le divin, l'Esprit. La verdure est sa fourrure, la couleur du renouveau, de l'espérance toujours vivace malgré la pente escarpée du chemin.
Et surtout, les larmes qui s'écoulent de cet oeil remplissent un baquet où le pèlerin (que j'aimerais être) va pouvoir se baigner. J'ai eu si souvent peur de la tristesse et des pleurs ! (D'ailleurs, cette montagne n'a-t-elle pas aussi des allures de monstre verdâtre ?) Pourquoi ne pas accueillir l'eau des larmes pour s'y ressourcer, comme dans ce fleuve où Jean baptisait les fidèles ?
Je me souviens de la première fois où j'ai osé laisser les larmes se déverser vraiment, me déborder : j'en ai senti la bienfaisance, j'étais profondément remuée mais lavée de l'intérieur. Ne plus craindre la tristesse... Elle fait partie du flux de Vie.
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