Le jour de la Chandeleur, on mange des crêpes, pour célébrer une fête dite " des cierges " dont on ne connaît pas toujours l’origine...
Quarante jours après Noël, l’Eglise célèbre la fête de la Présentation du Seigneur au Temple, un événement décrit par le menu dans l’Evangile (Luc, chapitre II, versets 22-32).
Une fête communément appelée aujourd’hui Chandeleur, du latin festa candelarum, la fête des chandelles ou bénédiction des cierges.
Petit rappel théologique. Selon la Loi de Moïse, tout garçon premier-né devait être consacré au Seigneur. Ses parents conduisirent donc l'Enfant Jésus au Temple de Jérusalem, munis d’un couple de tourterelles, ou de deux jeunes colombes, qu’ils souhaitaient offrir en sacrifice.
Le vieillard Syméon, qui reçut l'enfant dans ses bras, reconnût le Christ : " Maintenant, Souverain Maître, tu peux, selon ta parole, laisser ton serviteur s’en aller en paix ; car mes yeux ont vu ton salut (...), lumière pour éclairer les nations et gloire de ton peuple Israël. " Propos qui faisaient écho aux prophéties d’Isaïe: "Moi,Yahvé, je t’ai appelé dans la justice, je t’ai saisi par la main et je t’ai modelé, j’ai fait de toi l’alliance de ton peuple, la lumière des nations... " ( 42, 6 ; 49, 6...).
A Jérusalem, une fête de la Présentation sera célébrée dès le IVe siècle, enrichie d’une procession des cierges – les "chandelles " – en 450.
En Syrie et à Constantinople, au VIe siècle, cette fête porte le nom grec de Hypapante, la Rencontre, en souvenir du jour où Jésus fut présenté à Syméon.
A Rome, dans la seconde moitié du VIIe siècle, sous le pape Sergius Ier, Syrien d’origine, une procession des cierges se rend, dès l’aurore, du Forum à Sainte-Marie-Majeure. Au XIIe siècle, l’événement est précédé d’une bénédiction des cierges, un rituel apparu deux siècles plus tôt dans les pays germaniques.
En Gaule franque, au VIIIe siècle, cette fête est parfois appelée Purification de sainte Marie, en référence aux Relevailles, célébrées quarante jours après la naissance du Christ. Les deux appellations se sont concurrencées pendant deux siècles, avant que la seconde ne s'impose, faisant de la Chandeleur une fête mariale au même titre que l’Annonciation, le 25 mars.
Cependant, le calendrier romain de 1969, par fidélité aux Ecritures, ne retient pas ce nom. On accorde aux cierges bénits lors des processions de la Chandeleur un pouvoir surnaturel. Ainsi certains sont-ils conservés pour être rallumés auprès des malades, car ils chassent, dit-on, "l’esprit des ténèbres".
Source : La Vie
Quarante jours après Noël, l’Eglise célèbre la fête de la Présentation du Seigneur au Temple, un événement décrit par le menu dans l’Evangile (Luc, chapitre II, versets 22-32).
Une fête communément appelée aujourd’hui Chandeleur, du latin festa candelarum, la fête des chandelles ou bénédiction des cierges.
Petit rappel théologique. Selon la Loi de Moïse, tout garçon premier-né devait être consacré au Seigneur. Ses parents conduisirent donc l'Enfant Jésus au Temple de Jérusalem, munis d’un couple de tourterelles, ou de deux jeunes colombes, qu’ils souhaitaient offrir en sacrifice.
Le vieillard Syméon, qui reçut l'enfant dans ses bras, reconnût le Christ : " Maintenant, Souverain Maître, tu peux, selon ta parole, laisser ton serviteur s’en aller en paix ; car mes yeux ont vu ton salut (...), lumière pour éclairer les nations et gloire de ton peuple Israël. " Propos qui faisaient écho aux prophéties d’Isaïe: "Moi,Yahvé, je t’ai appelé dans la justice, je t’ai saisi par la main et je t’ai modelé, j’ai fait de toi l’alliance de ton peuple, la lumière des nations... " ( 42, 6 ; 49, 6...).
A Jérusalem, une fête de la Présentation sera célébrée dès le IVe siècle, enrichie d’une procession des cierges – les "chandelles " – en 450.
En Syrie et à Constantinople, au VIe siècle, cette fête porte le nom grec de Hypapante, la Rencontre, en souvenir du jour où Jésus fut présenté à Syméon.
A Rome, dans la seconde moitié du VIIe siècle, sous le pape Sergius Ier, Syrien d’origine, une procession des cierges se rend, dès l’aurore, du Forum à Sainte-Marie-Majeure. Au XIIe siècle, l’événement est précédé d’une bénédiction des cierges, un rituel apparu deux siècles plus tôt dans les pays germaniques.
En Gaule franque, au VIIIe siècle, cette fête est parfois appelée Purification de sainte Marie, en référence aux Relevailles, célébrées quarante jours après la naissance du Christ. Les deux appellations se sont concurrencées pendant deux siècles, avant que la seconde ne s'impose, faisant de la Chandeleur une fête mariale au même titre que l’Annonciation, le 25 mars.
Cependant, le calendrier romain de 1969, par fidélité aux Ecritures, ne retient pas ce nom. On accorde aux cierges bénits lors des processions de la Chandeleur un pouvoir surnaturel. Ainsi certains sont-ils conservés pour être rallumés auprès des malades, car ils chassent, dit-on, "l’esprit des ténèbres".
Source : La Vie