QUESTION : Vivre l’instant pleinement, simplement… ce n’est pas si simple!
YOLANDE :
"Il y a des tas de moments dans la vie où l’idée de la personne disparaît, où il n’y a plus que cette chose qui voit. Les moments de joie, d’étonnement, d’émerveillement devant un paysage ou une belle musique. Les chocs aussi, une peur violente… Mais le plus souvent on ne les remarque pas, parce qu’aussitôt après la pensée se les approprie… Rester là, plutôt. Avant la pensée : sentir. Rester simplement avec cette sensation, sans vouloir comprendre ni résoudre rien. Avoir toute son attention portée sur cette sensation, et l’accepter surtout, l’accepter silencieusement, pas mentalement. Vraiment l’accepter totalement, en étant… simplement.
Beaucoup de gens croient qu’il faut qu’il y ait une lumière, une grande lumière, des choses extraordinaires… Et si simplement c’était ça ?... Quand le silence est là : rester avec ce silence, cette tranquillité, découvrir au fur et à mesure ce que ça te procure comme légèreté de voir que tout est là, OK, mais c’est au second plan – pas besoin d’en faire un monde. Et quand c’est l’inconfort : rester avec cet inconfort, totalement, se laisser engloutir par lui, se laisser mourir – une mort psychologique - pour pouvoir laisser place à ce silence, le laisser prendre le dessus une bonne fois pour toutes…"
"Il y a des tas de moments dans la vie où l’idée de la personne disparaît, où il n’y a plus que cette chose qui voit. Les moments de joie, d’étonnement, d’émerveillement devant un paysage ou une belle musique. Les chocs aussi, une peur violente… Mais le plus souvent on ne les remarque pas, parce qu’aussitôt après la pensée se les approprie… Rester là, plutôt. Avant la pensée : sentir. Rester simplement avec cette sensation, sans vouloir comprendre ni résoudre rien. Avoir toute son attention portée sur cette sensation, et l’accepter surtout, l’accepter silencieusement, pas mentalement. Vraiment l’accepter totalement, en étant… simplement.
Beaucoup de gens croient qu’il faut qu’il y ait une lumière, une grande lumière, des choses extraordinaires… Et si simplement c’était ça ?... Quand le silence est là : rester avec ce silence, cette tranquillité, découvrir au fur et à mesure ce que ça te procure comme légèreté de voir que tout est là, OK, mais c’est au second plan – pas besoin d’en faire un monde. Et quand c’est l’inconfort : rester avec cet inconfort, totalement, se laisser engloutir par lui, se laisser mourir – une mort psychologique - pour pouvoir laisser place à ce silence, le laisser prendre le dessus une bonne fois pour toutes…"
Yolande Duran
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