La continuité peut être difficile à maintenir pour quiconque. Les reportages médiatiques que nous recevons mettent l'accent sur les triomphes : nous nous émerveillons devant les lauréats de prix, nous nous extasions devant des récits inspirants de difficultés surmontées, et on nous présente des dossiers méticuleux sur la perte de poids apparemment constante d'une personne.
À l'inverse, nous pouvons parfois nous décourager devant nos propres problèmes.
C'est une chose de reconnaître de nouveaux problèmes et de se préparer à les résoudre. C'en est une autre lorsque notre découragement persiste. Nous nous sentons misérables, nous ne pouvons pas dormir, nos appétits sont affectés, et nous sommes tendus avec nos proches.
Se peut-il que ce genre de découragement soit comme une infection ? Quelque chose s'introduit en nous et affirme sa présence.
La solution à ce problème peut varier. Nous nous tournons vers la famille et les amis. Nous essayons d'avoir une certaine satisfaction compensatoire. Dans les cas graves, nous devons nous tourner vers la thérapie et les médicaments. Tant que nous ne sommes pas poussés à un comportement autodestructeur, nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour rétablir notre équilibre.
Il est également important de maintenir la pratique. Elle peut souvent être le rempart contre les découragements de la vie : à tout le moins, elle nous appartient. Nous l'avons mise en place. Personne ne peut nous la retirer. La sagesse acquise nous conseille dans les moments de désastre. C'est là que nous en avons le plus besoin.
Comme d'autres maladies, nous pouvons être à nouveau infectés par le découragement. Mais à chaque fois, la pratique est là. C'est ainsi que l'on peut continuer à avancer.
Via Deng Ming-Dao
**************