Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu...
(Jn 20, 31)
Thomas l'incrédule (miniature du XIIe siècle)
Les deux occurrences de « voir » correspondent à deux verbes grecs différents : horaô et eidon. Il vaudrait mieux dire : « Parce que tu as regardé, tu crois ; heureux ceux qui croient sans avoir vu. » C’est qu’en vérité, il ne suffit pas de voir pour croire. Si bien que même la foi de Thomas dépasse la simple vision. Comme le dit Grégoire le Grand : « Il a vu un homme, mais il a cru un Dieu. »
source La Vie