Apollon et Daphné
de Antonio del Pollaiuolo
(peintre italien 1432-1498)
C'était le printemps, l'air était tiède et parfumé.
Couché dans la prairie,
Apollon gardait distraitement les brebis.
Soudain, il entendit rire et chanter.
Il se redressa et aperçut une nymphe,
petite déesse de la montagne.
Elle s'appelait Daphné et chassait
en robe courte et bras nus.
Apollon la trouva si jolie qu'il la poursuivit.
Mais elle courait vite, et toujours elle s'échappait.
Le dieu crut à un jeu, mais ce n'en était pas un.
La nymphe ne voulait pas d'Apollon,
ni d'aucun dieu, ni d'aucun homme.
Apollon n'était plus qu'à un pas.
Daphné, affolée, cria : « Jupiter, sauve-moi ! »
Au même instant, Apollon tendit les bras pour l'enlacer.
Mais, contre son corps, il sentit un tronc rugueux et des feuilles pointues.
Jupiter avait transformé Daphné en laurier.
de Antonio del Pollaiuolo
(peintre italien 1432-1498)
C'était le printemps, l'air était tiède et parfumé.
Couché dans la prairie,
Apollon gardait distraitement les brebis.
Soudain, il entendit rire et chanter.
Il se redressa et aperçut une nymphe,
petite déesse de la montagne.
Elle s'appelait Daphné et chassait
en robe courte et bras nus.
Apollon la trouva si jolie qu'il la poursuivit.
Mais elle courait vite, et toujours elle s'échappait.
Le dieu crut à un jeu, mais ce n'en était pas un.
La nymphe ne voulait pas d'Apollon,
ni d'aucun dieu, ni d'aucun homme.
Apollon n'était plus qu'à un pas.
Daphné, affolée, cria : « Jupiter, sauve-moi ! »
Au même instant, Apollon tendit les bras pour l'enlacer.
Mais, contre son corps, il sentit un tronc rugueux et des feuilles pointues.
Jupiter avait transformé Daphné en laurier.
Apollon fut si triste qu'il en cueillit une branche, dont il se tressa une couronne. Puis il jura que le laurier serait son arbre et qu'à jamais il le chérirait.
(extrait de "Les Mythes racontés par les peintres", Ed. Bayard)
Chez les Grecs et les Romains anciens, l'usage s'était établi de couronner de laurier les poètes et les vainqueurs. D'où le nom « baccalauréat » (bacca laurea : baie de laurier) donné encore de nos jours en France au premier diplôme universitaire.
Le laurier est aussi un symbole de paix.