jeudi 31 juillet 2008

La comptine à 4 sous... de Christian Bobin (2)


Christian Bobin, écrivain et poète français, est né et vit au Creusot (Bourgogne). Grâce à cette deuxième chronique, il nous fait apparaître Dieu à travers la musique... Superbe !.






Suite 1 Bwv 1007 (Prelude) de Johann Sebastian Bach

mercredi 30 juillet 2008

Le silence du désert... Rien

En pensée avec Corinne et Alain Bayod
Et avec mes soeurs et frères du désert...

(Posez la souris pour découvrir l'image cachée)
RIEN

De l'inde à l'ayurveda... par Kiran Vyas

Le bien-être par l'Ayurveda :
"La cure ayurvédique est une expérience. C'est aussi un rendez-vous avec soi-même." Ainsi s'exprime Kiran Vyas qui, il y a vingt-cinq ans, a importé les soins ayurvédiques et leurs nombreux bienfaits en France.

Ces massages cinq fois millénaires avaient donc largement eu l'occasion de faire leur preuve, notamment dans le sud de l'Inde, où ils ont vu le jour. L'occident se tourne aujourd'hui vers une pratique qui non seulement soigne le corps, mais aussi les émotions et l'âme... (extrait du film "Bien-être par l'Ayurveda" de Dominique Fresne).


Kiran Vyas a créé un centre ayurvédique en Normandie où il officie...

mardi 29 juillet 2008

Une approche de l'ayurveda par Kyran Vyas

Né en Inde dans l’état du Gujérat dans une famille de brahmanes liés à l’aventure spirituelle et politique de Gandhi, Kiran Vyas a fait des études dans le cadre de l’ashram de sri Aurobindo à Pondichéry et s’est donné pour mission de développer la médecine traditionnelle indienne (l’Aryurvéda) en France, où il est arrivé en 1975. Il a fondé un centre Tapovan à Paris et un autre en Normandie où il enseigne le massage traditionnel, l’alimentation ayurvédique et où se tiennent des colloques internationaux.
Il a publié en France : Massage Indien de tradition ayurvedique , éditions Recto-Verseau et Adi Shakti, Massages pour bébés selon la tradition ayurvédique , éditions Marabout, Recettes végétariennes de l’Inde selon l’ayurveda , éditions La Plage, Yoga des yeux , éditions Recto-Verseau et Adi Shakti.
Homme d’ouverture et de dialogue, il est devenu un pont capital entre les cultures indiennes et françaises.
Olivier Germain-Thomas nous présente lors de l'émission "For intérieur" du 5 mars 2006, un spécialiste de l'ayurvéda, Kyran Vyas (en 2 fois 20 minutes)







lundi 28 juillet 2008

Graines germées pour une faim de vitamines

Voici un article du magazine "La Vie" (juin 2008) sur les graines germées.

dimanche 27 juillet 2008

Ecoutez la chanson... par Christian Bobin (1)

Christian Bobin, écrivain et poète français, est né et vit au Creusot (Bourgogne). Auteur d'une quarantaine de livres, il se prête ici pour la première fois au jeu de la chronique radiophonique, des réflexions à haute voix sur les choses, petites et grandes, dont l'écrivain sait si bien révéler l'âme.




Ecoutez la chanson bien douce
Qui ne pleure que pour vous plaire.
Elle est discrète, elle est légère :
Un frisson d'eau sur de la mousse !

La voix vous fut connue (et chère !),
Mais à présent elle est voilée
Comme une veuve désolée,
Pourtant comme elle encore fière,

Et dans les longs plis de son voile
Qui palpite aux brises d'automne,
Cache et montre au coeur qui s'étonne
La vérité comme une étoile.

Elle dit, la voix reconnue,
Que la bonté c'est notre vie,
Que de la haine et de l'envie
Rien ne reste, la mort venue.

Elle parle aussi de la gloire
D'être simple sans plus attendre,
Et de noces d'or et du tendre
Bonheur d'une paix sans victoire.

Accueillez la voix qui persiste
Dans son naïf épithalame.
Allez, rien n'est meilleur à l'âme
Que de faire une âme moins triste !

Elle est en peine et de passage,
L'âme qui souffre sans colère,
Et comme sa morale est claire !...
Écoutez la chanson bien sage



Paul Verlaine (1844-1896)

Exercice avec Swami Prajnanpad et Arnaud Desjardins

Je vous propose un exercice simple que nous raconte Arnaud Desjardins :
En 1964, je me plaignais une fois de plus, comme à d’innombrables swâmis hindous qui m’avaient donné des réponses diverses, je me plaignais à un yogi tibétain très âgé, Abo Rinpoché, de ces associations d’idées. Et il me décrit un certain exercice que mon compagnon Sonam Kazi traduit en anglais : « let them come, let them go » ; « laissez-les venir, laissez-les s’en aller ». C’était simple. J’avais tenté différentes concentrations : concentration sur le hara, entre les sourcils, sur le flux et le reflux de la respiration, sur l’énergie qui circule dans la colonne vertébrale. J’avais obtenu des résultats partiels mais rien de vraiment concluant. « Let them come, let them go. »...Et Abo Rinpoché me donne un enseignement tibétain que j’ai réentendu deux ans après de la bouche de Dudjom Rinpoché : « Prenez conscience du vide comme de la réalité, et l’image d’un ciel bleu totalement vide, infini, immense, illimité. Ce vide est là en vous. C’est votre véritable réalité, le réel ou le non-manifesté. Et, à l’intérieur du vide, voyez passer – comme vous verriez passer des nuages ou des oiseaux dans le ciel – des pensées avec leur émotion, sans perdre la conscience du vide. »
Quelque temps après, je me trouvais pour la première fois auprès de Swâmiji. Je lui ai parlé de cet exercice. Il a précisé le « let them come, let them go » : « laissez-les venir, laissez-les partir » par : « let them come, they will go » ; « laissez-les venir, elles s’en iront ». Ce qui vient est destiné à s’en aller.
Une image m’était venue dès ce moment-là à l’esprit. De moi-même je faisais un exercice, dont j’ai su ensuite qu’il se pratiquait chez les Tibétains, consistant à être en contemplation devant le ciel bleu pour que notre conscience, facilement et aisément, prenne la forme de ce sans-forme au lieu de prendre la forme particulière d’un objet concret ou imaginé. Je pratiquais cet exercice à l’ashram de Swâmiji. Et voici qu’un oiseau inhabituel pour nous passe dans le ciel, un oiseau comme on n’en voit pas en Europe, exotique, multicolore : bleu, doré. Je ne sais pas comment il s’appelle mais ceux qui ont connu l’ashram de Swâmiji au Bengale ont le souvenir de ces oiseaux qui nous émerveillaient. D’un coup mon attention a été concentrée sur cet oiseau inattendu, surprenant, très beau ; le phénomène d’attraction a joué. L’attention était vaste, elle allait d’un point de l’horizon à l’autre. Et d’un coup, comme les « zooms », les focales variables en cinéma, qui partent d’un ensemble et qui concentrent sur un détail – toute mon attention a été concentrée sur l’oiseau. J’ai perdu conscience de moi-même, conscience de l’infini, par la fascination d’une forme. Immédiatement, je me suis rendu compte de ce qui s’était passé. Je me suis demandé s’il était possible de voir l’oiseau sans perdre la conscience du ciel bleu, de voir le limité sans perdre la conscience de l’illimité, de voir le mesurable sans perdre la conscience de l’infini. Et une pensée m’est venue, celle d’un autre oiseau répandu en Inde, le vautour qui, esthétiquement, n’a rien de beau pour nous et je me souvins d’un vol de vautours – l’autre pôle !...
Je connaissais à peine l’enseignement de Swâmiji mais je connaissais des vérités qui ne sont pas seulement celles de Swâmiji : les « paires d’opposés », l’attraction et la répulsion. C’est le pain quotidien de l’Inde des ashrams. Voilà cet oiseau merveilleux et, à l’opposé, il y a le vautour : les deux images de l’attraction et de la répulsion. Pourrais-je voir passer dans le ciel un oiseau de féerie, de paradis, sans que mon attention soit emportée par l’attraction et voir passer dans le ciel un vautour avec des bouts de charognes sanguinolents au bec et le cou déplumé, sans que mon attention se concentre sur le vautour sous la forme de la répulsion et du refus ? Je me suis exercé à essayer de rester vraiment conscient de cette immensité du ciel et à voir les oiseaux divers la traverser sans que mon attention soit entièrement emportée, centrée dans l’oiseau ; être conscient à la fois de l’immuable, c’est-à-dire le ciel, et du changeant, c’est-à-dire les oiseaux qui vont et viennent.
Il en est de même à l’intérieur de vous dans cette tentative de méditation...

(extrait de ARNAUD DESJARDINS
« Tu es cela », À la recherche du soi IV, Ed. La Table Ronde)

Un légume de l'Inde... le concombre

De la même famille que le melon, le potiron ou la courgette - les cucurbitacées -, le concombre est originaire de l'Himalaya. Les premières traces de cette plante annuelle rampante remonteraient à 10 000 avant notre ère. Il a ensuite gagné l'Inde, puis le Moyen-Orient et la Chine avant de conquérir "les assiettes" des Égyptiens. Arrivé chez les Hébreux, il prend ses lettres de noblesse en apparaissant dans la Bible. Mais ce long légume, très amer à l'époque, ne connaît vraiment le succès qu'au 17ème siècle.
Le concombre est l'un des légumes les moins caloriques avec 10 kcal/100 g, et pour cause, il est composé à plus de 96 % d'eau. Cette richesse en eau fait de lui le compagnon idéal d'un été frais et léger, car il est très désaltérant et participe à la bonne hydratation de l'organisme. Il renferme des minéraux et des oligo-éléments en quantité abondante, notamment du potassium (150 mg/100 g), du phosphore (23 mg/100 g) et du calcium (19 mg/100 g).
Pour tout juste 100 kcal, il est le champion toutes catégories de la densité minérale : 6 g alors que la moyenne des autres végétaux se situe aux alentours de 3 g ! Il est, par conséquent, un excellent dépuratif et diurétique. Avis aux estomacs bien accrochés : le jus de concombre consommé à jeun serait le meilleur des dépuratifs...

vendredi 25 juillet 2008

Une interview d'Abd Al Malik

A 33 ans, Abd Al Malik a déjà 5 albums à son actif (3 sortis avec son ancien groupe, les NAP, et 2 en solo), 1 livre sur son engagement spirituel, 2 Victoires de la musique dont celle de l’artiste masculin de l’année 2008 et il a été nommé Chevalier des Arts et des Lettres.
Ce libre-penseur qui a fait aimer le slam à toute la France revient (sur France Info dans la chronique de Daniel Schick) sur son engagement spirituel, sa jeunesse et son art.
Religion et couleur de peau.





Abd Al Malik et Brel





L'actualité



jeudi 24 juillet 2008

De l'émotion par Denise Desjardins

Denise Desjardins nous parle de l'émotion...

(extrait du DVD "De la révolte au lâcher-prise")

mercredi 23 juillet 2008

Les loups tremblent devant lui...

Ce soir, je retombe en enfance. Il y a 40 ans et 9 mois que cette forme est apparue sur cette planète. Timide, ne voulant pas prendre trop de place, elle s'est développée bien malgré elle. Depuis 2002, des transformations, des mues se sont réalisées et dernièrement une pupe s'est formée attendant l'imago... Et je vois le chemin parcouru et le chemin qui m'est proposé. Je remercie.
Me revient ce dessin animé en mémoire où je me prenais enfant pour Leo, le lion blanc... Cette nuit, se produira la métamorphose à minuit et demi !

Il n'a peur de rien
Les loups tremblent devant lui
Il tient des anciens
L'expérience de la vie
Mais il sait quand il le faut
Parler d'amour Léo...





«Un jour, j'ai fui le temps ..... Mais il m'a rattrapé ..... Pour me dire, que si 40 ans était la vieillesse de la jeunesse, 40 ans était aussi la jeunesse de la vieillesse ..... » Luc

La vérité absolue... avec Denise Desjardins

Née en 1923, ayant grandi en Algérie, artiste peintre jusqu'à son mariage, à trente-trois ans, avec l'explorateur et cinéaste Arnaud Desjardins, Denise Desjardins a suivi l'enseignement du maître indien Swâmi Prajnânpad, qui avait notamment su jeter des ponts entre yoga et psychanalyse. II lui fit comprendre que l'acceptation peut mener à la sérénité. Une attitude de vie qu'elle évoque dans plusieurs de ses ouvrages, notamment dans le dernier "La rage de l'absolu".

Entretien avec Denise Desjardins.
Patrice van Eersel - Avez-vous eu du mal à retrouver les discours de rage ? Quelles ont été vos propres rages ? Ont-elles définitivement disparu ?
Denise Desjardins - J'avais dans ma mémoire quelques souvenirs d'hommes que tenaillait cette soif d'absolu. Pour certains témoignages, j'ai regroupé des éléments appartenant à plusieurs personnes. Quant à moi, je me souviens de mon maître, Swâmi Prajnânpad, qui relevait avec une ironie affectueuse mon désir « absolu » de perfection. Perfection, perfection, disait-il, cherchez plutôt la paix. » En me demandant de ne pas dépasser ma mesure. Plutôt l'équilibre que le combat. Un combat qui se teintait pour moi de révolte lorsqu'il me conseillait répétitivement d'« accepter ce qui est » — ce que je considérais comme une fade résignation, de la faiblesse et du béni-oui-ouisme. Jusqu'à ce qu'il m'en donne la vraie signification : voir et connaître les faits, tout en changeant ce qui peut l'être, le reste étant à intégrer dans sa destinée. Mon parcours est donc allé de la démesure à l'acceptation de plus en plus complète, jusqu'au lâcher-prise.
Patrice van Eersel - Pourquoi n'avoir choisi que des rages d'hommes ? Les récriminations ou révoltes des femmes sont-elle strictement les mêmes que celles des hommes, ou l'expérience vous a-t-elle montré des spécificités féminines ?
Denise Desjardins - Le processus de remémorisation a surtout ramené en moi des exemples masculins. Mais certaines femmes ont un tempérament plus guerrier, qui sus-cite à la fois la révolte et la recherche exacerbée de l'absolu. Laquelle verse souvent dans l'exigence d'un amour absolu — attente sans cesse déçue. Comment pourrait-on espérer cet absolu de la part d'êtres situés dans le relatif ? Je livre d'ailleurs au début de l'ouvrage, et en tant que femme, ma propre exigence rageuse envers celui-là même que j'admirais et respectais totalement, Swâmi Prajnânpad.
Patrice van Eersel - Vos « révoltés de l'absolu », au fond, sont tous des croyants. Que diriez-vous à l'athée véritable qui ne peut pas concevoir que l'on croie une seule seconde à autre chose qu'à notre monde matériel ?
Denise Desjardins - Je lui dirais, selon ce qui m'a été enseigné et ce que j'en ai compris, qu'en vérité l'absolu n'est pas seulement un lointain concept irréalisable, mais qu'il peut se situer dans le temps présent. Si l'on ne se divise pas entre ce que l'on est, ici et maintenant (qui est une façon de définir le relatif), et ce qu'on devrait être (définition possible de l'absolu), on est à ce moment précis dans la non-dualité, dans l'unité, donc dans la vérité absolue.

(Extrait du catalogue de Nouvelles Clés)

dimanche 20 juillet 2008

François Couplan et la Phyto-survie...

En s'éloignant de la nature, l'homme n'a pas seulement perdu la connaissance des plantes, il a perdu le respect. C'est un drame ! Nous vivons actuellement dans un monde où le sacré n'a plus de place. il ne s'agit pas d'une notion abstraite, ésotérique ou religieuse, mais d'une logique de la vie sur terre basée sur cette constatation fondamentale : toute action entraîne des conséquences. Cela semble évident, mais nous l'oublions trop souvent. La nature est digne d'un respect absolu pour une raison très simple : la détruire, c'est se détruire soi-même. Ce qui est fort ennuyeux ! Que nous le percevions ou non, 1'o autre», quel qu'il soit, humain ou non, est notre complément. Il a donc autant de valeur que nous-mêmes. Son existence est sacrée. J'ai mis du long-temps à l'apprendre, mais la vie m'a démontré la validité de cette loi naturelle dans le concret du quotidien. Agir sans respect entraîne plus ou moins rapidement des désagréments qui peuvent aller jusqu'à la maladie et à la mort. Ce qui empêche la prise de conscience de cette relation de cause à effet est le temps qui s'écoule entre l'un et l'autre. Et notre indulgence envers nous-mêmes, car je suis persuadé que, dans le fond, chacun sait exactement ce qu'il en est. Mais nous sommes tout aussi loin de nous-mêmes que nous le sommes de la nature.

Pour mieux connaître François Couplan...

Le document de Pixiflore a été supprimé, désolé !

samedi 19 juillet 2008

Eric Edelmann ou le Un dans le numéro deux...

De Mangalam, l'ashram d'Arnaud Desjardins au Québec, nous est venu Eric Edelmann... En voici quelques citations :

« Aucune expérience ne doit être rejetée, tout doit être intégré et transformé. »
« La tradition est porteuse de sacré, de lumière, de conscience. »
« La vigilance, c’est la lime qui va vous permettre de limer un à un les barreaux de votre prison .»
« La présence du maître rend les choses dynamiques mais en accélération. »
« Quel que soit le point où vous êtes actuellement dans l’ensemble de la situation, c’est exactement ce point-là qui est votre point d’appui. »
« Que le transcendant puisse être dans un être humain, c’est ça le miracle. »
« C’est très important de connaître la règle du jeu. On a tous à jouer avec la même règle du jeu. »
« Ce que je vous souhaite, c’est d’approfondir votre relation à Arnaud (Desjardins), de vous ouvrir à ce qu’il a à donner, de lui permettre de donner ce qu’il a à donner… »
« C’est à nous de libérer le maître. »
« Sur quel terrain vous ensemencez votre pratique? La compréhension de l’enseignement, c’est vraiment très important. »
« Saisir les fenêtres d’opportunités qui s’ouvrent devant vous… je saisis, j’expérimente et je verrai après ce que cela donne. »
« L’essentiel, c’est cette connexion profonde – prendre le temps de descendre au plus profond du cœur – essayer de sentir cette présence. »
« Sans la bénédiction de la lignée, vous n’avez aucune chance de vous libérer…. Le mental est trop fort, le mental s’auto-cautionne. »
« Il faut essentiellement travailler ce qui nous coupe de l’être, du divin. »
« C’est curieux qu’un enseignement puisse être transformateur au niveau de notre être. C’est miraculeux. »
« Cette connexion avec le maître est une force additionnelle. On a un pouvoir beaucoup plus grand qu’on ne l’imagine. »
« Notre travail, c’est se prendre en flagrant délit de non communion. »
« Qu’est-ce qui a encore pouvoir sur moi ? »
« La gratitude envers votre maître va être un très grand moteur pour progresser, pour avancer. »


Arnaud Desjardins ajoute (en parlant de Swami Prajnanpad) : « Je peux témoigner d’une chose que je vérifie depuis 34 ans : l’aide du maître est aussi vivante et aussi précise 34 ans après sa mort que quand il était encore vivant. »

vendredi 18 juillet 2008

La routine ou un soleil derrière les nuages...

Un homme échappe à la routine et découvre un monde onirique...

Film de Cédric Babouche (2003)

jeudi 17 juillet 2008

Le loup blanc

Un enfant réussit à apprivoiser un gros loup blanc pour en faire sa monture... J'y vois également cette énergie animale qu'il s'agit d'apprivoiser et non pas de réprimer en lui coupant la tête...
Film de Pierre-Luc Granjon (2006)

mercredi 16 juillet 2008

A l'écoute de Ani Chöying Drolma


Ani Chöying Drolma est née au Népal en 1971. À 13 ans, elle a rejoint Nagi Gompa, un couvent bouddhiste situé sur les hauteurs de Katmandou. Grâce à son maître Tulku Urgyen Rinpoché, qui lui a enseigné la spiritualité bouddhiste, l’altruisme et le don de soi, Ani Chöying a décidé de se mettre au service des autres. Et de faire tout ce qu’elle peut pour promouvoir l’éducation des nonnes, pratiquement inexistante dans son pays. En 2000, son école, Arya Tara School, voit le jour, permettant aux jeunes nonnes d’étudier la littérature, les maths, les sciences, et bien sûr la philosophie bouddhiste. Pour financer son projet, Ani Chöying utilise sa voix. Grâce à sa musique qui mêle chants bouddhistes traditionnels et sonorités du monde entier, elle a conquis un public international...






Découverte réalisée grâce à Eveil impersonnel, allez voir pour en écouter plus...

mardi 15 juillet 2008

Matthieu Ricard et l'ego

Matthieu Ricard, en rencontrant le bouddhisme, a renoncé aux performances de la biologie pour baigner dans la légèreté de la non-importance de soi... Il nous parle de l'égo (extrait du magazine Psychologies de Juin 2008)

"Le bouddhisme m'a permis de me délivrer de l'illusion de l'ego"

« Dès ma première rencontre avec des sages du bouddhisme tibétain, j'ai été frappé par leur absence complète d'un sentiment d'importance de soi.
J'avais moi-même observé à quel point l'identification à un moi qui siégerait au coeur de mon être était source de vulnérabilité. Mais l'idée de se dégager de l'emprise de l'ego peut d'abord laisser perplexe, parce que nous croyons qu'il est notre identité fondamentale. Or c'est une entité imaginaire. L'expérience montre qu'il n'y a pas de moi statique, rien que des processus. L'ego illusoire est donc fondamentalement dysfonctionnel, car il est en porte-à-faux avec la réalité. Fondé sur une erreur, il est constamment menacé par la réalité, ce qui entretient en nous un profond sentiment d'insécurité. Conscient de sa vulnérabilité, on tente par tous les moyens de le protéger et de le renforcer, éprouvant de l'aversion pour tout ce qui le menace et de l'attirance pour tout ce qui le sustente. De ces pulsions d'attraction et de répulsion naît une foule d'émotions conflictuelles. Nous pourrions penser qu'en consacrant la majeure partie de notre temps à satisfaire et à renforcer cet ego, nous adoptons la meilleure stratégie pour atteindre le bonheur. Mais c'est faire un mauvais pari puisque c'est tout le contraire qui se produit. Car en vérité, nous ne sommes pas cet ego. Et s'en affranchir ne revient pas à extirper le coeur de notre être, mais simplement à ouvrir les yeux, à dissiper une erreur. »

lundi 14 juillet 2008

Métanoïa... par Karlfried Graf Dürckheim


Comment l'être se manifeste-t-il ? Sous quelle forme s'exprime-t-il ? Quels sont les critères nous garantissant que ce que nous considérons comme étant des expressions de cet être, ne sont pas des illusions ?

Un critère certain est le fait que notre être exige toujours de nous l'acceptation de la vie totale, telle qu'elle se présente, avec sa douleur et sa souffrance ; et que faisant fi de nos aspirations étroitement égoïstes, il ne tolère aucun repos, aucun arrêt ; bien au contraire, il exige que nous soyons toujours prêts à dépasser le devenu, et même prêts au lâcher-prise, à accepter la mort. L'être tend à un renoncement au moi et aux positions acquises. Ainsi exige-t-il de nous la grande conversion et transformation : la métanoïa [...].

K.G. Dürckheim, La percée de l'Être ou les étapes de la maturité, Le Courrier du Livre, Paris, 1971, p. 18.

dimanche 13 juillet 2008

Au fond de l'être, la sauvage nature... Vaudou

Je suis entré dans la forêt
A pas de loups...



Peur d'être attrapé, blessé
Envoûté par la magie noire...
Poursuivi par un sorcier
Je suis entré dans une mystérieuse clairière
Puis j'ai bu l'infâme potion
et suis tombé en léthargie.
Du ventre survient maintenant
la profonde transformation.
La bête est à l'affût
Prête à dévorer la nuit
Pour que saigne la lune nue
et qu'enfin s'écoule
De sa gangue, la vie.
Le loup-garou est là...
Dévorant sa proie
Pour nourrir la meute...

Rouge est dorénavant l'aube
Et un chemin se trace
Sur l'infini agrandi.


(souvenir d'un lying)

Un loup de Jules Supervielle

Voici un poème qui correspond au mystère qui a traversé ma semaine de travail de groupe et les lyings...

Fauve creusant la nuit solide
De ses griffes et de ses dents,
Ce loup sec a la langue fine
Affamé depuis cent mille ans.

Ah ! s'il broyait l'éternité
Et son équipage de morts
Cela ferait un grand bruit d'os
Par des mâchoires fracassés.

Il a percé l'ombre de pierre
A la recherche des pays
D'où lui vient cette faim guerrière
Qui le précède et qui le suit.

Le cœur roulé par les soleils
Et par les lunes épié
Il périra multiplié
Par le haut mal des univers.


Jules Supervielle (Gravitations)

samedi 12 juillet 2008

Le rock'n roll spirituel de Lee Lozowick

En communion avec Lee Lozowick
" Accept what is as it is here and now that's the practise"
" Accepter ce qui est, tel que c'est, ici et maintenant, c'est ça la pratique"


Extrait d'un film aux éditions Alizé Diffusion, sur la route avec Lee Lozowick qui fait ici un passage à la Gendronnière*. Lee fait partager une musique spirituelle... Le rock'n roll baul.
Les Bâuls, les fous en bengalî, sont des groupes de musiciens itinérants qui parcourent le Bengale, en chantant des chants religieux, et en mendiant pour assurer leur subsistance...
* : La Gendronnière est un domaine de 75 hectares dans la forêt, à 15 km au sud de la ville de Blois. Située en pleine nature au milieu d’un parc verdoyant, c’est un lieu idéal pour la pratique de zazen.

"J'ai senti la main de Dieu" par Ingrid Betancourt


Finalement, qu'est-ce qui vous a permis de tenir le coup ?

Ingrid Betancourt : Deux choses : la récitation du chapelet et la lecture de la Bible. Le chapelet parce que je savais que ma mère priait avec moi et parce que cela me permettait de me mettre dans le même état d'esprit que Marie : confiance et abandon. La lecture de la Bible parce qu'elle me permettait d'entendre la voix de Dieu. Pas d'une manière mystique, bien sûr, car je n'ai entendu aucune voix, ni reçu aucune apparition. Mais j'ai entendu la voix de Dieu d'une façon très humaine, très concrète. Grâce à sa Parole, j'ai eu la certitude que Dieu était avec moi et qu'il ne m'abandonnerait jamais.
J'ai compris qu'il y avait une voix qui parle au-delà du temps. Une voix qui me parle, à moi, aujourd'hui.
Pendant ma détention, j'ouvrais souvent les Écritures au hasard, notamment lorsque j'étais inquiète ou angoissée, et je tombais sur une parole qui m'était vraiment destinée, qui me rassurait, me donnait envie de continuer à vivre, à croire, à espérer.


(extrait du magazine La Vie du 10 juillet 2008)

vendredi 11 juillet 2008

Matopos

Dans un village africain, un jeune aveugle, victime d'une tempête, va être initié par une sage à surmonter ses peurs...

film de Stéphane Machuret
(grand prix du festival de Valenciennes 2007)

jeudi 10 juillet 2008

Voix de la bienvenue... de Pierre Dhainaut

J'ai de nouveau rencontré cet humble et grand poète qu'est Pierre Dhainaut. Je souhaite donc bienvenue au nouveau livre de Sabine Dewulf (aux éditions des Vanneaux) qui lui est consacré...
...Il a plu cette nuit,
c'est la première fois que je regarde,
jusqu'au silence qui résonne.

Sac, ressac, je ne juge pas,
l'instant demeure,
l'écume transparente.

Je m'interromps comme je parle,
en la marée,
chaque jour y a-t-il un jour de plus?

Le ciel n'est jamais vide, le sol nous porte,
on n'aperçoit aucun arbre,
on sait pourtant qu'ils sont proches.

Une marge, un rivage,
il n'y a de secret que le visible
épanoui...

4ème de couverture

C'est face à l'océan qu'il faudrait naître
afin que notre cri se mêle aux cris d'oiseaux,
au grand matin de la conscience, de la louange,
toujours nous serions disponibles. Une fois, une seule,
ici, fût-ce par tempête, avons-nous pris peur,
et la respiration, avons-nous cru pouvoir
la contenir ? Un appel sans frontière,
le monde, une arche, la mort s'y tiendrait à son rang...
Murs ou fenêtres lisses, étroits, est-ce encore
une chambre, dès que l'on y ramène un nouveau-né?
Nous n'osons pas le prendre entre nos bras :
l'arche est-elle autre part qu'en ce berceau
en ce sommeil de paix? Une force en émane,
la vie qui se donne à la vie plus qu'un rivage
aux vents perpétuels.


Ce livre contient une biographie du poète, une anthologie de poèmes et de textes ainsi que des photographies.

Nous contenons le Cosmos...


En souvenir de plusieurs soirées spectacles inoubliables avec Yves et Pascal.

IAM - COSMOS - Shurik'n Chang-Ti - Akhénaton
Mais en tant que médiateur entre le ciel et la Terre,
Régi par l'un et dépendant de cette dernière,
Notre tâche est d'assurer la liaison,
Mission non-remplie par la façon dont nous vivons...

mercredi 9 juillet 2008

Le mandala de l'Arbre du monde

ENVELOPPANT LA TERRE DE SES RACINES ET SE DÉPLOYANT DANS LE CIEL, L'ARBRE DU MONDE SYMBOLISE NOTRE FACULTÉ A TRANSCENDER NOS MODESTES ORIGINES ET À ATTEINDRE LA FÉLICITÉ CÉLESTE.
1. Contemplez l'Arbre du monde, si majestueux que sa canopée surplombe le jour et la nuit. Imaginez-le couvert de fruits, symboles des vertus offertes par le divin : l'amour, la compassion, la paix et la conscience de soi. Fort de la connaissance de cet arbre, vous êtes immensément privilégié. Gardez-le en vous, et vous accomplirez votre véritable destinée.

2. Sentez l'essence vitale de l'Arbre du monde, qui est à la fois matérielle et spirituelle, montez le long du tronc et des branches, absorbez-les en vous et circulez dans les canaux de votre esprit.

3. Même si une branche vient à casser, l'arbre reste debout. De la même manière, votre essence spirituelle est éternelle, et demeure, même lorsqu'un accident altère votre corps.

"Lorsque le vent de la pensée pure souffle dans ses feuilles,
l'Arbre du monde murmure le nom du divin."

(méditation moderne allemande)


extrait du très beau coffret "Atelier mandala" de Lisa Tenzim-Dolma aux éd. Solar

mardi 8 juillet 2008

Humeurs labyrinthiques

Voici un extrait du carnet de voyage que ma muse a réalisé après la traversée du labyrinthe de Chartres. Quelques pensées venues d'une marche sinueuse...

L'ange au cadran (Notre-Dame de Chartres)

Autre extrait du carnet de voyage :

lundi 7 juillet 2008

Le vol décortiqué de la mésange

Qualifié d'oscillant est le vol de la mésange bleue. En effet, son vol n'est pas rectiligne, et elle peut effectuer des virages très brusques. Voici quelques phases du vol de cet oiseau.

dimanche 6 juillet 2008

Voyage sanghatique à Chartres

En direct de chez Ned, des images du voyage à Chartres

Pour revoir le diaporama, actualiser la page ou appuyer sur F5

Le labyrinthe de la cathédrale de Chartres

Le labyrinthe de Chartres portait jadis en son centre une plaque de cuivre présentant des personnages de la mythologie grecque étroitement liés au motif du labyrinthe :
- Thésée, le héros, fils du roi Egée, victorieux du Minotaure au centre du Labyrinthe.
- Le Minotaure, le monstre à abattre, mi-homme, mi-taureau, né de l’union clandestine de Pasiphaé, épouse de Minos, roi de Crète, et de Poséidon, dieu des mers, transformé pour la circonstance en un taureau éblouissant. Le Minotaure dévorait tous les neuf ans sept jeunes filles et sept jeunes gens qui lui étaient livrés, sur ordre de Minos, par Egée, roi d’Athènes. Il vengeait ainsi la mort d’un des fils du roi Minos, tué à Athènes.
- Ariane, la bonne fée, fille de Minos et de Pasiphaé et amoureuse de Thésée : elle tint dans sa main le fil magique qui permit à Thésée de parvenir sans se tromper jusqu’au centre du labyrinthe conçu par l’architecte Dédale.
L’Eglise, au Moyen Age, avait donc le souci de ne pas effacer certains éléments païens des traditions antérieures et préférait les incorporer à son propre système, se les approprier : héros mythologiques, signes du zodiaque, chiffres symboliques, figures géométriques… Le labyrinthe en fait partie : symbole très ancien, il est présent dans toutes les traditions de tous continents. Ce n’est que plus tard que l’Eglise choisira d’éliminer ces traces païennes. Ainsi seront effacés des sols des églises la plupart des labyrinthes et ce, dès la fin du Moyen âge en marche vers la Renaissance, âge de la rationalité, des lignes droites et de l’esprit scientifique. Désormais, les labyrinthes se réfugieront dans des espaces purement ludiques, comme frappés d’insignifiance : dans les jardins, les foires et les jeux de société, le jeu de l’oie en particulier.

Mais revenons à Chartres : la longueur du labyrinthe est de trois cent soixante-dix coudées, ce qui correspond à la hauteur de la nef. Autre signe de la précision des calculs des architectes de l’époque : si on couchait le mur de la façade sur le sol, la rosace ouest se superposerait exactement au labyrinthe.
Celui-ci se compose de onze enroulements : onze précède douze, le chiffre de l’accomplissement, au centre. Le labyrinthe est inscrit dans un cercle, figure du Ciel, du monde divin. Une croix s’y dessine, formée par les interstices entre les enroulements : s’y croisent l’horizontalité de la matière, de l’humain, de la temporalité, et la verticalité de l’Esprit, de la transcendance divine, de l’éternité. Au centre de la croix, une rose à six pétales : le centre symbolise l’instant présent, à la jonction du temps et de l’éternité, de l’humain et du divin. Le chiffre 6 est celui de la création du monde (en 6 jours, dans la Bible) ; il précède le 7, symbole du repos divin et de la perfection, au cœur de la rose, laquelle est l’une des figures de la Vierge Marie, à qui est dédiée cette cathédrale.

Au Moyen Age, les pèlerins qui ne pouvaient se rendre à Jérusalem parcouraient les labyrinthes d’églises à genoux, jusqu’au centre qui symbolise aussi la Jérusalem céleste, le paradis retrouvé, celui qui achève et efface l’exil hors du paradis terrestre d’Adam et Eve.
A Chartres comme en d’autres cathédrales, c’est un chemin unique, sans impasses ni fausses routes, qui conduit au centre. N’est-ce pas là la marque de toute voie initiatique, en laquelle il s’agit simplement de s’engager en toute confiance, de se laisser porter dans la paix de l’esprit, avec dans le cœur la certitude que la pratique du chemin conduit immanquablement au centre, Ici et Maintenant ? Un centre auquel, du reste, toutes les circonvolutions de l’existence sont indissolublement liées...

Article écrit par Sabine

samedi 5 juillet 2008

De retour de Chartres, la crypte intérieure...

Cette rencontre avec la cathédrale Notre-Dame de Chartres a été vibrante. Ce matin, à côté de l'autel de la crypte, l'énergie a circulé de la tête aux pieds. Sous la terre, le corps a prié.
Etre juste le réceptacle de courants mystérieux... Qu'y a-t-il de commun entre le gothique, le roman ou le celtique ? La quête du centre par le coeur...

Les premiers chrétiens auraient édifié du IVe au XIe siècle des sanctuaires successivement dévastés par les flammes et/ou persécutions religieuses. Un vestige de muraille, généralement attribué à l'époque gallo-romaine, rappelle la première église, mais il ne subsiste rien de celle du VIe siècle, pas plus que de celle détruite en 858 par les Normands. Par contre la crypte de l'église carolingienne édifiée par Gislebertus au IXe siècle existe toujours. Elle porte le nom de caveau Saint-Lubin et se situe sous le chœur de la cathédrale actuelle, juste sous le maître-autel.

L'image de gauche montre le mur gallo-romain avec le plus ancien des piliers de la cathédrale, juste en face de l'autel (ci-dessus).

Thich Nhat Hanh : "Etre vivant, c'est un miracle !"

La pleine conscience nous aide à nous établir dans le moment présent... Qu'attendons-nous ?

vendredi 4 juillet 2008

jeudi 3 juillet 2008

Tuer avec un sourire... par Swami Prajnanpad


Extrait du livre de Colette Roumanoff intitulé "Les yeux de l'orpheline" (éd. Critérion) :
Swamiji m'a dit un jour : "Vous pouvez tuer quelqu'un avec un sourire plein d'amour sur votre visage, plein d'amour dans vos yeux. Réfléchissez bien à cela, vous pouvez tuer quelqu'un avec un sourire plein d'amour. Comment est-ce possible ?"

"Quoi de plus naturel que de tendre la main à quelqu'un qui se noie ? Et pourtant, Alain écrit : "On constate chez le sage un refus d'aider." Parole à méditer. J'ai vu une fois Svâmiji faire semblant d'être sourd et bête dans un entretien auquel il m'avait demandé d'assister. Il s'agissait d'une vieille dame anglaise, veuve d'un général indien dont elle avait été d'abord l'infirmière et qui élevait chez elle des tigres ou des panthères recueillies bébés dans la jungle avant de les envoyer dans des zoo. Cette dame, qui se sentait un droit de regard sur tout le quartier, avait demandé un rendez-vous à Svâmiji. Elle ne comprenait pas ce que nous, français, nous pouvions trouver à ce pandit indien. Elle ne l'a pas compris par la suite, car Swamiji a joué pour elle le rôle d'un vieillard tout à fait sourd (il lui faisait répéter les questions trois fois), à l'esprit lent (il ne comprenait pas et répondait à côté) et plutôt gâteux. aider, donner, tout donner. Oui, mais quand? A qui? Dans quelles circonstances?"

mercredi 2 juillet 2008

Accueillir un enfant

J'ai vécu cette aventure de l'accueil d'un enfant... Cette famille ressemble à la nôtre...En pensée avec toi, Daïrine...

mardi 1 juillet 2008

J'adore les haies...ces corridors biologiques



La haie est un vrai lieu de vie qui offre non seulement un abri sûr, mais aussi de la nourriture à toutes sortes d'animaux, son feuillage et ses épines les mettent à l'abri des intempéries, des regards indiscrets et des prédateurs. Les oiseaux, les mammifères et les invertébrés qui la fréquentent forment avec elle une chaîne alimentaire complète. On pourrait presque parler d'un écosystème. On compte en général (selon la diversité végétale de la haie) une centaine d'espèces différentes pour une longueur de 20 m de haie. (source : univers-nature).

Interview de Mathieu Ricard

Emission de la TSR, le 20 avril 2008 (25 min)