Du moment que le bonheur, c'est de vivre, on doit le trouver aussi bien dans la douleur que dans le plaisir et parfois jusque dans l'ennui.
C'est parce qu'on imagine simultanément tous les pas qu'on devrait faire qu'on se décourage, alors qu'il s'agit de les aligner un à un.
Si je perdais ma bibliothèque, j'aurais toujours le métro et l'autobus. Un billet le matin, un billet le soir et je lirais les visages.
L'inoubliable, c'est la beauté d'un visage souriant et serein.
L'instant n'a de place qu'étroite entre l'espoir et le regret et c'est la place de la vie.
Vivre, c'est naître sans cesse. La mort n'est qu'une ultime naissance, le linceul notre dernier lange.
Marcel Jouhandeau
Christian Bobin s'inspire de Marcel Jouhandeau :
Le petit bagnard du réel (4 min.)
Le petit bagnard du réel (4 min.)