La danse poétique et scientifique des abeilles butineuses. Hommage à la vie et à ses mystères à découvrir chaque jour...
Poursuivant mon œuvre, je vais chanter le miel aérien, présent céleste.
Je t’offrirai, à partir de tout petits êtres, un spectacle admirable.
Quand le soleil d’or a mis l’hiver en fuite, et l’a relégué sous la terre, quand le ciel s’est rouvert à l’été lumineux, aussitôt les abeilles parcourent les fourrés et les bois, butinent les fleurs vermeilles et effleurent, légères, la surface des cours d’eau.
Transportées alors par je ne sais quelle douceur de vivre, elles choient leurs couvées et leur nid, et façonnent avec art la cire nouvelle et composent le miel.
Virgile.
Géorgiques.
Poursuivant mon œuvre, je vais chanter le miel aérien, présent céleste.
Je t’offrirai, à partir de tout petits êtres, un spectacle admirable.
Quand le soleil d’or a mis l’hiver en fuite, et l’a relégué sous la terre, quand le ciel s’est rouvert à l’été lumineux, aussitôt les abeilles parcourent les fourrés et les bois, butinent les fleurs vermeilles et effleurent, légères, la surface des cours d’eau.
Transportées alors par je ne sais quelle douceur de vivre, elles choient leurs couvées et leur nid, et façonnent avec art la cire nouvelle et composent le miel.
Virgile.
Géorgiques.
Première partie de l'émission "sur les épaules de Darwin"
par Jean-Claude Ameisen
par Jean-Claude Ameisen
Vous qui n’avez pas d’autre proie
Que les parfums, souffles du ciel,
Vous qui fuyez quand vient décembre,
Vous qui dérobez aux fleurs l’ambre
Pour donner aux hommes le miel,
Chastes buveuses de rosée, […]
Ô sœurs des corolles vermeilles,
Filles de la lumière, abeilles, […]
Victor Hugo.
Les châtiments.