vendredi 30 novembre 2007

Les cinq éléments ou les 5 principes

Ces 5 éléments sont d'inspiration chinoise :

L'Elément Bois : A l'est dans le ciel, souffla le vent, et de sa tiède caresse à la terre naquit le Bois.
L'Elément Feu : Au sud, dans le ciel, naquit la chaleur, elle descendit sur terre et la féconda. De leur union surgit le Feu.
L'Elément Terre : Du ciel, le Zénith humide s'écoula lentement sur le sol, afin d'y engendrer la terre.
L'Elément Métal : Venant de l'ouest, dans le ciel, la sécheresse effleura la peau de la terre et engendra le Métal. Vents venus des steppes lointaines à la recherche de la sève vitale.
L'Elément Eau : Au Nord, dans le ciel, naquit le froid; descendant sur la terre, il engendra l'Eau. (L'Eau pour la Chine est plus synonyme de froideur et de glace que source de fertilité.)

Dans l'ancien Japon, on comptait aussi cinq éléments, les 4 éléments alchimiques : air, eau, feu et terre, et le vide.

jeudi 29 novembre 2007

Etre un avec l'autre...


Mais à travers la pratique d'une vraie dualité, la perspective s'inverse et ce moi disparaît en devenant tout. En tant qu'ego il y a effectivement amenuisement, effacement, disparition et simultanément il y a élargissement, vastitude, immensité. Vous découvrirez aussi que la dissolution de votre moi séparé entraîne votre perception du prochain dans une voie nouvelle : au fur et à mesure que l'ego se dissout, c'est également l'ego de l'autre qui se dissipe, même si lui n'en est pas conscient. Moins je me considère comme une entité solide, figée, séparée, restreinte, plus le monde qui m'entoure m'apparaît comme d'une part mouvant et d'autre part unifié. La réalité relative se révèle à la fois plus vive, plus intense, plus riche – et plus « irréelle » en ce sens qu'elle s'avère de moins en moins contraignante, de plus en plus fluide."
(extrait de "La Voie et ses pièges" de Arnaud Desjardins)

mercredi 28 novembre 2007

Arnaud Desjardins et Taisen Deshimaru

Yasuo Deshimaru (29 Novembre 1914 — † 30 Avril 1982), en religion Mōkudo Taisen, plus connu comme Taisen Deshimaru, était un maître bouddhiste zen japonais de l'école Soto. Il est le fondateur et le principal inspirateur d'une multitude de dojos et de groupes zen en Occident. Vous pouvez écouter Arnaud Desjardins nous parler de lui :

mardi 27 novembre 2007

L'eucharistie du "OM" avec Henri Le Saux

AUM :
« A » est le premier son, la première mesure qui correspond à l'état de veille, « U », la seconde, coïnciderait avec l'état de rêve, « M », la troisième, c'est l'état de sommeil profond. La quatrième mesure est, elle... sans mesure...

Le père Henri Le Saux (Swami Abhisiktananda) est né en Bretagne, à Saint-Briac, le 30 août 1910 et est décédé le 7 décembre 1973. Il est enterré en Inde.

Pendant sa retraite silencieuse à Mauna Mandir, Abhishiktananda écrivit un de ses étranges poèmes en prose, comme si cette prose ne pouvait contenir l’intensité de l’émotion. Une section de l’un de ces poèmes est un hymne à OM :

Le OM qu’entendirent nos rishis résonner en leurs âmes, quand ils descendirent au plus profond d'eux-mêmes,
plus profond que leurs pensées et plus profond que tous leurs désirs,
dans la solitude existentielle de l’Être.
Le OM qui résonne au bruit des feuilles frémissant sous le vent,
le OM qui mugit dans la tempête et gémit dans le zéphyr,
le OM qui rugit au torrent impétueux et le son très doux du fleuve qui descend paisible vers la mer,
le OM de la course des sphères au travers du firmament,
et le OM qui vrombit au noyau de l’atome.
Celui qui chante au chant des oiseaux,
celui qui se délivre aux cris des bêtes de la forêt,
le OM du rire des hommes et le OM de leurs sanglots,
le OM qui vibre en leurs pensées, et en tous leurs désirs,
le OM de leurs mots de guerre, d’amour ou bien d’affaires,
le OM que fait le Temps et l’Histoire en marchant,
le OM que fait l’Espace en entrant dans le Temps.
Ce OM éclata soudain tout entier en un coin de l’espace et en un point du temps,
en son indivisible plénitude,
quand au sein de Marie naquit Fils d'homme
le Verbe, Fils de Dieu.
(1)


1) 1er décembre 1956, Journal, p. 233.

Un tirage de carte... avec Jodorowski

Voir Alexandro Jodorowsky, dans un petit film, pour entrevoir nos cartes intérieures et mieux le découvrir :

lundi 26 novembre 2007

La maison écologique

Si je devais m'abriter, je construirai une maison écologique. Les solutions pour retrouver le contact avec des matériaux naturels sont de plus en plus nombreuses. L'émission suivante est un excellent résumé explicatif de ce qui peut se faire actuellement :

dimanche 25 novembre 2007

Détente du mental... ouverture du cercle

Le mental, un cercle de béton. Souplesse et compassion le fissure. En cette fin (ou début) de semaine, laissons-nous aller vers la détente. Elle nous attend dans sa spirale d'amour, les bras ouverts...

samedi 24 novembre 2007

Sous le Pont Mirabeau... Je demeure

Voici une mise en "forme" d'un poème de Guillaume Apollinaire.
Passent les jours et passent les semaines... le fleuve trace le temps et dans son lit accueille les instants où l'ineffable vérité demeure...

vendredi 23 novembre 2007

Coucher de Terre

Juste avant de s'endormir sur notre planète, voici un coucher de terre vu de la lune. Tout est mouvement vu de notre espace infini intérieur....

L'Arche et les Déluges

Voici trois extraits d'une superbe fable... la naissance des paradis terrestre et aquatique. Mais la terre se réchauffe lors du refroissement humain :



jeudi 22 novembre 2007

Il est parti... Le voilà...

Ce matin, lors d'une messe de funérailles, un poème a été lu. Je l'ai retrouvé et il est de William Blake :
Comme un voilier
Je suis debout au bord de la plage.
Un voilier passe dans la brise du matin,
et part vers l'océan.
Il est la beauté, il est la vie.
Je le regarde jusqu'à ce qu'il disparaisse à l'horizon.
Quelqu'un à mon côté dit : « il est parti !»

Parti vers où ?
Parti de mon regard, c'est tout !
Son mât est toujours aussi haut,
sa coque a toujours la force de porter
sa charge humaine.
Sa disparition totale de ma vue est en moi,
pas en lui.

Et juste au moment où quelqu'un près de moi
dit : «il est parti !»
il en est d'autres qui le voyant poindre à l'horizon
et venir vers eux s'exclament avec joie :
«Le voilà !»

C'est ça la mort !
Il n'y a pas de morts.
Il y a des vivants sur les deux rives.

"La vision libre du sujet et de l'objet" par José Le Roy

J'ai presque terminé la lecture du livre intitulé "s'éveiller à la vacuité" de José Le Roy et j'ai craqué pour un extrait de texte, qui est long mais bon...
Voici le début :
"Pour s'éveiller à la connaissance de soi, il faut en effet opérer un certain geste intérieur qui est tout simplement un désintéressement du monde. Ce désintéressement, je l'entends au sens kantien du terme, c'est-à-dire comme une sortie de l'emprise du moi sur la perception. Il faut libérer le regard du couple sujet/objet pour apprendre à nouveau à voir le monde et les objets sans projeter sur eux des désirs, des attentes, des peurs, des concepts...."
Lire la suite

mercredi 21 novembre 2007

"Voir un univers dans un grain de sable" par William Blake

Voici un poème mis en images et en musique, une vague entre l'immanence et l'impermanence, de William Blake.

Voir un univers dans un grain de sable

si vous souhaitez lire le texte

mardi 20 novembre 2007

Alexandro Jodorowski...

J'ai sélectionné les passages de l'émission de France Inter (du 16 novembre 2007) dans laquelle on peut entendre l'intrigant personnage nommé Jodorowski accompagné de Michel Piccoli :

morceaux choisis de l'émission "On aura tout vu" (15 min):





A la découverte de l'énergie vitale

A la recherche de l'harmonie et de l'équilibre énergétique, le chemin me guide à la découverte de l'énergie primordiale, du flux mystérieux de la vie. (Ci-joint, un extrait du film de Guido Ferrari, "l'énergie vitale" )

lundi 19 novembre 2007

Cinq fruits et légumes.... pour créer !

Actuellement, il est dit aux enfants de manger cinq fruits et légumes par jour... mais avant de les déguster, ils peuvent jouer avec et créer un monde plein de surprises !

Le bouddhisme et l'occident... par Matthieu ricard

Ci-joint, l'un des deux films (47 min. en cinq parties) de Guido Ferrari dans lequel il s'entretient avec Matthieu Ricard. "Vivez intensément !" est devenu le leitmotiv de l’homme moderne. Une hyperactivité compulsive dans laquelle il ne faut pas qu’il y ait le moindre passage à vide, de peur de se retrouver avec soi-même. Peu importe le sens, pourvu qu’on ait l’intensité. Un véritable sentiment de plénitude associé à la liberté intérieure offre lui aussi une intensité de chaque instant, mais d’une qualité toute autre. »





dimanche 18 novembre 2007

L'étude de "soi-même"... vers l'illusion du "moi"

L'émission sagesses bouddhistes avec comme invité Gérard Pilet (moine zen, proche disciple de Deshimaru, professeur de philosophie,membre de l ’Association Zen International (AZI) et enseignant au dojo de Paris) était bien intéressante. La voici à voir ou à revoir !

samedi 17 novembre 2007

Ramana Maharshi et l'expérience de la mort

Durant la bonne cinquantaine d’années qu’il vécut à Tiruvannamalai, Bhagavan Shri Ramana Maharshi reçut la visite de nombreuses personnes venues de toutes régions
de l’Inde ainsi que de l’étranger, à la recherche d’un guide spirituel...Il écrivit très peu durant ces années,mais un grand nombre des conversations qu’il a eu avec ses visiteurs ont été retranscrites par certains de ses proches disciples et ensuite
publiées par l’ashram :

EXPERIENCE DE LA MORT A L’AGE DE 16 ANS
C’était environ six semaines avant que je ne quitte pour de bon Madurai qu’un grand changement se produisit dans ma vie. Ce fut très soudain. J’étais assis seul dans une pièce du premier étage dans la maison de mon oncle. J’avais rarement été malade jusqu’ici et ce jour en particuliers, rien n’indiquait une altération de ma santé, mais, tout à coup, une soudaine et violente peur de la mort me saisit ; il n’y avait rien à cet instant qui la justifiait et je ne cherchais pas non plus à l’interpréter ou à en rechercher la raison. Je pensais seulement : « Je vais mourir » et commençais à réfléchir : «Que vais-je faire ?».
Il ne me vint pas à l’idée de consulter un docteur ni mes parents ou amis, je sentais que je devais résoudre le problème moi-même ici et maintenant. Par le choc de la peur, mon esprit se tourna vers l’intérieur et je me suis dit mentalement sans véritablement articuler les mots : « maintenant la mort est là, qu’est ce que cela signifie ? Qu’est-ce qui meurt ? ». C’est ce corps qui meurt et, aussitôt, je mimais sous forme de mini drame l’apparition de la mort : je m’étendais les membres étirés et raides et imitais un cadavre et, de façon à donner plus de réalité à la recherche, je retins ma respiration et maintins mes lèvres bien fermées pour qu’aucun son ne puisses’échapper, pas même le mot « Je ». Alors je me suis-je dit : « ce corps est mort, il va être transporté au champs de crémation et, là, être brûlé et réduit en cendres ; mais avec la mort de ce corps, suis-je mort ? ». Ce corps est silencieux et inerte, mais je sens la pleine force de ma personnalité et même la voix du « Je » à l’intérieur de moi indépendamment de lui. Ainsi, je suis l’esprit qui transcende le corps ; le corps meurt, mais l’esprit qui le transcende n’est pas touché par la mort ; cela signifie que je suis l’esprit immortel. Tout cela n’était pas pensée obscure mais lumière qui brillait comme vérité vivante et que je percevais directement presque sans mécanisme de pensée.
« Je » était quelque chose de très réel, la seule réalité de mon état présent, et toute l’activité consciente en relation avec mon corps était centrée sur ce « Je ». Depuis, et de façon continue, le « Je » ou « Soi », comme par une puissante fascination, dirige son attention sur lui-même.
La peur de la mort a disparue une fois pour toutes depuis lors, et l’absorption dans le Soi se maintient sans interruption. D’autres pensées peuvent aller et venir comme des notes de musique, mais le « Je » persiste comme la note (sruti) fondamentale qui sous tend les autres notes et se mélange à elles. Que le corps soit engagé à parler à lire ou à toute autre activité, je demeure toujours centré sur le « Je ». Avant que ce changement ne survienne, je n’avais pas de perception claire du « Soi » ni n’étais attiré consciemment vers lui, je ne ressentais pas non plus d’intérêt direct et perceptible pour lui, encore moins une inclination à demeurer en permanence en lui.

Conception et Composition : Sri Ramanasramam / Traduction française : Eleonore Braitenberg

vendredi 16 novembre 2007

Les templiers

L'Ordre du Temple était un ordre religieux et militaire international issu de la chevalerie chrétienne du Moyen Âge, ses membres étaient appelés les Templiers.



Voici un autre extrait du film de Guy Tarade : "Les templiers, l'arche d'alliance"

Un moment d'éveil partagé...


J'ai connu des moments d'éveil. Ils ont un goût, une saveur qui tétanise les habitudes et qui laisse des marques dans l'inachevé... En voici un que nous partage Jean :
"Le lendemain matin, au réveil, je n’étais plus là. Une sorte de globalité pointait directement vers un non-état naturel. Une lucidité silencieuse accompagnait ce qui se faisait, gestes et paroles. Dans un premier temps, ce qui se déployait attirait les derniers résidus de la personne que je croyais être, jusqu’à perdre tout aspect concret. Plus rien n’avait besoin de se justifier en ceci ou en cela. La tranquillité de la présence se suffisait à elle-même. Pendant près d’une semaine, s’est manifestée la véritable nature de l’Eveil, sans division, sans différenciation. Pleinement disponible à l’instant présent, tout se faisait sans acteur, s’épanouissait dans l’hospitalité de l’être entier. Il faut avoir vécu cette activité non commandée, cette attitude innocente et réceptive, pour savoir, corps et âme, ce que veut dire la source du non-agir et la résorption spontanée au sein d’une lucidité silencieuse. Cet abandon à la béatitude, sans requête et sans exigence, s’exprime dans le seul fait d’accueillir, sans que personne n’accueille ; il y a juste accueil ! Cette véritable compréhension s’établit dans le non-savoir..." Jean
Vous pouvez lire l'ensemble du texte sur Eveil Impersonnel

jeudi 15 novembre 2007

soufisme en Inde et en Turquie... la tolérance

Le but de la technique du soufi, la contemplation, est la Connaissance, qui lui permet d'atteindre Dieu: "Qui se connaît soi-même connaît son Seigneur".
La discipline de vie est une caractéristique du soufisme (voir historique), le détachement du monde matériel également. Le soufisme propose un chemin initiatique, sous la conduite d'un maître. La méditation tient une large part dans la pratique soufie, ainsi que la contemplation, la prière collective, et le samâ ou "concert spirituel du ciel" réunissant le chant, la musique et la danse.
Les saints soufis sont parfois restés très méconnus, car ils ont dû cacher leurs expériences mystiques contraires à la conception musulmane de leur vivant, sous peine d'emprisonnement et d'exécution. Ici, le Saint persan Khwaja Moinuddin Chisty (vénéré par les musulmans et par les hindous) et le grand poète Rumi sont cités :

mercredi 14 novembre 2007

Du Chaos à la Forme

Issu du magnifique DVD "Genesis", la naissance de la forme...

mardi 13 novembre 2007

Petit Mémo Philo... Tirons les cartes

J'ai découvert au salon Marjolaine, un très beau jeu de cartes, pour tout âge et tout instant. Je vous laisse tirer quatre cartes (laissez votre souris sur le recto de la carte):

cartecartecarte
carte

Tu es là où il est bon que tu sois... Jonathan le goéland

Etes-vous prêt(e)s à vous relever après avoir pris la tasse, à voler dans l'espace d'amour, à voir les étoiles de la vie en plein jour. Asseyez-vous pour trois extraits d'un film sans personnage... Jonathan Livingstone le goéland :


lundi 12 novembre 2007

Les problèmes de la vie quotidienne... une voie d'Amour

Pour mes 200 messages depuis le début de ce blog, je vous laisse aujourd'hui entrer dans cette voie d'Amour dont nous parle Arnaud Desjardins. Instant après instant... nous sommes disciples de la vie dans laquelle l'Amour est à dé-couvrir (5 min).

Une voie d'amour





dimanche 11 novembre 2007

Le coucher de soleil rouge cerise

De retour du Salon Marjolaine à Paris, je voulais vous faire partager la beauté d'un livre d'enfant aux éditions sarbacaneRouge cerise, c'est l'histoire d'un petit garçon qui se pose plein de questions sur son avenir, le monde qui l'entoure, la nature... Cet album lance un signal d’alerte qui dit : attention, le monde est beau, enchanteur mais aussi fragile. Les guerres, les pollutions et la folie des hommes capables de toutes les bêtises peuvent anéantir la joie, la nature, la vie… Pour le moment, la vie est là, les oiseaux chantent... mais pour combien de temps ?
"Comme c'est beau les fleurs
des cerisiers en fleurs
d'un rose si tendre au printemps.
est-ce qu'un jour
il n'y en aura plus ?"

La voix de la nature à travers Yves Paccalet et Pierre Rabhi

Nous avions déjà écouté les voix de Yves Paccalet et de Pierre Rabhi. Je suis content maintenant que vous puissiez les voir parler...

samedi 10 novembre 2007

Histoire d'une naissance...

"Etre vivant c'est tisser une histoire entre un début dont on ne se souvient plus et une fin dont on ne connaît rien"

jeudi 8 novembre 2007

Michel, archange de la justice divine

• Le Jugement dernier de Hans Memling (Belgique, X siècle, musée Memling à Bruges) : cette peinture sur bois représente le Christ (vêtu d'une ample cape rouge) en majesté, assis sur un arc de lumière qui relie le ciel à la terre ; ses pieds reposent sur une sphère ocre doré. Entouré d'anges, de saints et de patriarches, il lève la main droite en signe de paix. La partie inférieure du tableau montre une terre nue de laquelle émergent les corps nus des ressuscités pour le Jugement dernier. Parmi eux, à gauche, un ange en aube blanche et, â droite, trois diables noirs.Debout au centre de la multitude, saint Michel en armure rutilante pèse les âmes. De par sa position centrale, située dans le prolongement de celle du Christ, Michel apparaît comme le bras de Dieu, aussi soucieux de pardon que de justice, comme en témoigne son mouvement ébauché vers la balance, dont on peut supposer qu'il sert à influencer la pesée pour le salut d'un plus grand nombre d'âmes.
Vainqueur du Mal personnifié par un « dragon », l'archange Michel — dont le nom signifie : qui est comme Dieu — est aussi très logiquement considéré comme le « chef des armées de Yahvé », au sens le plus Iarge du terme : celui qui protège (Michel n'est-il pas aussi désigné comme étant le prince d'Israël ?), qui guide et qui combat...
Extrait du livre de Philippe Olivier, Les Archanges

mercredi 7 novembre 2007

Fabrice Midal, un bouddhiste occidental

Je vous ai déjà parlé de Fabrice Midal.
Voici une émission de France Culture, For intérieur, où il dévoile son parcours et parle du bouddhisme et de son maître Chogyam Trungpa (le blog Just' Attitude en donne souvent des extraits)...
Première partie (26 min)




deuxième partie (18 min)





Puis, pour l’anniversaire des 20 ans de la disparition de Chögyam Trungpa, Fabrice Midal lui rend hommage :

mardi 6 novembre 2007

En chanson avec Lee lozowick

"Dans la musique baul, le maître ou gourou est la source du yoga et de l'énergie de transformation.Il travaille donc aux côtés de ses élèves musiciens lors des représentations. Les paroles elles-mêmes ne paraîtront guère différer de poèmes d'amour ordinaires, si bien qu'un auditeur non formé ne décèlera jamais un message spirituel ou métaphysique dans les textes des chansons. Néanmoins, une personne au fait de la tradition spirituelle comprendra, si elle écoute les paroles, qu'elles communiquent des informations importantes du point de vue de la voie ; elle commencera à entendre le message codé présent dans les textes comme, jusqu'à un certain point, dans la musique elle-même." (Eloge de la folle sagesse de Lee lozowick)

Des pommes bio et des antioxydants...

"Je voudrais seulement montrer dans ce chapitre que le chemin vers le Soi (atman) est d’abord barré par les fonctionnements anormaux de notre psychisme. Aux yeux du sage, nous sommes tous des aliénés. En effet, l’éducation que nous avons reçue a essentiellement consisté à nous imposer comme but, parfois paré du beau nom d’«idéal», d’être un autre que nous-mêmes.
Petit pommier, si tu veux être un vrai homme, il faut que tu produises des oranges (la couleur est plus belle), des mangues (tu montreras que tu n’es pas n’importe qui) ou des cerises (il y en a tellement plus par arbre à chaque printemps), pas des pommes"
(A. Desjardins, les chemins de la sagesse).

Je ramasse et cueille les dernières pommes du jardin souvent ornées de feuilles d'or... et voici le résultat de deux études :
1– Que ce soit sur le comptoir ou dans le frigo, le pouvoir antioxydant des fruits et des légumes serait bien préservé. C’est ce qu’indiquent les résultats d’une étude récemment menée par des chercheurs belges qui ont acheté une grande variété de produits frais chez un grossiste de la région de Liège. Ils ont ensuite vérifié l’évolution de leur teneur en composés antioxydants durant leur conservation dans des conditions similaires à celles que l’on trouve à la maison. Selon les résultats, les fruits et les légumes conservent très bien leur pouvoir antioxydant durant l’entreposage, et ce, même si leur apparence fait douter de leur absolue fraîcheur. La teneur de certains fruits et légumes en composés antioxydants s’est même accrue durant cette période, rapportent les auteurs de l’étude.
2- Menée pour dresser le « portrait antioxydant » des huit variétés de pommes les plus populaires au Canada, une étude a démontré que c’est la pomme Red Delicious qui contient le plus de flavonoïdes – ces antioxydants réputés efficaces pour prévenir certains cancers. Il a été observé que, peu importe la variété, la pelure de la pomme contient nettement plus d’antioxydants que la chair. Le flavonoïde qu’elle contient en plus grande quantité est la procyanidine B2. Elle représente, en moyenne, 60 % des antioxydants contenus dans la pelure et 56 % de ceux retrouvés dans la chair. L’épicatéchine est le deuxième antioxydant le plus abondant dans ces pommes.


sources : site "passeport santé"

lundi 5 novembre 2007

"Swami Prajnanpad et le sentiment de dualité" par Denise Desjardins


Je viens de terminer le livre de Denise Desjardins dont je vous livre cet extrait, qui nous transmet la sagesse de Swami Prajnanpad (dit Swamiji) :

Dualité et sentiment d'Unité selon l'enseignement de Swami Prajnanpad.
Ainsi Swâmiji disait-il que l'unité est inséparable de la dualité. Laquelle est la vie. « En apparence, c'est la dualité qui existe... Chaque chose a deux aspects et la réalité telle qu'elle apparaît est dualité. ». D. Roumanoff, op. cit., tome II.
Le monde fonctionne par le biais des paires d'opposés : comme un balancier qui passe d'un pôle à l'autre, il est constant changement. La dualité se retrouve partout. En moi également lorsque je me vois passer de l'attraction à la répulsion, aimant ceci, détestant cela. Dès que j'aime, je m'identifie, je crois que l'autre est comme moi, qu'il va penser, se comporter comme moi ou suivant mes souhaits, d'où désillusion presque inévitable. Souffrance s'ensuit. Selon les mots de Swâmi Prajnânpad « La dualité vient de penser que l'autre est comme moi. »
Si, au contraire, je n'aime pas, ou si quelqu'un (ou quelque chose) n'est pas de mon goût, je refuse. Je rejette l'interlocuteur, je m'oppose parfois violemment à ses dires ou je boude la situation. Je me sépare de ce qui existe. En somme, j'oscille entre deux réactions : celle de séparation et celle d'identification. Laquelle n'est qu'une déformation de mon profond désir d'unité. Signe donc que je - ce moi limité, conditionné, condamné à se sentir presque toujours séparé - pressens obscurément la vérité de la non-séparation. Et, pour me plier à ce message informulé, je vais tenter désespérément, afin de rejoindre cette unité, de m'emparer de toutes choses, y compris des êtres humains que j'aime et avec lesquels je veux parfois me fondre. Ainsi naissent à la fois le désir de posséder, l'espoir d'y parvenir, et la peur d'échouer ou de perdre. Une insécurité quasi permanente où l'on essaie d'abolir la séparation par la possession. Mais l'état d'unité ne saurait se conquérir par un acte physique, qu'il soit suscité par une nostalgie de la bienheureuse osmose vécue durant la vie foetale ou par le désir de fusion avec l'objet aimé. L'unité ne peut être trouvée qu'au sein d'un mode de perception différent, un autre état d'être.
Ce n'est pas moins d'amour, mais un amour différent, détaché de toute attente, libre de l'identification à l'autre et de l'annexion amoureuse, comme des vieux mécanismes relationnels avec leur kyrielle de jugements, comparaisons, répulsions et attractions, autant de voiles qui recouvrent et cachent la réalité. Bref, libre de l'ego... Une forme d'amour et d'union dont, certes, nous rapproche la pratique de l'acceptation. Mais seule une totale adhésion à « ce qui est tel que c'est » (ce qui suppose une réconciliation intérieure) permettra de connaître cette exceptionnelle qualité de relation nommée sentiment d'unité. Lequel n'a rien d'une notion abstraite. Reste à tenter de l'éprouver, d'en voir la difficulté et de déceler nos obstacles particuliers.

En dépit de la subtilité de la chose, chacun de nous a très probablement connu un avant-goût de ce moyen particulier d'entrer en contact avec le monde extérieur. Bien que nos activités se déroulent dans la dualité, certains instants privilégiés peuvent soudain nous projeter momentanément dans cet état d'union : par exemple lorsque nous sommes profondément absorbés dans une occupation qui nous passionne et à laquelle, bien sûr, nous adhérons complètement...

(extrait du livre de Denise Desjardins, "Conteurs, Saints et Sages")

Swami Prajnanpad nous est présenté dans cet extrait vidéo (en anglais)

samedi 3 novembre 2007

Le printemps est déjà dans l'automne...

Pendant que les bourgeons se préparent et que les feuilles tapissent de lumière les nuits plus longues, fleurit encore le topinambour (leur saveur, considérée par certains comme très agréable se rapproche de celle des fonds d'artichaut ou des salsifis).
Arnaud Desjardins (Les chemins de la sagesse)

Pour une meilleure connaissance... de la nature !

En complément des reportages sur les auxilliaires du jardin (voir les vidéos ci-dessous), voici un article extrait du dernier numéro de la revue "les 4 saisons du jardin bio". Comment prendre conscience du fossé qui nous sépare de notre "nature" ?
Pesticides contre coccinelles :
« Il s'agit de nouveaux insectes, des mutants !Traitez avec Enselt J. » a répondu un vendeur à un enquêteur qui lui montrait une larve de coccinelle, au cours d'un sondage visant à tester les conseils prodigués aux jardiniers. Les résultats de cette enquête, menée dans 160 points de vente bretons, sont consternants. A 80%, les vendeurs des hypermarchés conseillent les herbicides chimiques pour désherber un fossé, malgré des arrêtés préfectoraux interdisant ces traitements pour protéger l'eau. Et à 67 %, ils conseillent un insecticide pour tuer les larves de coccinelles ! Seules les jardineries signataires de la charte "Jardiner au naturel" (Lisa, GSB), qui forment leur personnel au jardinage bio, apportent un réel "plus" en termes de conseils.

vendredi 2 novembre 2007

Moines en laboratoire


Peut-on mesurer scientifiquement l'effet de la méditation sur l'activité cérébrale et émotionnelle ? En testant des moines bouddhistes en laboratoire, les neuroscientifiques s'aventurent aux frontières de la science et de la spiritualité.


Une vidéo de 10 minutes nous montrant la relation entre science et méditation (extrait d'un documentaire d'arte intitulé "les moines en laboratoire")

Matthieu Ricard et la présence éveillée (1 min.)




jeudi 1 novembre 2007

Une pensée de coeur pour Catherine Harding

Dans cet extrait vidéo, Douglas Harding propose à Catherine Harding de raconter son expérience (spirituelle). Je vous laisse écouter sa douce voix et ses paroles qui j'espère vous pénétreront.
"Douglas ! Je remercie Dieu de m’avoir accordé le privilège d’être ta femme. Tu as été, tu es et seras toujours mon mari bien aimé. Mon amour pour toi est infini. Tu as quitté ton corps mais Ici, dans mon cœur, nous sommes UN plus que jamais et à jamais."