Le biologiste-écrivain raconte comment Jésus est entré dans sa vie dans un moment de grande solitude et de dépression. Il décrit comment Jésus, Dieu fait homme, l'a inondé de bonheur.
Le Christ est entré dans mon existence à un moment très difficile. J'ai perdu ma mère dans des conditions pénibles. Mon père est mort. Tout mon environnement familial a disparu. J'étais célibataire, sans enfant et cet état m'a soudain pesé. Se sont greffées de grandes difficultés dans mon travail et je suis rentré dans un état dépressif qui n'a fait que s'aggraver.
À ce moment-là, j'ai rencontré Jésus avec un corps d'homme, un Dieu fait homme. J'étais seul un soir dans une chambre d'hôtel et j'ai été inondé d'un état de bonheur d'une grande intensité, inconnu pour moi jusqu'alors. C'était une rencontre avec quelqu'un de plus grand que moi. J'ai été pris et immergé dans un océan de bonheur... Trois sentiments m'ont enveloppé : amour, paix et joie.
"La passion de ma vie, c'est Dieu"
J'avais déjà connu cette impression d'être au ciel mais je n'avais jamais connu une telle intensité et une telle durée. Moi, qui priais de toutes mes forces pour sortir du trou, le Seigneur m'a dit un jour : "Allez, cela suffit, j'en fais mon affaire !". Ce n'était pas une conversion car j'ai toujours eu la foi. Mais ce fut un retournement complet et une libération par rapport à tout ce que j'avais reçu, petit, de culpabilité. Celle-ci a complètement disparu, remplacée par une sorte d'exigence morale d'un rang supérieur. Ma relation avec les autres a complètement changé. Je ne peux pas vivre si j'ai un problème avec quelqu'un. Il faut absolument que je le règle. Avant, je ne voyais rien, je volais comme le Concorde à haute altitude.
On m'a demandé quelle était la passion de ma vie, si c'était par exemple la botanique. Non ! la passion de ma vie, c'est Dieu. Tout ce que je vis est sous sa lumière et j'ai le sentiment qu'il m'a fait naître à la liberté.
Le conflit entre science et foi est aujourd'hui dépassé. Nous avons la chance que, dans le christianisme, on accepte que des historiens, des spécialistes, des archéologues travaillent sur les textes sacrés, en aient une approche scientifique, ce qui nous donne un regard nouveau sur la manière de les recevoir. Elle éclaire la question du sens, de la destinée humaine, des fins dernières. La science apporte beaucoup d'explications, mais ne supprime pas le caractère sacré des textes. Les physiciens qui font de la physique quantique disent qu'on ne peut pas percevoir le réel au moyen de la science. Il y a un autre réel, au-delà de nos sens et de nos instruments, qu'on ne peut pas percevoir. On peut mettre dans ce réel tout ce qu'on voudra.
Le botaniste Jean-Marie Pelt était un fervent écologiste. Il vient de nous quitter ce mercredi à l'âge de 82 ans.
Le Christ est entré dans mon existence à un moment très difficile. J'ai perdu ma mère dans des conditions pénibles. Mon père est mort. Tout mon environnement familial a disparu. J'étais célibataire, sans enfant et cet état m'a soudain pesé. Se sont greffées de grandes difficultés dans mon travail et je suis rentré dans un état dépressif qui n'a fait que s'aggraver.
À ce moment-là, j'ai rencontré Jésus avec un corps d'homme, un Dieu fait homme. J'étais seul un soir dans une chambre d'hôtel et j'ai été inondé d'un état de bonheur d'une grande intensité, inconnu pour moi jusqu'alors. C'était une rencontre avec quelqu'un de plus grand que moi. J'ai été pris et immergé dans un océan de bonheur... Trois sentiments m'ont enveloppé : amour, paix et joie.
"La passion de ma vie, c'est Dieu"
J'avais déjà connu cette impression d'être au ciel mais je n'avais jamais connu une telle intensité et une telle durée. Moi, qui priais de toutes mes forces pour sortir du trou, le Seigneur m'a dit un jour : "Allez, cela suffit, j'en fais mon affaire !". Ce n'était pas une conversion car j'ai toujours eu la foi. Mais ce fut un retournement complet et une libération par rapport à tout ce que j'avais reçu, petit, de culpabilité. Celle-ci a complètement disparu, remplacée par une sorte d'exigence morale d'un rang supérieur. Ma relation avec les autres a complètement changé. Je ne peux pas vivre si j'ai un problème avec quelqu'un. Il faut absolument que je le règle. Avant, je ne voyais rien, je volais comme le Concorde à haute altitude.
On m'a demandé quelle était la passion de ma vie, si c'était par exemple la botanique. Non ! la passion de ma vie, c'est Dieu. Tout ce que je vis est sous sa lumière et j'ai le sentiment qu'il m'a fait naître à la liberté.
Le conflit entre science et foi est aujourd'hui dépassé. Nous avons la chance que, dans le christianisme, on accepte que des historiens, des spécialistes, des archéologues travaillent sur les textes sacrés, en aient une approche scientifique, ce qui nous donne un regard nouveau sur la manière de les recevoir. Elle éclaire la question du sens, de la destinée humaine, des fins dernières. La science apporte beaucoup d'explications, mais ne supprime pas le caractère sacré des textes. Les physiciens qui font de la physique quantique disent qu'on ne peut pas percevoir le réel au moyen de la science. Il y a un autre réel, au-delà de nos sens et de nos instruments, qu'on ne peut pas percevoir. On peut mettre dans ce réel tout ce qu'on voudra.
Le botaniste Jean-Marie Pelt était un fervent écologiste. Il vient de nous quitter ce mercredi à l'âge de 82 ans.