Sous un titre qui fait penser à une somme théologique, "L'infini en toute vie", se cache un livre qui nous entraîne, par la médiation de la marche en montagne, vers les sommets de la pensée mystique. Philippe Mac Leod vit dans les Pyrénées, près de Lourdes. Dans ces lieux inspirés et sur ces pentes sauvages, il n'est pas venu chercher la tranquillité, mais « la lumière du réel, la source du vivant, la palpitation du monde ». Sa passion pour « tout ce qui élève et grandit » lui fait arpenter la montagne sans se lasser.
(extrait du journal Ouest France du 20 juin 2008)
"Le coeur pur dont parlent les Béatitudes, celui qui voit Dieu, n'est autre que ce coeur lavé, clarifié, rendu à sa virginité. L'aveuglement, l'obscurité renvoient toujours à la pesanteur, à l'opacité de la confusion. L'esprit délie, allège. Il ne rend pas seulement la vision possible, il est lui-même la vision : un frémissement de tout l'être, comme le vent dans les lourdes frondaisons, un tremblement lumineux, une sorte de surcroît d'être qui se traduit immédiatement par une joie pleine et muette.
C'est par le fond que remonte la lumière, par une libération de la source, de la vie du Ressuscité qui sourd en nous. L'esprit n'est pas un au-delà de nous-mêmes, mais la fine pointe de notre nature, l'éclat le plus vif de la chair parvenue à son plein achèvement. La Résurrection n'est alors plus très loin. Dans une sorte de continuité, de lumière qui grandit à mesure que nous gravissons les dernières marches. "
(extrait du magazine "La Vie" du 15 mai 2008)
Ecrivain, Philippe Mac Leod, né au Maroc en 1954, a publié plusieurs recueils de poésie.
Son dernier ouvrage, l'Infini en toute vie, est paru aux éditions Ad Solern.
" Si tu devais n'emporter qu'une part du message, une lueur qui tienne toujours ouvertes les portes de ton cœur, - une sorte de garde, une étoile sûre pour guider tes pas, - que ce soit cette flamme du vivant, cette soif de l'inouï, cette passion pour tout ce qui nous élève et grandit, - ce goût de l'émerveillement, qui semble être l'expression la plus haute de l'âme humaine ".
(extrait du journal Ouest France du 20 juin 2008)
"Le coeur pur dont parlent les Béatitudes, celui qui voit Dieu, n'est autre que ce coeur lavé, clarifié, rendu à sa virginité. L'aveuglement, l'obscurité renvoient toujours à la pesanteur, à l'opacité de la confusion. L'esprit délie, allège. Il ne rend pas seulement la vision possible, il est lui-même la vision : un frémissement de tout l'être, comme le vent dans les lourdes frondaisons, un tremblement lumineux, une sorte de surcroît d'être qui se traduit immédiatement par une joie pleine et muette.
C'est par le fond que remonte la lumière, par une libération de la source, de la vie du Ressuscité qui sourd en nous. L'esprit n'est pas un au-delà de nous-mêmes, mais la fine pointe de notre nature, l'éclat le plus vif de la chair parvenue à son plein achèvement. La Résurrection n'est alors plus très loin. Dans une sorte de continuité, de lumière qui grandit à mesure que nous gravissons les dernières marches. "
(extrait du magazine "La Vie" du 15 mai 2008)
Ecrivain, Philippe Mac Leod, né au Maroc en 1954, a publié plusieurs recueils de poésie.
Son dernier ouvrage, l'Infini en toute vie, est paru aux éditions Ad Solern.
" Si tu devais n'emporter qu'une part du message, une lueur qui tienne toujours ouvertes les portes de ton cœur, - une sorte de garde, une étoile sûre pour guider tes pas, - que ce soit cette flamme du vivant, cette soif de l'inouï, cette passion pour tout ce qui nous élève et grandit, - ce goût de l'émerveillement, qui semble être l'expression la plus haute de l'âme humaine ".