Présentation du projet "La terre vue du ciel" par Yann Arthus-Bertrand
vendredi 6 juin 2008
La soumission à "Est"... par Daniel morin
"...Ce que nous voulons, c’est quelque chose de permanent. Quelles que soient les conditions, on veut un état qui soit le même, et c’est là que nous nous trompons. Il nous manquera toujours quelque chose dans le manifesté puisque le mouvement lui-même, est généré par le manque.
Il y a un certain manque, dans la manifestation, au niveau de la vie, qui est absolument nécessaire. Ce que nous voulons, c’est un non-manque qui dure et nous allons le chercher au sein de ce qui ne dure pas, la manifestation qui est apparition, durée, transformation et disparition ! Il n’y a absolument rien, mais rien de rien, qui soit immobile et qui ne change pas. On va essayer de chercher, de fabriquer une espèce d’état de non-manque inconditionnel dans toutes les conditions qui changent et on ne va tout simplement pas y arriver ! Il est donc nécessaire de bien faire la distinction.
Le langage courant nous le montre : « Si j’ai, je suis. Si je n’ai pas, je ne suis pas. » Et ça, c’est franchement une erreur.
En réalité, si j’ai, je suis et si je n’ai pas, je suis.
Donc la paix inconditionnelle, c'est-à-dire qui est dans toutes les conditions, va être tout simplement la soumission à « est ». La recherche d’harmonie dans notre manifestation, dans notre humanité, c’est la relation au qualificatif de « est », c'est-à-dire si je suis malade, c’est ce qui est, si je suis en bonne santé, c’est ce qui est. Donc l’inconditionnel, c’est la soumission à « est ». Daniel Morin
Il y a un certain manque, dans la manifestation, au niveau de la vie, qui est absolument nécessaire. Ce que nous voulons, c’est un non-manque qui dure et nous allons le chercher au sein de ce qui ne dure pas, la manifestation qui est apparition, durée, transformation et disparition ! Il n’y a absolument rien, mais rien de rien, qui soit immobile et qui ne change pas. On va essayer de chercher, de fabriquer une espèce d’état de non-manque inconditionnel dans toutes les conditions qui changent et on ne va tout simplement pas y arriver ! Il est donc nécessaire de bien faire la distinction.
Le langage courant nous le montre : « Si j’ai, je suis. Si je n’ai pas, je ne suis pas. » Et ça, c’est franchement une erreur.
En réalité, si j’ai, je suis et si je n’ai pas, je suis.
Donc la paix inconditionnelle, c'est-à-dire qui est dans toutes les conditions, va être tout simplement la soumission à « est ». La recherche d’harmonie dans notre manifestation, dans notre humanité, c’est la relation au qualificatif de « est », c'est-à-dire si je suis malade, c’est ce qui est, si je suis en bonne santé, c’est ce qui est. Donc l’inconditionnel, c’est la soumission à « est ». Daniel Morin
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