Sur le point d’être encore
fasciné par ses propres yeux
& leurré par sa propre voix
mimant déjà ses propres gestes
son dernier personnage
commence à s’épuiser
son dernier pseudonyme
finit par s’effacer
Demeurent maintenant
dissonance absolue
cette rhapsodie orpheline
sans rime & sans raison
une simple façon d’écrire
— si semblable à son pas —
(peintures de Oleg Shuplyak) |
& distant de son moi
— de ses images vaines —
quelqu’un qui laisse sur la scène
les masques de son masque
& qui s’en va mêler
aux lettres du Chaos
les lettres de son nom
pour en faire un poème
Raymond Farina
Eclats de vivre
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