Je suis à l’unisson avec les propos de Dominique.
Lorsque en 1967, je demande à Graf Dürckheim « Y-a-t-il une bonne raison pour méditer ? » il me répond : « Oui, parce que c’est l’heure ! ».
Insatisfaisant, n’est-ce pas ? C’est bien entendu ce que j’ai ressenti. Mais aujourd’hui, cinquante ans plus tard, je suis convaincu qu’il n’est pas de meilleure réponse pour se rappeler que la méditation de pleine attention ne se justifie pas mentalement. Ne cherchez pas de bonnes raisons pour méditer. Méditez ! La réponse à la question « Pourquoi méditer ? » va sourdre du plus profond de vous-même parce que vous pratiquez.
Par contre, la question « Comment méditer ? » doit être réitérée chaque jour. Non pas dans le but de faire autre chose ou autrement que la veille, mais pour apprendre ce que la méditation m’apprend et que je n’avais jusque-là pas encore perçu.
Comment méditer ? Voici la réponse donnée à cette question par Siddhartha Gautama, le Bouddha, il y a plus de vingt-cinq siècles : « Un méditant va dans la forêt, ou dans un endroit solitaire, s'assied, les jambes croisées et le corps droit, —attentif— il inspire et expire. »
Il y a 2500 ans … ? Cette interrogation apparaît dans des ouvrages récents qui ont pour thème la méditation. Quelques auteurs évoquent, avec une certaine condescendance, ce qu’ils qualifient comme étant la méditation ancestrale. Méditation ancestrale à laquelle ils opposent une méditation moderne. Moderne, parce que validée par des travaux et expérimentations scientifiques récents et parce que garantie par des mesures quantitatives !
Après un moment d’étonnement, cette présomption m’encourage et m’invite à exprimer clairement que la méditation que j’ai apprise, que j’apprends chaque jour encore et que j’enseigne est la méditation ancestrale !
Il est clair que, aujourd’hui, le principe quantitatif ne cesse de jouer un rôle de plus en plus important dans le domaine des sciences humaines, de la médecine expérimentale et les sciences cognitives. Cependant nous pouvons nous demander si des données quantitatives sont à même de révéler ce qui concerne en propre la personne individuelle, son vécu intime ?
Pour ce qui est du domaine de la vie intérieure de l’être humain, compte - bien plus que les chiffres, les représentations graphiques et l’exploration cérébrale au moyen d’électrodes - le « ressenti » qui reste la fonction témoin de la perception.
Perception ! Ce qui est en jeu dans la méditation est l’expérience de notre vraie nature, de notre être propre, voilé par un ego soucieux, inquiet, méfiant, stressé. Cette expérience se révèle dans un vécu intérieur qui a un effet libérateur. Libération du silence intérieur, du calme intérieur, d’une confiance inconditionnelle ; ces qualités d’être qui sont les symptômes de l’état de santé fondamental de l’être humain.
Il y a très certainement des causes modernes au stress, au burn-out, à la dépression. Mais y a-t’il une santé moderne qui pourrait remplacer cet état de santé fondamental et ancestral : la paix intérieure ?
L’ataraxie ! « Le plus grand bien auquel l’homme puisse accéder au cours de sa vie », écrit Epictète au premier siècle de notre ère et il ajoute, - ce qui donne sens à la pratique de la méditation ancestrale -, que « Afin d’accéder à ce plus grand bien, l’homme doit s’exercer ! ».
Lorsque en 1967, je demande à Graf Dürckheim « Y-a-t-il une bonne raison pour méditer ? » il me répond : « Oui, parce que c’est l’heure ! ».
Insatisfaisant, n’est-ce pas ? C’est bien entendu ce que j’ai ressenti. Mais aujourd’hui, cinquante ans plus tard, je suis convaincu qu’il n’est pas de meilleure réponse pour se rappeler que la méditation de pleine attention ne se justifie pas mentalement. Ne cherchez pas de bonnes raisons pour méditer. Méditez ! La réponse à la question « Pourquoi méditer ? » va sourdre du plus profond de vous-même parce que vous pratiquez.
Par contre, la question « Comment méditer ? » doit être réitérée chaque jour. Non pas dans le but de faire autre chose ou autrement que la veille, mais pour apprendre ce que la méditation m’apprend et que je n’avais jusque-là pas encore perçu.
Comment méditer ? Voici la réponse donnée à cette question par Siddhartha Gautama, le Bouddha, il y a plus de vingt-cinq siècles : « Un méditant va dans la forêt, ou dans un endroit solitaire, s'assied, les jambes croisées et le corps droit, —attentif— il inspire et expire. »
Il y a 2500 ans … ? Cette interrogation apparaît dans des ouvrages récents qui ont pour thème la méditation. Quelques auteurs évoquent, avec une certaine condescendance, ce qu’ils qualifient comme étant la méditation ancestrale. Méditation ancestrale à laquelle ils opposent une méditation moderne. Moderne, parce que validée par des travaux et expérimentations scientifiques récents et parce que garantie par des mesures quantitatives !
Après un moment d’étonnement, cette présomption m’encourage et m’invite à exprimer clairement que la méditation que j’ai apprise, que j’apprends chaque jour encore et que j’enseigne est la méditation ancestrale !
Il est clair que, aujourd’hui, le principe quantitatif ne cesse de jouer un rôle de plus en plus important dans le domaine des sciences humaines, de la médecine expérimentale et les sciences cognitives. Cependant nous pouvons nous demander si des données quantitatives sont à même de révéler ce qui concerne en propre la personne individuelle, son vécu intime ?
Pour ce qui est du domaine de la vie intérieure de l’être humain, compte - bien plus que les chiffres, les représentations graphiques et l’exploration cérébrale au moyen d’électrodes - le « ressenti » qui reste la fonction témoin de la perception.
Perception ! Ce qui est en jeu dans la méditation est l’expérience de notre vraie nature, de notre être propre, voilé par un ego soucieux, inquiet, méfiant, stressé. Cette expérience se révèle dans un vécu intérieur qui a un effet libérateur. Libération du silence intérieur, du calme intérieur, d’une confiance inconditionnelle ; ces qualités d’être qui sont les symptômes de l’état de santé fondamental de l’être humain.
Il y a très certainement des causes modernes au stress, au burn-out, à la dépression. Mais y a-t’il une santé moderne qui pourrait remplacer cet état de santé fondamental et ancestral : la paix intérieure ?
L’ataraxie ! « Le plus grand bien auquel l’homme puisse accéder au cours de sa vie », écrit Epictète au premier siècle de notre ère et il ajoute, - ce qui donne sens à la pratique de la méditation ancestrale -, que « Afin d’accéder à ce plus grand bien, l’homme doit s’exercer ! ».
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