1. Revenez à l'instant présent
Les stoïciens recommandent d'« accepter ce qui est ». De lâcher prise pour entrer dans la dimension du réel. Il s'agit de la plus grande vérité philosophique qui soit : vous ne vivez, vous n'avez vécu et vous ne vivrez jamais que dans le présent. Revenir au présent, ce n'est rien moins que reprendre pied dans l'existence. Avoir reporté la vie éternelle après la mort et considérer notre vie ici-bas comme une vallée de larmes est une erreur. Car la véritable joie est la vie éternelle. Le Christ nous l'apporte ici et maintenant : « Le royaume des Cieux est parmi vous. »
2. Acceptez l'impermanence
Cet exercice, recommandé aussi bien par les sages bouddhistes que par les moines chrétiens ou les philosophes grecs, consiste à prendre conscience du caractère impermanent de notre corps, de notre finitude. Voir la nature impermanente des personnes et des choses nous en fait apprécier la valeur. Méditer sur la mort nous montre combien la vie est précieuse.
3. Observez vos façons de fuir
« Tout le malheur des hommes vient d'une seule chose, dit Blaise Pascal, qui est de ne savoir pas demeurer en repos dans une chambre. » Soyez conscient des mille façons que vous avez de fuir l'instant présent. Par exemple, vous marchez dans la rue d'un pas rapide. Êtes-vous pressé ? Si ce n'est pas le cas, pourquoi vous précipiter ? Avez-vous remarqué la couleur du ciel, senti le parfum de ces fleurs le long de la route, ou admiré le sourire de l'enfant que vous venez de croiser ?
4. Cultivez la gratitude
En grec, « merci » se dit evkharistô, soit « je rends grâce ». Vous avez reçu gratuitement, rendez gratuitement. Ce n'est pas qu'une question de morale. L'ingratitude enferme sur soi-même, alors que la gratitude développe un esprit positif. Rendre grâce, c'est se disposer à recevoir la grâce. Il y a une sorte de mouvement circulaire entre le ciel et la terre, l'homme et le divin. Plus vous dites « merci », plus vous recevez. Et plus vous êtes heureux.
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source : La Vie