Là où est le calme est la sagesse; là où est la sagesse est le calme !
Comme l’écrit Nietzsche : « Les hommes n’ont pas attendu de comprendre de façon consciente les mécanismes de l’hérédité, de la respiration, de la digestion... pour se reproduire, respirer, digérer ! »
De même, des hommes, des femmes n’ont heureusement pas attendu les dernières découvertes dans l’étude du cerveau pour connaître le calme intérieur, la sérénité de l’esprit !
C’est par la pratique de la méditation que l’homme stressé, inquiet et souvent même angoissé, retrouve son état de santé fondamental: l’ataraxie, la paix de l’âme.
Dürckheim écrit que « Ce que l’homme “-a-“ dans sa conscience ordinaire le coupe de ce qu’il “-est-“ dans la profondeur de son être ». Ce que l’homme actuel accumule dans sa conscience ordinaire c’est une multitude de savoirs. Au début de ma rencontre avec Dürckheim je passais des journées entières à lire les livres qu’il avait écrit; espérant, naïvement, que ces lectures feraient de moi un ... sage.
S’étant aperçu que je courais le danger d’une obésité intellectuelle, le vieux sage de la Forêt Noire me demande : « Quels livres de moi avez-vous lu ? ». Ce n’est pas sans fierté que, devant leur auteur, je commence à énumérer quelques titres : « Hara, Centre vital de l’homme ; Pratique de la Voie intérieure ; Le Japon et la culture du silence ; Méditer. Pourquoi et comment ? »
STOP ! – et dans un grand éclat de rire, il ajoute: « Cela suffit. Si vous posez ces quatre livres l’un sur l’autre, vous aurez la bonne hauteur pour vous asseoir et pratiquer la méditation ». (1)
L’exercice de la méditation de pleine attention n’est pas lié à une confession religieuse ou à une école de pensée. La relation de l’homme à sa propre essence, à sa nature essentielle, n’est pas due au fait que l’homme est doué de raison mais au fait qu’il est doué de vie. D’où l’attention portée au vécu corporel (Leib).
« Je vis parce que je suis un être vivant ; je pense parce que je suis un être pensant » écrit Heidegger. Au cours de la pratique de la méditation de pleine attention, la priorité est donnée à l’être vivant, à l’être.
Jacques Castermane
(1) La Sagesse exercée, Jacques Castermane, (préface d’André Comte-Sponville), éd. du Relié (p. 86)
Paris 15 et 16 novembre : La méditation de pleine attention !
Journées de pratique animées par Jacques Castermane
Infos & inscriptions : http://www.centre-durckheim.com/v2/ParisNov2014b.pdf
Comme l’écrit Nietzsche : « Les hommes n’ont pas attendu de comprendre de façon consciente les mécanismes de l’hérédité, de la respiration, de la digestion... pour se reproduire, respirer, digérer ! »
De même, des hommes, des femmes n’ont heureusement pas attendu les dernières découvertes dans l’étude du cerveau pour connaître le calme intérieur, la sérénité de l’esprit !
C’est par la pratique de la méditation que l’homme stressé, inquiet et souvent même angoissé, retrouve son état de santé fondamental: l’ataraxie, la paix de l’âme.
Dürckheim écrit que « Ce que l’homme “-a-“ dans sa conscience ordinaire le coupe de ce qu’il “-est-“ dans la profondeur de son être ». Ce que l’homme actuel accumule dans sa conscience ordinaire c’est une multitude de savoirs. Au début de ma rencontre avec Dürckheim je passais des journées entières à lire les livres qu’il avait écrit; espérant, naïvement, que ces lectures feraient de moi un ... sage.
S’étant aperçu que je courais le danger d’une obésité intellectuelle, le vieux sage de la Forêt Noire me demande : « Quels livres de moi avez-vous lu ? ». Ce n’est pas sans fierté que, devant leur auteur, je commence à énumérer quelques titres : « Hara, Centre vital de l’homme ; Pratique de la Voie intérieure ; Le Japon et la culture du silence ; Méditer. Pourquoi et comment ? »
STOP ! – et dans un grand éclat de rire, il ajoute: « Cela suffit. Si vous posez ces quatre livres l’un sur l’autre, vous aurez la bonne hauteur pour vous asseoir et pratiquer la méditation ». (1)
L’exercice de la méditation de pleine attention n’est pas lié à une confession religieuse ou à une école de pensée. La relation de l’homme à sa propre essence, à sa nature essentielle, n’est pas due au fait que l’homme est doué de raison mais au fait qu’il est doué de vie. D’où l’attention portée au vécu corporel (Leib).
« Je vis parce que je suis un être vivant ; je pense parce que je suis un être pensant » écrit Heidegger. Au cours de la pratique de la méditation de pleine attention, la priorité est donnée à l’être vivant, à l’être.
Jacques Castermane
(1) La Sagesse exercée, Jacques Castermane, (préface d’André Comte-Sponville), éd. du Relié (p. 86)
Paris 15 et 16 novembre : La méditation de pleine attention !
Journées de pratique animées par Jacques Castermane
Infos & inscriptions : http://www.centre-durckheim.com/v2/ParisNov2014b.pdf