Pour la sortie de son nouveau livre, aux éditions Accarias L'originel, je vous propose d'être un avec... Daniel Morin.
Daniel Morin et son rire tranchant qui fait éclater le mental...
Quelle joie d'entrer dans l'abandon et de sentir monter un grand OUI !
Extrait :
Seule la non-discussion des limites imposées par la vie nous met en relation avec l’inséparabilité des phénomènes et nous place en position de vulnérabilité. Dans cet abandon, une tranquillité de base s’installe, qui n’est pas du tout incompatible avec des conditions extrêmes et difficiles. La vie est simple.
Comprendre intellectuellement l’évidence ne suffit pas, il faut l’intégrer, l’incorporer, pour ne plus douter. Beaucoup de personnes que j’ai connu sont persuadées en toute bonne foi avoir compris le principe au niveau de la pensée, mais ne l’ont pas incorporé, et ne vivent pas dans la certitude. Extrait :
Ce n’est ni bien ni mal. Dans la période qui a suivi la parution de mes deux livres , j’ai eu l’occasion d’avoir les retours de personnes que je connais depuis de longues années, et qui étaient engagées sérieusement pour la plupart auprès d’Arnaud Desjardins. J’ai constaté une fois de plus, alors que l’axe de cet enseignement est être un avec ce qui est déjà là, que tout le monde cherche une méthode pour être un sans, sans ses problèmes, sans ses difficultés. Chacun espère être un avec plus tard, dans le futur, lorsque ça ira mieux, lorsque la vie sera plus conforme à ses désirs personnels. C’est un énorme malentendu de base issu d’une confusion dans les attentes. Il est capital de voir que rien n’est séparé et que tout est simultanément intriqué, car les implications de cette vision sont effroyables : ça annule toute notion de progression personnelle vers un but ultime imaginé et idéalisé par l’ego, par le moi séparé.