jeudi 28 février 2008

En pensée avec Lee Lozowick

Laissons le jeu abattre ses cartes et rendons grâce à la sagesse qu'Arnaud Desjardins nous prodigue, qui me relie à ce "lieu" inaltérable où réside le mystère de la réalité...

"Si vous approchez un homme qui n’a pratiqué aucune culture du corps subtil, et que cet homme est moribond, vous êtes amenés à dire de façon assez légitime : « Untel est mourant », parce que c’est le corps physique qui fait la loi et, quand le corps physique agonise, l’être humain est entièrement identifié à ce processus de détérioration. Par contre, si vous approchez un sage très malade – pas seulement Ramana Maharshi – que ce sage soit soufi, zen, hindou, tibétain (pour prendre des exemples dont je puisse me porter témoin), vous ne pouvez pas ne pas sentir la différence. Cette différence impressionne généralement encore plus les médecins qui ont vu, pendant leurs études et leur carrière hospitalière, des milliers d’agonies. Le corps dépérit et ce sage conserve, à l’intérieur du corps presque détruit par la maladie, une autonomie, une indépendance, une liberté, une présence, une qualité d’être saisissantes. On est amené à dire : « le corps est très malade, mais lui n’est pas malade».
(extrait de "A la recherche du Soi, vol. 4, Ed. La table Ronde).


En pensée avec Lee Lozowick
(extrait de "Sur la route avec Mr Lee")



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coeur, chti qui n' a pas i en meurt


photos prises par acouphene avec un téléphone portable

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