vendredi 29 février 2008

Robert Doisneau, un baiser dans le jardin...

Robert Doisneau, Tout simplement...
Le jardin
Des milliers et des milliers d'années
Ne sauraient suffire
Pour dire
La petite seconde d'éternité
Où tu m'as embrassé
Où je t'ai embrassé
Un moment dans la lumière de l'hiver
Au Parc Montsouris à Paris
À Paris
Sur la terre
La terre qui est un astre.

Jacques Prévert

Joseph et ses frères

L'histoire de "Joseph et ses frères" racontée aux enfants

Les enfants... par Robert Doisneau

Extrait de "Robert Doisneau, tout simplement"

L'histoire de "Samuel" racontée aux enfants

Extrait du premier livre de Samuel
Et Samuel lui déclara toutes ces paroles et il ne lui cacha rien. Et Eli répondit : C'est l'Éternel ! Qu'il fasse ce qui lui paraîtra bon !
Et Samuel devint grand, et l'Éternel était avec lui et il ne laissa tomber à terre aucune de ses paroles.

jeudi 28 février 2008

En pensée avec Lee Lozowick

Laissons le jeu abattre ses cartes et rendons grâce à la sagesse qu'Arnaud Desjardins nous prodigue, qui me relie à ce "lieu" inaltérable où réside le mystère de la réalité...

"Si vous approchez un homme qui n’a pratiqué aucune culture du corps subtil, et que cet homme est moribond, vous êtes amenés à dire de façon assez légitime : « Untel est mourant », parce que c’est le corps physique qui fait la loi et, quand le corps physique agonise, l’être humain est entièrement identifié à ce processus de détérioration. Par contre, si vous approchez un sage très malade – pas seulement Ramana Maharshi – que ce sage soit soufi, zen, hindou, tibétain (pour prendre des exemples dont je puisse me porter témoin), vous ne pouvez pas ne pas sentir la différence. Cette différence impressionne généralement encore plus les médecins qui ont vu, pendant leurs études et leur carrière hospitalière, des milliers d’agonies. Le corps dépérit et ce sage conserve, à l’intérieur du corps presque détruit par la maladie, une autonomie, une indépendance, une liberté, une présence, une qualité d’être saisissantes. On est amené à dire : « le corps est très malade, mais lui n’est pas malade».
(extrait de "A la recherche du Soi, vol. 4, Ed. La table Ronde).


En pensée avec Lee Lozowick
(extrait de "Sur la route avec Mr Lee")



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coeur, chti qui n' a pas i en meurt


photos prises par acouphene avec un téléphone portable

La météo au coeur du Nord

mercredi 27 février 2008

Entrez dans l''Espace Temple" de Jean-Yves Leloup


Jean-Yves Leloup est un écrivain, philosophe, théologien et prêtre orthodoxe français né en 1950. Ses paroles sont remarquables et je vous laisse écouter l'interview du magazine "Nouvelles Clés" :

Sois conscient...






Tiré du site de Jean-Yves Leloup :
Une étincelle

Tout incendie
Commence par une étincelle
Celui qui brûle
Comme celui qui irradie
Celui qui nous éveille
Comme celui qui nous détruit

……
Veille à tes pensées
Elles éclairent
Comme elles obscurcissent le monde
……
Chaque matin
Cherche l’étincelle, l’éclair,
Qui allume en toi le jour…
Nous ne sommes pas nés seulement pour voir les choses
Mais pour voir le jour dans lequel nous apparaissent les choses
Beaucoup meurent sans avoir jamais « vu le jour »

Jean-Yves Leloup

Extrait d'un film du site Présenceimage

mardi 26 février 2008

A la découverte d'une nature africaine

Aujourd'hui, l'Afrique vient à nous...
Tout d'abord, par l'équilibre entre mer et terre, entre salé et doux...
La mangrove (4 min.)
Afrique Extrême (documentaire de la BBC, 2004)

Puis, par l'élévation vers les montagnes, et notamment la montagne de Dieu :
Les cîmes africaines (9 min.)
Afrique Extrême (BBC)

lundi 25 février 2008

Rencontre avec Ma Ananda Mayi

En parallèle avec le message du blog "si près de l'horizon", voici Arnaud Desjardins qui nous raconte sa première rencontre avec Ma Anandamoyi. L'extrait vidéo commence lorsque Denise Desjardins rejoint Arnaud... :

samedi 23 février 2008

De l'utilité du baobab menacé...

Un arbre cosmique et mythique des savanes africaines, en voie de disparition : le baobab.
Le baobab, (Adansonia digitata), emblème du Sénégal, vit en zones de précipitations peu abondantes. Son nom scientifique rend hommage à Michel Adanson, naturaliste voyageur de la Compagnie des Indes qui parcourut le Sénégal de 1759 à 1764 et décrivit l'espèce pour la première fois dans son Histoire du Sénégal. Cet arbre peut atteindre 20 m de hauteur avec un tronc dont le diamètre avoisine 10 m. Son bois est tendre. Il perd ses feuilles à la saison sèche et ses fleurs sont blanches, à pétales de porcelaine. Les fruits atteignent 20 cm de long et comportent de nombreux noyaux.

De la pulpe du baobab, on tire une boisson rafraîchissante. Ses graines fournissent une huile comestible ainsi qu'un vernis. Les jeunes feuilles font office de légumes verts ; plus vieilles, elles servent de fourrage au bétail. À partir de son écorce, on obtient un alcaloïde, l'adansonin, contrepoison du curare. La pharmacopée africaine tire beaucoup de ses ressources et utilise toutes les parties de l'arbre.
Sa particularité est d'emmagasiner l'eau en saison sèche dans son bois mou et spon¬gieux ; on voit alors les éléphants percer l'arbre pour s'abreuver. C'est aussi dans une de ses cavités que la femelle du calao s'emmure pour mener à bien et en toute quiétude sa couvée.

C'est un arbre qui peut devenir millénaire, même dans un environnement difficile. Son aspect trapu le rend vite remarquable, et il jouit d'un grand respect de la part des populations africaines traditionnelles.
(adapté de l'ABCdaire des Arbres, ed. Flammarion)


Conte populaire : Mabo et la hyène (9 min)







Dans certaines zones de Madagascar, il n’existe plus de jeunes baobabs, et ceci depuis 300 ou 400 ans. Aujourd’hui, pour sauver les deux espèces de baobabs en voie d’extinction, le Pérrieri et le Suarezensis, les botanistes ne voient qu’une solution : préserver des graines dans des banques de graines...

L'Arbre cosmique

L'arbre cosmique est un mythe quasi universel. Il est l'une des représentations de l'axe du monde, qui unit les puissances chtoniennes, souterraines, aux forces ouraniennes, célestes. Ses racines plongent dans les sources de la vie alors que les astres brillent dans ses branches. Il existe aux commencements du monde, et toute vie s'organise à partir de lui…
Dans le Rigveda, le plus ancien texte sacré du brahmanisme, le Créateur est comparé au charpentier et le monde à une maison de bois. Dans l'hymne 81, le poète s'interroge : « Quelle est la forêt, quel est l'arbre dont le ciel et la terre sont issus ? »
De nombreux récits mythiques relatent l'existence d'un arbre du déluge. Quand l'arbre périclite, le monde est prés de sa fin. La religion chrétienne trouve l’espoir dans la croix, arbre cosmique d’un nouveau monde.

(extrait de l'ABCdaire des Arbres, chez Flammarion)

Une tentative pour sauver le corail

Les récifs de coraux dans le monde couvrent à peine 527 000 km², soit à peine la superficie de la France. Seul 2% de ce corail est situé dans des zones protégées où la pêche est interdite. Un chiffre bien loin de l'objectif de 20 à 30% fixé en 2002 lors du sommet mondial sur le développement durable. Une branche de 10 cm de corail met un an à se former, et seulement une seconde pour être détruite.

Une nouvelle technique tente de recréer des récifs coralliens par électro-stimulation. Vous pouvez en voir le détail sur ce site. Mais l'homme saura-t-il remplacer la Nature, qu'il fait disparaître ?

vendredi 22 février 2008

Le chemin de Dieu... avec Lee Lozowick

Un extrait d'un des beaux films de François Fronty, "Sur la route avec Mr Lee", nous présente une chanson de Lee Lozowick. Laissons le chemin de Dieu se tracer sur la route que Lee nous montre... :
Vous pouvez lire et réécouter la chanson sur le site conseillé de Sevim

jeudi 21 février 2008

La paix du soir... par Joshin Luce Bachoux

Joshin Luce Bachoux est nonne bouddhiste. Elle anime la Demeure sans limites, temple zen et lieu de retraite à Saint-Agrève, en Ardèche.

Et maintenant nous voici : une goutte de rosée sur un brin d'herbe, une plume dans le poids du monde. Car c'est la découverte de la légèreté, peut-être, qui d'abord nous étonne. Où est-elle cette pesanteur des jours, des attentes, des regrets? Disparue pour laisser la place à la transparence, comme dans ce crépuscule où les limites s'effacent entre ciel et terre. Légèreté du cœur qui a tout donné, tout reçu, tout accepté. Légèreté de la vie qui est espace ouvert qui englobe tout, dans l'infini du "oui".
(extrait du magazine "La Vie" du 14 février 2008)




Voir tous les articles sur Joshin Luce bachoux

mercredi 20 février 2008

Détendons-nous, prenons exemple...

Un peu de sagesse animale... La détente avant tout !

Les apparences sont trompeuses

Une belle animation : "Les singes qui veulent attraper la lune" de Zhou Keqin.
C'est une adaptation d'une histoire populaire très ancienne, inspirée des pensées de Confucius, qui démontre que toute apparence est fausse.(10 min, 1981, technique de papiers découpés).

mardi 19 février 2008

Tirage de carte pour découvrir le bouddha en nous

J'ai tiré une carte qui a stoppé l'élan de mes pensées ! Revenons vite ici pour goûter l'existence!
Pour visualiser le dos de la carte, laisser votre souris sur elle, et souriez quelques instants :

carte
jeu de cartes OSHO :
Découvrez Bouddha
Ed. AGM urania

Douglas Harding chez les amis de Font d'Isiere

Je n'ai connu que les amis de Hauteville à l'ashram d'Arnaud Desjardins, où j'ai posé le pied dans la cour, pour la première fois, en août 2002. C'est avec plaisir que je vois que le cadre à Font d'Isiere était bien agréable, également, pour recevoir un invité comme Douglas Harding.

lundi 18 février 2008

Une traversée des déserts...

L'ami vous propose une traversée de déserts, du sable à la pierre, gravé dans l'instant :

dimanche 17 février 2008

Nous descendons des arbres...

Mais sommes nous caduques... En tout cas, nous venons d'un réchauffement de la planète... Voici une autre période de notre évolution arboricole, il y a 50 millions d'années :
Extrait de "Planète Terre"
"Evoluer pour survivre"

Les arbres nous permettent de vivre...

Première respiration possible grâce aux plantes... La planète terre nous accueille encore en son sein maternel... Une pensée pour ces premiers arbres qui sont nos racines :
Extrait du film "Planète Terre"
"A la découverte des mystères de l'évolution"

samedi 16 février 2008

Découvrir notre réalité profonde avec Arnaud Desjardins

Faisons un forage afin de découvrir la nappe d'eau, déjà dans notre sous-sol. Creusons, jusqu'à la profondeur, pour découvrir l'Etre... Laissons-nous porter grâce à Arnaud Desjardins :

Découvrir notre réalité profonde
et lâcher prise





vendredi 15 février 2008

Nos trois cerveaux

Après la journée du coeur, sans prise de tête, revenons au cerveau :

jeudi 14 février 2008

La Saint Valentin avec Lee Lozowick

Voici quelques extraits choisis tirés du livre de Lee Lozowick, "Éloge de la folle sagesse", traduit de l'anglais par Gilles Farcet (titre original : The Western Baul Tradition, 2002).

Chaque fois que nous disons « je t'aime » à notre amoureux ou amoureuse, nous ne savons pas de quoi nous parlons – à moins que nous soyons vraiment plus sensibles, aimants et compréhensifs que la plupart. En général, quand un homme dit à sa compagne : « Je t'aime », cela signifie : « Tout s'est assez bien passé aujourd'hui. Tu as fait exactement ce que je voulais que tu fasses et, au fait, tu as de beaux nichons. » Comme les femmes adorent s'entendre dire qu'elles sont aimées, la compagne en question répond : « Moi aussi je t'aime, chéri. » Ce qui signifie en fait : « Si tu ne me rends pas heureuse ce soir, je te botterai le cul demain. »

Imaginez comme la vie serait belle si nous n'avions jamais, dans nos relations, à tenir compte de ce que nous éprouvons ou de ce que l'autre éprouve. Imaginez que nous puissions simplement nous asseoir face à une personne aimée, la regarder dans les yeux, dans l'évidence de l'amour. Il nous suffirait de reconnaître à quel point nous aimons l'autre puis de boire notre bière et de manger notre hot dog au lieu de lui demander :« Alors, qu'est-ce que ça te fait de si mal cuisiner ? »


L'amour et la sexualité sont deux choses différentes. Parfois, l'amour inclut la sexualité, parfois pas. En général, la sexualité est une démangeaison autour de laquelle nous courons pour essayer de la gratter.

De nos jours, le couple va très mal. Le couple est une grande chose, mais en tant qu'êtres humains, nous sommes un immense gâchis. Nous sommes une incontrôlable machine à fabriquer des névroses. Nous sommes tellement égocentriques, paresseux, têtus et gâtés que nous ne sommes pas prêts à faire ce qu'il faut pour que le couple réussisse (la réussite étant autre chose que le simple fait de vivre ensemble et de s'en sortir à peu près). Peut-être pouvons nous vraiment nous mettre au service de notre partenaire pendant quelques semaines, un mois, quelques mois, au début de la relation, quand nous sommes amoureux... Mais tôt ou tard, l'égocentrisme revient et nous sommes celui ou celle que nous avons toujours été, en train d'essayer de manipuler l'autre pour quelque motivation égoïste. Cela demande un difficile et important travail pour arriver à ce que le bien-être de l'autre nous intéresse vraiment plus que le renforcement de notre égocentrisme, même si nous sommes amoureux.

Si le couple va mal, ce qu'il lui faut, c'est davantage d'amour. L'amour résout tout.
L'amour, et non la compréhension, est la réponse. Une chose que l'on peut dire à propos de l'amour, c'est que ce n'est pas une tractation comme celle que l'on conclut dans les affaires. Il n'y a pas de contrat et peu importe les bénéfices réalisés. L'amour est rayonnant, il se déploie sans frein. Quand nous aimons vraiment quelqu'un, nous l'aimons tel qu'il est, même s'il n'est pas avec nous, parce que le rayonnement de notre amour nous aveugle aux critiques des gens qui essaient de nous faire changer de comportement et d'influencer nos sentiments par leurs critiques, opinions et commentaires bien intentionnés – du moins à leurs yeux. Quand un oiseau choisit un conjoint pour la vie, il ne regarde pas l'autre en lui disant : « Tes plumes sont un peu fatiguées ».

L'amour, c'est le rayonnement. Si vous recevez quelque chose en retour, c'est parce que votre partenaire vous aime et non parce que cela vous est dû. L'amour n'est pas une loi, c'est un choix.

Mais au sein de cette attirance, si nous sommes capables d'éliminer les obstacles personnels qui empêchent d'accepter, de respecter, d'honorer et d'aimer notre conjoint tel qu'il est, l'amour que nous éprouvons pour l'autre peut s'approfondir au-delà de ce qu'on peut imaginer. L'ultime résultat de cet approfondissement est ce que l'on nomme adoration. Si vous appréciez l'amour, essayez donc l'adoration. Malheureusement, « vous » tel que vous vous connaissez ne peut adorer qui que ce soit. L'adoration ne procède pas de la volonté, elle résulte d'une alchimie humaine entre un homme et une femme.


BONNE SAINT VALENTIN !


A celle que j'aime
Joe Jackson
"Be my number two"





mercredi 13 février 2008

J'aimerais tant voir... l'instant par Henri Salvador

Je me souviens de vous
Tout au fond d'un jardin secret
Dans le soleil léger de mai



Henri Salvador et l'instant optimiste (1 min.20)





Spiritualité et Ecologie avec Jean-Marie Pelt


Jean-Marie Pelt, pharmacien agrégé, spécialiste de botanique et d’écologie, est aussi fondateur de l’Institut européen d’écologie, installé à Metz, et ambassadeur européen de l’environnement.
Il nous parle (dans l'émission "CO2 mon amour" de France Inter) de la relation entre spiritualité et écologie ainsi que de sa vision du bouddhisme ...

Spiritualités et écologie (8 min.)







Bouddhisme et nature (8 min.)






J.-M. Pelt: "Le problème, c'est le rapport complètement inadéquat avec la nature : au lieu de la jardiner avec amour, nous l'exploitons. Ce n'est pas de l'avoir labourée un jour, c'est de l'avoir brutalisée. Les premiers jardins ont été faits par des femmes, de manière toute féminine... Ensuite on a pris des socs, puis des tracteurs, puis d'énormes bulldozers et maintenant on casse tout. On a droit aux technologies, on n'a pas le droit d'en faire un mauvais usage - je suis convaincu que les dérèglements écologiques viennent d'un profond désintérêt pour la terre. Le fait de ne pas l'aimer, tout part de là."

mardi 12 février 2008

Renaissance des lamentations du prophète Jérémie

Le livre des Lamentations (ou Lamentations de Jérémie) est un livre du Tanakh et de l'Ancien Testament, écrit vraisemblablement par le prophète Jérémie près de Jérusalem et terminé vers 607 avant J.-C. Il s'agit de lamentations causées par la destruction de Jérusalem.
Le texte émouvant des Lamentations du prophète Jérémie a inspiré une multitude de compositions musicales empreintes d’un mélange de douleur et d’espoir caractéristiques, et ce de tout temps : on aurait tort de s’imaginer que ces fameux poèmes bibliques écrits pendant la chute de Jérusalem 586 ans avant notre ère, rythmés verset après verset par l’énoncé de l’alphabet hébraïque, deviendraient la seule “spécialité” des musiciens baroques. Les compositeurs de la Renaissance n’avaient pas attendu les Leçons de Ténèbres du XVIIe siècle français pour consacrer tout leur art à ces Lamentations. En voici un extrait :

Lamentio Prima






Artistes: Paul Van Nevel / Huelgas-Ensemble

lundi 11 février 2008

La lune décroissante... vers l'homme

Un regard (de 2 min) sur la lune par la fenêtre de Jean Giono... où voir est un délice.
extrait de "Nos plus beaux rendez-vous"
de Paul Cornet

dimanche 10 février 2008

Art unifié aborigène, 50000 ans d'existence...

Voici un voyage à travers l'art d'Australie pour un regard terrestre différent, grâce à l'extrait du documentaire de Eric Grinda, "The point of origine" :
Les aborigènes d'Australie, 50 000 ans d'existence, une des plus vieilles civilisations vivantes sur terre. Comment ont-ils pu survivre depuis si longtemps, quasiment inchangés ; et que peuvent-ils nous apprendre?.
Ils utilisent aujourd'hui leur art pour nous faire partager leur vision et compréhension du monde.

A la découverte du Secret des écorces...

L'art de la nature écorce nos racines essentielles... Pour ceux qui aiment les arbres et qui souhaitent admirer la sève de notre existence, je vous conseille le site suivant du photographe Cédric Pollet :

samedi 9 février 2008

Plus fort que soi... chez les chinois

Cette oeuvre s'appuie sur une fable chinoise traditionnelle qui reprend un proverbe très ancien «1a mante pourchasse la cigale sans savoir que l'oiseau la guette». Un précepte de Liu Xiang (érudit de la dynastie Han) qui remonte à plus de 2000 ans, du temps des empereurs Han. Méfiance, méfiance. On peut toujours être la proie de plus fort que soi...
Hu Jinqing est l'inventeur d'une technique d'animation tout à fait originale : le lavis découpé. Cette technique associe le lavis traditionnel et découpage articulé, permet une grande économie de temps et de moyens puisque les fonds peuvent être conservés de plan en plan. Dans ce film, Hu Jinqing combine plusieurs références à l'art ancestral chinois et reprend les motifs traditionnels de la peinture «Peur et oiseaux».

LA MANTE RELIGIEUSE
un film de Hu Jinqing
Chine - 1988 - 5 mn - Animation - Sans paroles

vendredi 8 février 2008

Accès immédiat à l'Eveil

Nous portons tous en nous cette possibilité d'Eveil. Afin que tous puissent y accéder, Thierry Vissac a créé un lien qui vous ouvre cette porte vers l'illumination !

Cliquez- ici

La danse de la mort... Genèse de la vie

Je ne peux que vous conseiller ce film extraordinaire appelé "Genesis". En voici un dernier extrait :

jeudi 7 février 2008

Au commencement... la Création du Monde

Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre.
La terre était informe et vide: il y avait des ténèbres à la surface de l'abîme, et l'esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux.
Dieu dit: Que la lumière soit! Et la lumière fut.
Dieu vit que la lumière était bonne; et Dieu sépara la lumière d'avec les ténèbres.
Dieu appela la lumière jour, et il appela les ténèbres nuit. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le premier jour...

mercredi 6 février 2008

La note du "Tout" chez Teilhard de Chardin


En 1926, dans une lettre envoyée à une amie, Teilhard de Chardin écrit :

"Il y a d'abord la joie profonde de sentir, grâce à nos perspectives nouvelles de la Vie, notre être se dilater à la mesure de tout le passé, de tout l'avenir, de tout l'espace : l'enracinement dans la Matière, qui nous enveloppe, nous tisse, nous réunit, et se spiritualise en nous. C'est la note Yu chinoise, la note du Tout, éclatante et magnifique."


Extrait de "Pierre Teilhard de Chardin, l'homme en avant"
(film de Jean-Claude Salou)

mardi 5 février 2008

Michel Serres et le divin...

La profession de foi de Michel Serres (né à Agen, le 1er septembre 1930, philosophe et épistémologue français) laisse une place au divin... mais pourquoi la société ne reflète-t-elle pas le divin ?
extrait d'un film documentaire (France 5, janvier 2008)

lundi 4 février 2008

Jules Supervielle ou le retour d'humanité

De retour du colloque sur Jules Supervielle, Prince des poètes, à Oloron-Sainte-Marie, dans lequel Sabine (dont je suis le mari) n'a pas pu s'empêcher de citer Douglas Harding, après avoir dîné avec un grand baryton, Robert Massard, j'étais plutôt en train (TGV) d'accueillir le paysage en moi. S'est alors levé, dans le compartiment, un homme aux cheveux blancs et longs. Il m'a dit "Vous allez bien ?" J'ai répondu oui, puis il m'a fait "gasho". Quand il montait l'escalier roulant, à Roissy, je l'ai fixé à travers la vitre du wagon, l'ai regardé et lui ai renvoyé Gasho. Un sourire mutuel et je dirais la première fois que je ressens l'autre, l'ami inconnu comme aurait dit Supervielle, aussi proche de mon être.


FAIRE PLACE

Disparais un instant, fais place au paysage,
Le jardin sera beau comme avant le déluge,
Sans hommes, le cactus redevient végétal,
Et tu n'as rien à voir aux racines qui cherchent
Ce qui échappera, même les yeux fermés.
Laisse l'herbe pousser en dehors de ton songe
Et puis tu reviendras voir ce qui s'est passé.

Jules Supervielle (dans les "Amis Inconnus")


"Un jour, je me trouvai par hasard dans l’Himalaya et je regardais le ciel. J’abaissai ensuite mon regard vers les montagnes, et puis vers les vallées plus proches et je vis de l’herbe. Plus près encore, je vis les pieds de Douglas et le ventre de Douglas. Et je vis que je m’arrêtais ici et qu’au-dessus de ma poitrine, il y avait l’Everest. Je m’arrêtais ici en tant que Douglas et j’étais remplacé par le paysage. J’ai simplement remarqué que je n’avais pas de tête. Fou, n’est-ce pas ? Enfin, ce n’est pas tout à fait exact, je devrais dire que je n’avais pas de tête Ici. J’en avais une, bien sûr, mais je la gardais à un mètre de moi, dans le miroir de la salle de bains. Ici, je n’avais pas de tête : à la place de ma tête j’avais le Kitchunjunga et l’Everest.
Puis j’ai pensé : quelle folie ! Bon sang, Douglas, qu’est-ce que tu t’imaginais avant d’avoir vu cela ? …que tu étais coincé dans un magma sombre, humide, collant à l’intérieur d’une boule de viande de quelques centimètres de diamètre ? Le croyais-tu vraiment ? Allons donc, Douglas, tu n’as jamais cru ça, n’est-ce pas ? Tu as toujours été grand ouvert pour accueillir le monde. Et bien sûr, c’était évident ! Lorsque j’étais petit, j’étais ainsi, grand ouvert pour accueillir le monde. Puis, quand j’ai grandi, j’ai fait quelque chose de moche, de stupide, de très impoli. Pour devenir membre du club humain, j’ai pris ce petit Douglas dans le miroir, je l’ai élargi, retourné et mis sur mes épaules, ce qui bien sûr est impossible, et je me suis baladé partout comme s’il y avait une boule de viande Ici pour empêcher le monde d’entrer. Si j’avais un ami en face de moi, je disais en silence : « Défense d’entrer ! J’en ai une ! » Mais ce n’est pas vrai, je n’en ai pas. Je ne trouve absolument rien Ici. "

(Douglas Harding, L’Immensité intérieure, éditions Accarias L’Originel, 2002, p.15-16)
extraits du colloque sur Jules Supervielle à Oloron-Sainte-marie, le 2 février 2008

dimanche 3 février 2008

La filière biologique

Envoyé spécial à l'heure du bio... Ecoutez au moins le début, afin de déguster la tarte aux pommes !
partie 1

Partie 2

samedi 2 février 2008

Les mystères de l'univers

C'est pas sorcier... L'émission et suffisamment captivante pour ne pas vous en faire de description :
Partie 1

Partie 2

vendredi 1 février 2008

Les Livres du désert

Il existe dans le désert de Mauritanie 40 000 manuscrits dont les plus anciens remontent au XIII ème siècle. Les habitants actuels du désert se mobilisent pour conserver ce trésor littéraire et transmettre leur patrimoine...
Introduction

Extrait du documentaire de Eric Pittard diffusé sur Arte