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...L’amour devient réellement une participation et une méditation. Rien n’est cherché. Tout est reçu dans une disponibilité totale à l’inconnu et à la découverte. L’orgasme qui est généralement considéré comme une fin, un achèvement, se révèle au contraire un commencement, une ouverture sur un état intérieur de communion et de contemplation, dans lequel la conscience est dégagée du fonctionnement psychomental. Le bonheur conjugal est alors fait d’une réconciliation et d’une harmonisation avec l’ordre cosmique dans lequel l’homme et la femme s’insèrent.
Extraits de « Les Chemins de la Sagesse » d’Arnaud Desjardins
(2ème partie / chap. 4 « Faire l’amour »)
Se cacher derrière les murs
La peur nous pousse à nous cacher derrière les murs de notre cœur, de notre groupe, de notre communauté. C'est si profond en chacun de nous. Nous recherchons la sécurité, mais souvent en oubliant qui nous sommes au plus profond. Nous avons peur de ne pas être : ne pas être aimé, ne pas réussir, ne pas être apprécié ou reconnu, ne pas avoir de place si nous quittons la sécurité de notre groupe.
Peur de reconnaître ce qu'il y a de plus profond en nous
Nous jugeons et condamnons l'"autre", celui qui est différent et qui a quelque chose que nous n'avons pas. Nous sommes profondément jaloux parce que nous n'avons pas la plénitude de la vie en nous. Nous avons peur de reconnaître nos propres blessures, nos fautes, notre faiblesse, comme nous avons peur de reconnaître ce qu'il y a de plus profond en nous, notre beauté intérieure, notre valeur.
Jean Vanier, Recherche la paix