mercredi 31 octobre 2007
Guerre et Paix dans le potager
Les extraits vidéos ci-dessous proviennent d'un très intéressant DVD qui permet d'admirer les écosystèmes du jardin potager.
Il ouvre un univers où tout est dans l'équilibre, le juste milieu... où l'homme doit trouver sa place.
Rassemblement des amis du jardinier
Bienvenue dans la grande famille de nos amis les larves et insectes (coccinelle, syrphes, chrysopes...). Venez découvrir la fête de l'artichaut. Cette année, j'ai d'ailleurs pu vérifier l'agréable présence de ces insectes terriblement efficaces et ne provoquant pas de dommages collatéraux comme les produits chimiques (insecticides, fongicides, pesticides...). Il ne reste plus que des cadavres de pucerons morts. Attention, ceux-là ne nécessitent pas non plus de traitement !
Un oeuf en suspens pour la naissance de la chrysope
La ponte du chrysope est très caractéristique. Le chrysope dépose une goutte de liquide dessous une feuille qui va s'étirer pour devenir un fil. Au bout de chaque fil, il y déposera un oeuf qui éclora 8 jours plus tard. Une larve est née, celle-ci ne ressemble en rien à cette délicate et fragile mouche aux yeux d'or. La larve part immédiatement à la recherche de nourriture, mais pollen et nectar ne l'intéresse pas. La larve de chrysope se nourrit de pucerons, thrips, araignées rouges, mouches mineuses, chenilles, cochenilles farineuses et d'oeufs de papillons. Munit de puissante mandibule elle dévorera plus d'une centaine de pucerons avant de se transformer en chrysalide, 16 jours plus tard. Au bout de 2 semaines, un chrysope adulte naît! Il peut y avoir 2 à 3 générations par an. Beauté miniscule à entrevoir...(2 minutes):
La demoiselle aux yeux d'or nommée Chrysope
Dans la famille, "Les proches amis" du jardin, voici une première présentation de la chrysope aux yeux d'or (Chrysoperla sp, la chrysope commune). C'est un névroptère méconnu dont les adultes ailés déposent leurs oeufs sur les plantes dans le feuillage, du printemps à l’automne. La chrysope adulte se délecte essentiellement de nectar et de pollen tandis que les larves se nourrissent de pucerons, de cochenilles farineuses (à corps mou), d'aleurodes, de thrips, d'œufs d’acariens... trois minutes de découverte :
Une guêpe qui protège les plantes des pucerons
Dans la série "équilibre de la nature", voici un insecte protecteur de nos jardins. Ouvrez l'oeil car elle est petite...mais efficace, cette guêpe.(4 min)
mardi 30 octobre 2007
Krishna, l'incarnation du Dieu Vishnu
Krishna - Kṛṣṇa, कृष्ण - (sombre, bleu-noir en sanskrit), aussi appelé Yadav, est une divinité importante de l'hindouisme. Dans la plupart des traditions hindoues, il est lui-même un dieu et il est également le huitième avatar (incarnation) de Vishnu. Le voici animé...
lundi 29 octobre 2007
Croire et guérir... le cerveau et le sentiment religieux
La conscience de notre cerveau...
D'où vient cette conscience?
Et l'effet placebo, l'effet des psychothérapies
et leur efficacité...
quelques réponses à écouter (27 min) :
Voyage du jardin au potager pour les forficules
Je vous propose dans les jours à venir un voyage dans le jardin afin de découvrir l'équilibre naturel. Commençons par les pince-oreilles qui font du piercing dans les feuilles...
dimanche 28 octobre 2007
Recueillement
L'aube s'enveloppe d'une cape impalpable
Que la nuit étoilée a tissée patiemment.
Le chagrin des arbres est inconsolable.
Chaque instant trépasse, c'est un effeuillement!
L'horizon se farde d'un liseré de flamme.
Timide, il s'empourpre, pâlit puis disparaît.
Les yeux sauvegardent, comme écharpe de l'âme,
Les célestes lueurs de ce monde imparfait.
Les ombres s'animent, la brume se dissipe.
S'entrouvre lentement le spectacle d'un jour.
A travers la vitre, transparaît ce principe :
Chaque instant trépasse mais offre un peu d'amour!
Pleurent les mots tracés dans la buée naissante
Qu'une main efface, mélancoliquement.
Garderai-je toujours, dans l'immobile attente,
Les célestes lueurs de ce recueillement ?
samedi 27 octobre 2007
Sur un air de pipa... Liu Fang
".. cette virtuose du pipa nous fait entrer dans une écoute musicale dégagée des difficultés techniques et des figures de style ... grâce à Liu Fang, nous sentons cette fleur de jasmin, nous entendons cette plaque de métal, accrochée à la porte du temple, à la merci du vent ..."
vendredi 26 octobre 2007
Le voyage immobile de Matthieu Ricard
Moine Bouddhiste sur les hauteurs de Katmandou, mais aussi biologiste, scientifique de formation, fils du philosophe Jean-François Revel, Matthieu Ricard est également photographe. Comme en témoigne ce nouveau livre, " Un voyage immobile", sorti aux éditions de la Martinière. Un ensemble de photos prises depuis son ermitage du monastère de Shéchen , près de Katmandou. Ces photos sont ponctuées de proverbes et de réflexions philosophiques. 10 minutes d'entretien avec Matthieu Ricard sur la sérénité intérieure, l'altruisme, et la recherche du bonheur (extraites de l'émission "et pourtant elle tourne",du 24 octobre 2007 sur France Inter).
jeudi 25 octobre 2007
Radioscopie de Arnaud Desjardins...
Le yoga et la respiration dans l'Himalaya
Extrait du film d'Arnaud Desjardins, "Himalaya, terre de sérénité", voici la respiration de l'air pur himalayen issue du yoga. De l'inspir à la naissance à l'expir de la mort, qui respire ?...
mardi 23 octobre 2007
Bouddha et son histoire animée...
Une autre version animée de l'histoire de Bouddha ou Siddhartha Gautama (Siddhartha : celui qui a atteint son objectif) ou Sakyamuni (sage des Sakya)...
dimanche 21 octobre 2007
"N'ayez pas peur" avec Arnaud Desjardins
Sentir la peur qui est là, profondèment ancrée. Franchir la peur, trembler et la laisser passer avant la prochaine marée...
Nous souffrons de cette dualité, si bien décrite dans les Upanishads : s’il y a deux, il y a peur ; s’il y a deux, deux sont tôt ou tard séparés ; s’il y a deux, l’un des deux peut devenir mon ennemi – ou si l’autre est mon ami, il peut disparaître et me laisser seul ; s’il y a deux, il n’y a pas de sécurité et de paix immuable. Et, parce que l’ego en souffre, il essaie follement de supprimer cette dualité en essayant de prétendre : l’autre vague, c’est moi ! Non. L’autre vague, c’est l’autre vague – et, en tant que vagues, nous sommes absolument séparés et différents. Je dis que la reconnaissance de cette dualité est sacrée. Alors, vous découvrirez la non-dualité en tant qu’océan. Mais aucun ego ne peut ramener à lui un autre ego, jamais. Pas plus mon enfant que le grand amour de ma vie – ou quoi que ce soit que je dise « aimer ».
L’action d’un être partiel, vivant dans la peur de sa propre profondeur et rencontrant un autre être partiel, est forcément une action imparfaite. L’action d’un être total, libre de toute peur, et rencontrant partout un autre lui-même, ne peut être qu’une action différente. Vous ne pouvez peut-être pas encore comprendre vraiment ce qu’est cette action puisque vous n’en avez pas l’expérience, mais vous pouvez au moins sentir que l’action du sage ne répond plus aux mêmes lois que les réactions habituelles.
Ici, l’enseignement traditionnel est rejoint par les observations des psychologues et des pédiatres qui ont bien vu que la naissance était séparation de la mère, qu’au départ l’enfant reste encore très lié à sa mère et que, peu à peu, il doit accepter cette séparation. Il doit accepter de se sentir coupé du reste de l’univers qui est avant tout représenté pour lui par la mère mais aussi par tout ce qu’il découvre à travers ses cinq sens et les impressions qui le frappent. C’est cette séparation même qui n’a jamais été vraiment acceptée. Je ne veux pas reprendre des données de la psychologie que vous pourriez trouver dans des livres spécialisés, et de toute façon, je parle dans la perspective d’un enseignement traditionnel, mais l’enfant a peur, peur d’être laissé seul, peur de ne plus être aimé, peur qu’on ne s’occupe plus de lui. Il veut dépasser, annihiler, cette séparation, il veut retrouver la sécurité du non-deux.
Autour d’une donnée fondamentale comme la peur, la peur de souffrir, on voit s’organiser toutes les formes de souffrance possibles.
Il y a là une très grande vérité : chaque peur, chaque terreur même, que nous portons en nous, si elle est vue sans aucune crainte et entièrement assumée, au lieu d’être un obstacle devient une force nouvelle ; l’énergie qui était investie à la fois dans la peur et dans le besoin de nier celle-ci devient enfin disponible. Ce qui était une faiblesse se transforme en force.
Si vous prenez peur, vous êtes dévoré. Si vous osez affronter le dragon, ou bien ce dragon se dissipe – il a disparu, lui qui se montrait comme tellement terrifiant – ou bien il se couche à vos pieds et se met à votre service. Parfois c’est sur le dos du plus terrifiant des dragons que le chevalier arrive au but. Parfois aussi, le chevalier est sur son cheval. Ce symbole du cheval est très clair : c’est l’unité entre la nature véritablement humaine et la nature animale ; symbole qui a trouvé sa plénitude dans le Centaure, complètement homme et complètement cheval en même temps. Vous êtes le chevalier. Dans certains thèmes orientaux, le sage dénudé, en haillons, pauvre, arrive chevauchant un tigre, l’animal le plus noble et le plus impressionnant de toute l’Asie.
Extrait du Tome II de "A la recherche du Soi" de Arnaud Desjardins.
Nous souffrons de cette dualité, si bien décrite dans les Upanishads : s’il y a deux, il y a peur ; s’il y a deux, deux sont tôt ou tard séparés ; s’il y a deux, l’un des deux peut devenir mon ennemi – ou si l’autre est mon ami, il peut disparaître et me laisser seul ; s’il y a deux, il n’y a pas de sécurité et de paix immuable. Et, parce que l’ego en souffre, il essaie follement de supprimer cette dualité en essayant de prétendre : l’autre vague, c’est moi ! Non. L’autre vague, c’est l’autre vague – et, en tant que vagues, nous sommes absolument séparés et différents. Je dis que la reconnaissance de cette dualité est sacrée. Alors, vous découvrirez la non-dualité en tant qu’océan. Mais aucun ego ne peut ramener à lui un autre ego, jamais. Pas plus mon enfant que le grand amour de ma vie – ou quoi que ce soit que je dise « aimer ».
L’action d’un être partiel, vivant dans la peur de sa propre profondeur et rencontrant un autre être partiel, est forcément une action imparfaite. L’action d’un être total, libre de toute peur, et rencontrant partout un autre lui-même, ne peut être qu’une action différente. Vous ne pouvez peut-être pas encore comprendre vraiment ce qu’est cette action puisque vous n’en avez pas l’expérience, mais vous pouvez au moins sentir que l’action du sage ne répond plus aux mêmes lois que les réactions habituelles.
Ici, l’enseignement traditionnel est rejoint par les observations des psychologues et des pédiatres qui ont bien vu que la naissance était séparation de la mère, qu’au départ l’enfant reste encore très lié à sa mère et que, peu à peu, il doit accepter cette séparation. Il doit accepter de se sentir coupé du reste de l’univers qui est avant tout représenté pour lui par la mère mais aussi par tout ce qu’il découvre à travers ses cinq sens et les impressions qui le frappent. C’est cette séparation même qui n’a jamais été vraiment acceptée. Je ne veux pas reprendre des données de la psychologie que vous pourriez trouver dans des livres spécialisés, et de toute façon, je parle dans la perspective d’un enseignement traditionnel, mais l’enfant a peur, peur d’être laissé seul, peur de ne plus être aimé, peur qu’on ne s’occupe plus de lui. Il veut dépasser, annihiler, cette séparation, il veut retrouver la sécurité du non-deux.
Autour d’une donnée fondamentale comme la peur, la peur de souffrir, on voit s’organiser toutes les formes de souffrance possibles.
Il y a là une très grande vérité : chaque peur, chaque terreur même, que nous portons en nous, si elle est vue sans aucune crainte et entièrement assumée, au lieu d’être un obstacle devient une force nouvelle ; l’énergie qui était investie à la fois dans la peur et dans le besoin de nier celle-ci devient enfin disponible. Ce qui était une faiblesse se transforme en force.
Si vous prenez peur, vous êtes dévoré. Si vous osez affronter le dragon, ou bien ce dragon se dissipe – il a disparu, lui qui se montrait comme tellement terrifiant – ou bien il se couche à vos pieds et se met à votre service. Parfois c’est sur le dos du plus terrifiant des dragons que le chevalier arrive au but. Parfois aussi, le chevalier est sur son cheval. Ce symbole du cheval est très clair : c’est l’unité entre la nature véritablement humaine et la nature animale ; symbole qui a trouvé sa plénitude dans le Centaure, complètement homme et complètement cheval en même temps. Vous êtes le chevalier. Dans certains thèmes orientaux, le sage dénudé, en haillons, pauvre, arrive chevauchant un tigre, l’animal le plus noble et le plus impressionnant de toute l’Asie.
Extrait du Tome II de "A la recherche du Soi" de Arnaud Desjardins.
L'atelier nature de Jean-Yves Piffard
"Mon atelier, c’est la nature. Je crée un art éphémère à partir de ce que la nature m’offre sur place : pierres, feuilles, bois, fleurs,..." nous dit Jean-Yves Piffard.
Jean-Yves Piffard est né le 8 juin 1957 à Paris. Il réside dans le Jura suisse depuis 1984. Ses oeuvres m'ont touchée (à distance) et je vous invite à découvrir son land art...
Egalement de nombreuses photos sur le site de l'internaute.
Jean-Yves Piffard est né le 8 juin 1957 à Paris. Il réside dans le Jura suisse depuis 1984. Ses oeuvres m'ont touchée (à distance) et je vous invite à découvrir son land art...
Egalement de nombreuses photos sur le site de l'internaute.
Le Dalaï-Lama et la paix universelle
Voici la vidéo (en 4 parties) de la conférence d'octobre 2003, à Paris, du XIV Dalaï-Lama qui nous parle de la paix universselle. Mathieu Ricard traduit les paroles de Jetsun Jamphel Ngawang Lobsang Yeshe Tenzin Gyatso...
samedi 20 octobre 2007
La route de Charles de Foucauld vers le désert touareg
"Notre écriture à nous, au Hoggar,
est une écriture de nomades
parce qu'elle est tout en bâtons
qui sont les jambes de tous les troupeaux.
Jambes d'hommes, jambes de méhara,
de zébus, de gazelles,
tout ce qui parcourt le désert.
Et puis les croix disent si tu vas à droite
ou à gauche. Et les points, tu vois, il y a
beaucoup de points. Ce sont les étoiles
pour nous conduire la nuit, parce que nous,
les Sahariens,
nous ne connaissons que la route,
la route qui a pour guide, tour à tour,
le soleil et puis les étoiles.
Et nous partons de notre coeur,
et nous tournons autour de lui
en cercles de plus en plus grands,
pour enlacer les autres coeurs
dans un cercle de vie, comme l'horizon
autour de ton troupeau et de toi-même."
(Transcription d'un poème touareg)
Un deuxième extrait vidéo, du film de Bernard Martino, qui parle du "dictionnaire touareg" de Charles de Foucault, rédigé dans le Hoggar :
est une écriture de nomades
parce qu'elle est tout en bâtons
qui sont les jambes de tous les troupeaux.
Jambes d'hommes, jambes de méhara,
de zébus, de gazelles,
tout ce qui parcourt le désert.
Et puis les croix disent si tu vas à droite
ou à gauche. Et les points, tu vois, il y a
beaucoup de points. Ce sont les étoiles
pour nous conduire la nuit, parce que nous,
les Sahariens,
nous ne connaissons que la route,
la route qui a pour guide, tour à tour,
le soleil et puis les étoiles.
Et nous partons de notre coeur,
et nous tournons autour de lui
en cercles de plus en plus grands,
pour enlacer les autres coeurs
dans un cercle de vie, comme l'horizon
autour de ton troupeau et de toi-même."
(Transcription d'un poème touareg)
Un deuxième extrait vidéo, du film de Bernard Martino, qui parle du "dictionnaire touareg" de Charles de Foucault, rédigé dans le Hoggar :
Rien que pour des nèfles...
Le néflier ou mespilus germanica est un de mes « arbres » fruitiers préférés. De la famille des rosacées, il est généreux et attend l’hiver, comme l’églantier, pour offrir ses fruits globuleux.
Les nèfles renferment des tanins, des sucres (glucose et fructose), de la pectine, des acides organiques, en particulier malique et tartrique, ainsi que des vitamines B et C.
Très digeste, la nèfle est supportée par les estomacs les plus délicats. Elle est précieuse dans les diarrhées et fortifie aussi les muqueuses intestinales. Les feuilles, astringentes sont utilisées en gargarismes contre les aphtes et les inflammations de la gorge.
Immangeables telles quelles, les nèfles se transforment totalement sous l'effet du froid. Dures, acides et terriblement astringentes une fois mûres, elles subissent une sunnaturation, le « blettissement », qui en modifie profondément la chair. Elles deviennent alors crémeuses, douces et merveilleusement parfumées, avec une subtile saveur vineuse qui fait le plaisir des amateurs. Les nèfles se dégustent telles quelles, en compotes ou en confitures après en avoir retiré les gros noyaux.
On en prépare un « vin de nèfles » très correct en laissant fermenter les fruits écrasés avec de l'eau. Un séjour à l'air le transforme en « vinaigre de nèfles ».
J'espère que je n’ai pas écrit cela pour des nèfles… en tout cas, ne confondez pas avec le bibacier (voir commentaire)...
Au coeur de l'Atlas avec Charles de Foucauld
Charles Eugène (vicomte, puis père) de Foucauld naît à Strasbourg le 15 septembre 1858 d'une famille noble d'origine périgourdine et meurt le 1er décembre 1916 assassiné à la porte de son ermitage au Sahara. Charles de Foucauld : un "homme du monde" qui s'est soudain senti appelé à devenir frère des hommes, frère universel. Un homme fascinant, un fou de Dieu, d'une force et d'une énergie incroyable, un aventurier de l'esprit...
Voici un extrait du film de Bernard Martino sur Charles de Foucauld (1858-1916), béatifié le 13 novembre 2005 à Rome :
vendredi 19 octobre 2007
Paroles d'enfants
"La vie c'est nul, car elle nous fait mourir" m'a dit Daïrine, ma fille de 6 ans.
Dans le même style, je vous conseille le recueil de paroles d'enfants, "Enfandises".
Dans le même style, je vous conseille le recueil de paroles d'enfants, "Enfandises".
Maman, t'as perdu, tu n'as pas rattrapé le ballon !! Tu es illuminée !!
Lucas 4 ans
Papa on me dit tout le temps que j'ai la vie devant moi, alors si je me retourne je meurs ?
Emmanuelle 7 ans
Plus tard, je serai marchand de bisoux !
Fréhel 5 ans
Si je grandis, c'est pour t'aimer encore plus grand.
Azeline 4 ans
Lucas 4 ans
Papa on me dit tout le temps que j'ai la vie devant moi, alors si je me retourne je meurs ?
Emmanuelle 7 ans
Plus tard, je serai marchand de bisoux !
Fréhel 5 ans
Si je grandis, c'est pour t'aimer encore plus grand.
Azeline 4 ans
jeudi 18 octobre 2007
Entendement ou le pouvoir de penser...
"Entre ce que je pense
ce que je veux dire
ce que je crois dire
ce que je dis
ce que vous voulez entendre
ce que vous entendez
ce que vous croyez comprendre
ce que vous voulez comprendre
et ce que vous comprenez
il y a au moins 9 possibilités
de ne pas s'entendre."
ce que je veux dire
ce que je crois dire
ce que je dis
ce que vous voulez entendre
ce que vous entendez
ce que vous croyez comprendre
ce que vous voulez comprendre
et ce que vous comprenez
il y a au moins 9 possibilités
de ne pas s'entendre."
Cela me fait penser aux singes de la sagesse qui sont un symbole représenté par trois singes, dont chacun se couvre une partie différente du visage avec les mains : le premier les yeux, le deuxième les oreilles et le troisième la bouche. Ils forment une sorte de maxime picturale : « Ne rien voir de mal, ne rien entendre de mal, ne rien dire de mal ». À celui qui suit cette maxime, il n'arrivera que du bien.
Une des plus anciennes représentations connues (ci-dessus) de ces trois singes se trouve à Nikkō au Japon. Elle est attribuée au sculpteur Hidari Jingoro (1594-1634).
En japonais, les trois singes sont appelés Mizaru pour l'aveugle, Kikazaru pour le sourd, et Iwazaru pour le muet. Ces trois noms signifient littéralement : « Ne vois pas », « N'entends pas », « Ne parle pas ». Plus précisément, leurs noms signifient « je ne dis pas ce qu'il ne faut pas dire », « je ne vois pas ce qu'il ne faut pas voir », et enfin « je n'entends pas ce qu'il ne faut pas entendre »,
Délivrons l'amour en cage
Alkékenge ou Physalis alkekengi, de la famille des solanacées, est une très belle plante herbacée vivace, notamment grâce à ses baies. L'amour en cage resplendit en automne et ses lanternes chinoises font de beaux bouquets en hiver. On peut consommer la "cerise d'hiver" crue ou cuite en gélée ou en une délicieuse compote parfumée au citron. Des décoctions de baies séchées sont également conseillées contre les rhumatismes et les calculs rénaux (elles réduisent la proportion d'acide urique dans le sang). Tiges et feuilles sont plutôt fébrifuges et dépuratives... Ne laissez donc pas l'amour en cage !
mercredi 17 octobre 2007
Etre libre en prison avec Roger McGowen
Je voulais absolument partager des passages de l'article du numéro 5 de la revue "Sources" concernant l'incroyable existence de Roger McGowen. En résumé, cet homme a déjà passé vingt ans dans le couloir de la mort, dans une prison du Texas, pour un acte qu'il n'a pas commis. Il est passé de la haine à l'amour et, à travers ces lettres, nous enseigne "que l'Amour est la loi fondamentale de l'univers, que chacun crée sa propre réalité par sa façon de regarder le monde et de réagir aux situations, qu'être responsable ou victime est un choix que nous opérons, et qu'absolument tout ce qui se passe dans notre vie arrive pour nous apprendre une leçon que nous avons besoin d'apprendre..."
Quelques extraits de ces lettres nous rappellent à notre liberté...
Quelques extraits de ces lettres nous rappellent à notre liberté...
Octobre 1997 - Je crois que Dieu m'a maintenu en vie pour une raison. Je ne crois pas à la chance. Ce concept est un terme utilisé par les hommes pour éviter d'avoir à reconnaître l'existence de Dieu. Mais toutes les louanges Lui reviennent. Je tache de donner à chaque personne que je rencontre la joie, la patience, la compréhension et l'honnêteté que Dieu m'a données.
Novembre 1998 - Je n'ai peut-être pas la liberté physique, mais j'ai une paix intérieure et un amour que même la mort ne peut tuer. Je préfère être en prison avec Dieu que libre sans Lui
Mars 2000 - Je crois que nous sommes tous un, que nous sommes un avec tout, et que tout et tous sont un avec nous. Il n'y a plus de toi ou de moi, nous sommes le tout et le tout est en nous. C'est pour cela que lorsque je vois des choses qui ne sont pas justes, cela me fait mal, parce que ce qui est fait à une seule personne est fait à nous tous.
Février 2001 - Je ne me vois plus comme une victime des provocations de ces gens. Je me considère comme un être divin, capable d'accepter tout et tous et d'aimer chacun. Le bonheur n'est pas un état d'esprit. comme le pensent la plupart des gens, mais un état d'être. C'est devenir un avec tout ce qui est. Les gens s'enlisent dans toute une rhétorique religieuse et spirituelle. Pourquoi les gens compliquent-ils les choses, quand tout est vraiment simple ? L'amour, la vérité et le bonheur ne sont pas compliqués et ne sont pas destinés à l'être. Ils sont gratuits, légers et beaux.
Janvier 2006 - On ne peut jamais vraiment connaître le vrai chemin jusqu'à ce qu'on arrive à destination. Et quand nous arrivons là où nous pensons que nous devrions être, nous réalisons que nous y étions tout le temps.
Septembre 2006 - Si nos yeux sont remplis d'amour, notre vision est plus claire et nous sommes plus à même de voir les fautes du passé que nous rencontrons chez les autres et de tenter de régler les nôtres. La haine et le doute sont comme de la boue dans nos yeux et leur présence nous aveuglent.
Avril 2007 - A vivre ici, si longtemps, exclu du monde réel, l'esprit peut devenir un piège qui, lorsqu'il s'est refermé, ne permet plus d'en sortir. J'en ai été le témoin et moi-même la victime. Alors je ne le combats plus, je me permets d'exister dans un vide où le temps ne veut pas dire grand-chose. Ce qui dure des mois pour certains ne sont que des instants pour moi ; j'essaie d'étirer ceux qui en valent la peine.
En fin de compte la mort nous prend tous à la fin. Je crois que quel que soit le temps pendant lequel une âme est envoyée dans ce monde, même si c'est seulement pour une seconde, c'est un miracle à connaître.
Novembre 1998 - Je n'ai peut-être pas la liberté physique, mais j'ai une paix intérieure et un amour que même la mort ne peut tuer. Je préfère être en prison avec Dieu que libre sans Lui
Mars 2000 - Je crois que nous sommes tous un, que nous sommes un avec tout, et que tout et tous sont un avec nous. Il n'y a plus de toi ou de moi, nous sommes le tout et le tout est en nous. C'est pour cela que lorsque je vois des choses qui ne sont pas justes, cela me fait mal, parce que ce qui est fait à une seule personne est fait à nous tous.
Février 2001 - Je ne me vois plus comme une victime des provocations de ces gens. Je me considère comme un être divin, capable d'accepter tout et tous et d'aimer chacun. Le bonheur n'est pas un état d'esprit. comme le pensent la plupart des gens, mais un état d'être. C'est devenir un avec tout ce qui est. Les gens s'enlisent dans toute une rhétorique religieuse et spirituelle. Pourquoi les gens compliquent-ils les choses, quand tout est vraiment simple ? L'amour, la vérité et le bonheur ne sont pas compliqués et ne sont pas destinés à l'être. Ils sont gratuits, légers et beaux.
Janvier 2006 - On ne peut jamais vraiment connaître le vrai chemin jusqu'à ce qu'on arrive à destination. Et quand nous arrivons là où nous pensons que nous devrions être, nous réalisons que nous y étions tout le temps.
Septembre 2006 - Si nos yeux sont remplis d'amour, notre vision est plus claire et nous sommes plus à même de voir les fautes du passé que nous rencontrons chez les autres et de tenter de régler les nôtres. La haine et le doute sont comme de la boue dans nos yeux et leur présence nous aveuglent.
Avril 2007 - A vivre ici, si longtemps, exclu du monde réel, l'esprit peut devenir un piège qui, lorsqu'il s'est refermé, ne permet plus d'en sortir. J'en ai été le témoin et moi-même la victime. Alors je ne le combats plus, je me permets d'exister dans un vide où le temps ne veut pas dire grand-chose. Ce qui dure des mois pour certains ne sont que des instants pour moi ; j'essaie d'étirer ceux qui en valent la peine.
En fin de compte la mort nous prend tous à la fin. Je crois que quel que soit le temps pendant lequel une âme est envoyée dans ce monde, même si c'est seulement pour une seconde, c'est un miracle à connaître.
Pour un Tibet libre...
M. Bush a remis au dalaï lama, revêtu de la robe safran et bordeau des moines bouddhistes, la plus haute distinction civile du Congrès américain. En cet honneur, voici trois extraits du film de Jean-Luc Mage, "Molam, au coeur de l'Inde". Molam, qui veut dire voeux d'espérance... :
mardi 16 octobre 2007
Des conseils sur le chemin par Arnaud Desjardins
Cinq minutes avec Arnaud Desjardins sur la quête spirituelle, l'engagement et la discrimination... :
dimanche 14 octobre 2007
"La relaxation de l'arbre" par Geneviève Manent
Voici une relaxation (6 min) extraite des très agréables CD de Geneviève Manent, pour les enfants mais également pour les adultes, que vous pouvez trouver sur le site du "Souffle d'Or" :
"Je renoue le contact avec mes racines. Tel un arbre qui puise sa force dans la terre, sentir la sève qui coule en nous. Elle nourrit l’être, nous remet en contact avec nos points d’ancrage. Elle nous relie à la puissance créatrice de notre souffle."
vendredi 12 octobre 2007
Quelques citations sur les chats
En parallèle avec le blog Chatichaton de ma fille, voici quelques citations sur la sagesse du chat...
"J'ai beaucoup étudié les philosophes et les chats. La sagesse des chats est infiniment supérieure." Hippolyte Taine
"Le chat est d'une honnêteté absolue : les êtres humains cachent, pour une raison ou une autre, leurs sentiments. Les chats non." Ernest Hemingway
"Il suffit de croiser son regard avec celui d'un chat pour mesurer la profondeur des énigmes que chaque paillette de ses yeux pose aux braves humains que nous sommes." Jacques Laurent
"L'idéal du calme est dans un chat assis." Jules Renard
"Petit à petit, les chats deviennent l'âme de la maison." Jean Cocteau
"Au plus profond de nous, nous sommes tous motivés par les mêmes urgences. Les chats ont le courage de vivre sans s'en préoccuper." Jim Davis
" A fréquenter le chat, on ne risque que de s’enrichir." Colette
"J'ai beaucoup étudié les philosophes et les chats. La sagesse des chats est infiniment supérieure." Hippolyte Taine
"Le chat est d'une honnêteté absolue : les êtres humains cachent, pour une raison ou une autre, leurs sentiments. Les chats non." Ernest Hemingway
"Il suffit de croiser son regard avec celui d'un chat pour mesurer la profondeur des énigmes que chaque paillette de ses yeux pose aux braves humains que nous sommes." Jacques Laurent
"L'idéal du calme est dans un chat assis." Jules Renard
"Petit à petit, les chats deviennent l'âme de la maison." Jean Cocteau
"Au plus profond de nous, nous sommes tous motivés par les mêmes urgences. Les chats ont le courage de vivre sans s'en préoccuper." Jim Davis
" A fréquenter le chat, on ne risque que de s’enrichir." Colette
mercredi 10 octobre 2007
"Attendre sans attendre" avec François Roustang
"Parce que nous avons l’habitude de vouloir maîtriser notre existence. Dans notre monde, si nous voulons quelque chose, il faut avoir un projet, une stratégie. Mais quand notre existence subit des modifications, il faut s’y prendre autrement. La vie est toujours une invention, mais pour inventer, il faut se laisser inspirer. C’est l’histoire de tous les poètes, de tous les peintres, de tous les créateurs, et c’est aussi celle du patient qui veut guérir. Inventer demande d’accepter l’aventure et l’inconnu. On ne peut pas savoir à l’avance ce qui va se passer. Une patiente m’a dit, il y a quelques jours : « Je sais que le bonheur est à portée de main, mais cela modifierait tellement de choses dans mon existence que je n’ai pas envie de changer ! »" François Roustang a publié "Savoir attendre.. pour que la vie change" aux éditions Odile Jacob. Ce psychanalyste, de formation philosophique, devenu hypnothérapeute nous fait partager de l'intérieur sa pratique de l'hypnose.
Et si au lieu de s'agiter dans tous les sens, on apprenait à attendre et à se positionner autrement dans notre corps et dans notre vie pour laisser les choses changer d'elles-même, laisser venir la vie et se sentir vivant tout simplement...
Et si au lieu de s'agiter dans tous les sens, on apprenait à attendre et à se positionner autrement dans notre corps et dans notre vie pour laisser les choses changer d'elles-même, laisser venir la vie et se sentir vivant tout simplement...
interview de François Roustang (19 min)
mardi 9 octobre 2007
Denise Desjardins et le germe d'éveil...
J'ai rencontré pour la première fois Denise Desjardins. Elle m'a dit que j'avais du pain sur la planche. Alors, je vous laisse quelques miettes de sa présence :
"Vous n'avez pas de pouvoir sur le surgissement des émotions, sur le surgissement des pensées, mais vous avez un pouvoir sur leur durée."
"La pensée est néfaste quand elle est récurrente et obsessionnelle."
"La liberté que nous prétendons avoir est relative."
"C'est nous qui posons des limites au Oui."
"C'est sur l'impossibilité d'accepter que nous avons à travailler."
"Accepter, ce n'est pas se résigner mais voir et reconnaître ce qui est."
"Un des buts de l'existence (si ce n'est pas le seul), c'est de développer le germe d'éveil qui est en nous."
"Perfection, perfection... cherchez plutôt la paix !"
"Vous n'avez pas de pouvoir sur le surgissement des émotions, sur le surgissement des pensées, mais vous avez un pouvoir sur leur durée."
"La pensée est néfaste quand elle est récurrente et obsessionnelle."
"La liberté que nous prétendons avoir est relative."
"C'est nous qui posons des limites au Oui."
"C'est sur l'impossibilité d'accepter que nous avons à travailler."
"Accepter, ce n'est pas se résigner mais voir et reconnaître ce qui est."
"Un des buts de l'existence (si ce n'est pas le seul), c'est de développer le germe d'éveil qui est en nous."
"Perfection, perfection... cherchez plutôt la paix !"
lundi 8 octobre 2007
Prière de l'abbé Pierre
Si je mourais là
Il n’existe qu’une seule Route,et elle est déroutante en apparence,
mais elle mène au but, et elle seule est vérité.
Chaque jour et toute l’histoire humaine
Font voir cela d’éclatante évidence
pour les regards francs.
Et c’est la Route
De l’Agonie d’Aimer
Vers la Résurrection,
Route de la Désillusion
qui déchire et dénude, et laisse plus libre
face au Réel Absolu…
pour l’Enthousiasme
du face-à-face
avec l’Amour Réel Absolu Unique Universel.
Il n’y a pas d’autre
Route sûre
que celle de cette contradiction,
de cet affrontement,
qu’il faut consentir,
qu’il faut vouloir,
auquel il faut à tout prix refuser de se dérober.
(Cette prière fut écrite la veille d’une anesthésie pour une grave opération, à l’hôpital de Genève, en 1957)
“ Comment je vois la fin de ma vie ? Un peu à la manière de Charlie Chaplin s’éloignant sur une route la canne à la main…. ” (L'abbé Pierre)
dimanche 7 octobre 2007
La vie de Guru Nanak et le Sikhisme
Gurû Nanak est un mystique indien, maître fondateur du Sikhisme et premier des Dix Gurûs du sikhisme. La vie de Gourou Nanak nous est raconté à travers ce dessin animé.
Nanak dit: « O mon âme, tu es l'étincelle de la Suprème Lumière, Connais ton Essence »
Vidéo extraite des deux superbes DVD sur "L'histoire des religions" chez AK vidéo
Nanak dit: « O mon âme, tu es l'étincelle de la Suprème Lumière, Connais ton Essence »
Vidéo extraite des deux superbes DVD sur "L'histoire des religions" chez AK vidéo
vendredi 5 octobre 2007
Jeux de maux sur la voie...
Je vous invite à visiter le site de Francis Sigrist et la page Jeux de maux dont voici un extrait de citations:
La chasse aux arbres
C'est l'ouverture de la chasse... N'hésitez pas à chasser avec vos enfants pour leur faire découvrir comment tuer le temps phytospirituellement (2 min):
« Écouter la forêt qui pousse plutôt que l’arbre qui tombe. » Friedrich Hegel
« Écouter la forêt qui pousse plutôt que l’arbre qui tombe. » Friedrich Hegel
jeudi 4 octobre 2007
mercredi 3 octobre 2007
Christian Bobin et l'amour de l'instant
Christian Bobin, écrivain et poète français, est né le 24 avril 1951 au Creusot. Ses paroles sont poésies et amour de l'instant. "C'est dans la mesure où il n'y a rien à voir que les yeux commencent à s'ouvrir..."
mardi 2 octobre 2007
La sage sauge
De la famille des Lamiacées, la sauge (salvia) vous sauvera ! En tout cas, votre disgestion en sera sûrement améliorée. Quel parfum de feuille, lors de sa cueillette !
Cette plante aromatique renferme en effet une huile essentielle dont les vertus bienfaitrices sont nombreuses. La sauge possède par exemple des propriétés antispasmodiques et stimulantes : c'est une précieuse alliée contre les déprimes passagères. Elle se présente à vous (en 2 minutes) :
Dicton provençal : "qui a de la sauge dans son jardin n'a pas besoin de médecin".
Histoire : Originaire des pourtours de la Méditerranée, la sauge est intimement liée à la religion judéo-chrétienne. Dans la Bible, c'est en effet cette plante qui sauva Marie et son enfant Jésus des bourreaux d'Hérode qui sacrifiaient les nouveaux-nés. A la demande de Marie implorante, elle s'épanouit pour les cacher dans ses feuilles de velours. En témoignage de gratitude lui furent attribuées des vertus guérissantes. Sauge vient d'ailleurs du latin salvia qui signifie "guérir".
Cette plante aromatique renferme en effet une huile essentielle dont les vertus bienfaitrices sont nombreuses. La sauge possède par exemple des propriétés antispasmodiques et stimulantes : c'est une précieuse alliée contre les déprimes passagères. Elle se présente à vous (en 2 minutes) :
Histoire : Originaire des pourtours de la Méditerranée, la sauge est intimement liée à la religion judéo-chrétienne. Dans la Bible, c'est en effet cette plante qui sauva Marie et son enfant Jésus des bourreaux d'Hérode qui sacrifiaient les nouveaux-nés. A la demande de Marie implorante, elle s'épanouit pour les cacher dans ses feuilles de velours. En témoignage de gratitude lui furent attribuées des vertus guérissantes. Sauge vient d'ailleurs du latin salvia qui signifie "guérir".
Sur les pas du coeur avec Rabîndranâth Tagore
Je me souviens de mes douces lectures de ce poète...
Deux poèmes de Rabindranâth Thâkur dit Tagore (6 mai 1861 - 7 août 1941), compositeur, écrivain et philosophe indien (Prix Nobel de littérature en 1913).
"Paix, mon coeur, que l'heure de la séparation soit douce;
Que ce ne soit pas une mort mais un accomplissement.
Vivons du souvenir de notre amour et que notre douleur se change en chansons.
Que l'envolement dans le ciel finisse par le repliement des ailes sur le nid.
Que la dernière étreinte de nos mains soit aussi douce que la fleur de la nuit.
Attarde-toi, belle fin de notre amour, et dis-nous dans le silence tes dernières paroles.
Je m'incline et j'élève ma lampe pour éclairer ta route."
Rabindranath Tagore (Le Jardinier d'Amour, LXI)
"Où les routes sont tracées, je perds mon chemin.
Sur la vaste mer, dans le bleu du ciel, il n'y a point de lignes marquées.
Le sentier est caché par les ailes des oiseaux,
le feu des étoiles, par les fleurs des saisons différentes.
Et je demande à mon coeur : ton sang ne porte-t-il point la connaissance de l'invisible chemin ?"
Rabindranath Tagore (La corbeille de fruits)
Deux poèmes de Rabindranâth Thâkur dit Tagore (6 mai 1861 - 7 août 1941), compositeur, écrivain et philosophe indien (Prix Nobel de littérature en 1913).
"Paix, mon coeur, que l'heure de la séparation soit douce;
Que ce ne soit pas une mort mais un accomplissement.
Vivons du souvenir de notre amour et que notre douleur se change en chansons.
Que l'envolement dans le ciel finisse par le repliement des ailes sur le nid.
Que la dernière étreinte de nos mains soit aussi douce que la fleur de la nuit.
Attarde-toi, belle fin de notre amour, et dis-nous dans le silence tes dernières paroles.
Je m'incline et j'élève ma lampe pour éclairer ta route."
Rabindranath Tagore (Le Jardinier d'Amour, LXI)
"Où les routes sont tracées, je perds mon chemin.
Sur la vaste mer, dans le bleu du ciel, il n'y a point de lignes marquées.
Le sentier est caché par les ailes des oiseaux,
le feu des étoiles, par les fleurs des saisons différentes.
Et je demande à mon coeur : ton sang ne porte-t-il point la connaissance de l'invisible chemin ?"
Rabindranath Tagore (La corbeille de fruits)
lundi 1 octobre 2007
Arnaud Desjardin ou la quête des sagesses orientales
Interview d'Arnaud Desjardins par Pascale Senk
Diriez vous que vous êtes un gourou ?
Arnaud Desjardins : Si j’étais dans un dîner mondain, je n’emploierais certainement pas ce terme, qui est devenu maudit à cause du phénomène des sectes ! Je dirais que je suis écrivain. Si, en revanche, mon interlocuteur semble s’intéresser à la spiritualité, alors oui, je lui dirais que j’ai consacré mon existence à cela : faire diminuer une certaine forme de souffrance. Le "guru", en hindi, c’est à la fois "celui qui a de l’expérience" et "celui qui disperse les ténèbres". Pour moi, c’est l’un des mots les plus précieux qui soient. Il existe dans toutes les civilisations sous des noms différents : c’est le "cheik" en arabe, le "pir" en persan, le maître spirituel à qui l’on s’adresse dans toutes les traditions pour recevoir une éducation émotionnelle et spirituelle. Ce travail intérieur, je l’ai d’abord expérimenté sur moi, grâce à l’aide d’un maître indien, Swâmi Prajnânpad. Depuis 1974, j’enseigne comme lui comment "se transformer de fond en comble". Lire la suite>>
Diriez vous que vous êtes un gourou ?
Arnaud Desjardins : Si j’étais dans un dîner mondain, je n’emploierais certainement pas ce terme, qui est devenu maudit à cause du phénomène des sectes ! Je dirais que je suis écrivain. Si, en revanche, mon interlocuteur semble s’intéresser à la spiritualité, alors oui, je lui dirais que j’ai consacré mon existence à cela : faire diminuer une certaine forme de souffrance. Le "guru", en hindi, c’est à la fois "celui qui a de l’expérience" et "celui qui disperse les ténèbres". Pour moi, c’est l’un des mots les plus précieux qui soient. Il existe dans toutes les civilisations sous des noms différents : c’est le "cheik" en arabe, le "pir" en persan, le maître spirituel à qui l’on s’adresse dans toutes les traditions pour recevoir une éducation émotionnelle et spirituelle. Ce travail intérieur, je l’ai d’abord expérimenté sur moi, grâce à l’aide d’un maître indien, Swâmi Prajnânpad. Depuis 1974, j’enseigne comme lui comment "se transformer de fond en comble". Lire la suite>>
La voie du coeur avec notre Terre-Mère
Extrait de “La Voie du cœur” (La Table ronde, 1987) de Arnaud Desjardins :
« Naturellement, un bébé sur le sein d’une maman émerveillée se sent aimé. Naturellement, si vous êtes dans les bras d’une femme ou d’un homme qui ne vous a jamais déçu et qui vous redit une fois encore : “Tu es le grand amour de ma vie”, vous vous sentez aimé. Mais l’expérience réelle, dont on ne peut parler, au sujet de laquelle on peut à peine tenter de dire quelque chose, le vrai silence intérieur, la découverte ultime, est un état dans lequel on se sent intensément aimé alors même que nous serions entourés de gens qui ne nous aiment pas, qui nous considèrent comme un ennemi, qui essaient de nous critiquer ou de nous faire du tort. »
« Naturellement, un bébé sur le sein d’une maman émerveillée se sent aimé. Naturellement, si vous êtes dans les bras d’une femme ou d’un homme qui ne vous a jamais déçu et qui vous redit une fois encore : “Tu es le grand amour de ma vie”, vous vous sentez aimé. Mais l’expérience réelle, dont on ne peut parler, au sujet de laquelle on peut à peine tenter de dire quelque chose, le vrai silence intérieur, la découverte ultime, est un état dans lequel on se sent intensément aimé alors même que nous serions entourés de gens qui ne nous aiment pas, qui nous considèrent comme un ennemi, qui essaient de nous critiquer ou de nous faire du tort. »
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