Après la lecture du dernier livre de Véronique Desjardins, "Dans l'intime d'un chemin" où l'on peut suivre avec ferveur l'évolution d'un chemin spirituel, voici le livre "Aux côtés de Ramana Maharshi", chez Accarias l'Originel, qui nous propose d'être en compagnie d'un éveillé.
Cette proximité avec un maître est un régal... et nous remet dans le droit chemin pour revenir vers soi et découvrir "Qui suis-je ?"
En voici un extrait :
Cette manifestation illusoire est appelée « mâyâ », laquelle est souvent prise dans le sens d’« illusion », mais, en vérité, elle signifie « ce qui n’est pas », ou ce qui pose une limite sur ce qui est illimité. En fait, nous sentons toute chose, tout étant dans le mental, et les sens sont son seul instrument. Aussi, en réalité, n’y a-t-il aucune illusion, mais qu’impermanence.
La même vérité se trouve derrière toute chose. Alors quelle est la solution, voyant que tout est impermanent et n’est qu’apparence ?
« Cela, » enseigne Bhagavân, « s’applique aussi à nos corps et même à nos egos, que nous considérons comme très importants, mais que nous voyons maintenant comme autant d’ombres illusoires. Il n’y a là rien de désespérant car, même derrière l’apparence la plus illusoire, il doit bien y avoir quelque chose qui apparaît. Nous nous jetons de côté comme nous pensons voir un serpent alors que ce n’est qu’une corde. Mais, même si le « serpent » est bien irréel, la corde, elle, est bien là. Aussi, la seule et évidente solution à notre énigme est de chercher et de trouver la permanence derrière l’impermanence. »
C'est la solution de Bhagavân, et il nous enseigne comment la mettre en pratique à travers sa méthode de l’investigation du Soi. Bien que l’ego change d’instant en instant, bien que nous soyons des personnes différentes au fur et à mesure que nous passons par chaque étape de notre vie, il y a toujours eu pour nous un « je ». Mais ce n’est évidemment pas l’ego, car nous avons déjà vu que l’ego change d’instant en instant, alors que le « je » a toujours été là en tant que témoin. Remontons à sa source. Et, à travers cette méthode de la recherche du Soi, nous le réaliserons éventuellement.
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Quatrième de couverture :
Alan Chadwick (Sâdhu Arunachâla) rencontra le regard de lumière et l'éloquent silence de Ramana Maharshi un beau jour de 1er novembre 1935, à Tiruvannamalai. À partir de ce jour, il consacra sa vie à la présence auprès du Sage. Il resta au Srî Râmanâsramam jusqu'en 1962 quand il quitta son corps, douze ans après le mahâsâmadhi de Râmana Mahârshi.
Alan Chadwick vit au jour le jour près de Ramana, ce qui donne un texte d'une grande précision sur la vie quotidienne du Maharshi, sur la vie de l'ashram et sur son enseignement direct. Il nous révèle de nombreuses histoires et dénonce quelques fausses légendes. Il rétabli la vérité sur certaines rencontres avec des célébrités et décrit un homme ayant de l'humour. L'auteur reproduit de nombreux dialogues entre les disciples ou visiteurs et le Mahârshi.
Bhagavân a certainement un message particulier pour l'Occident, ses arguments purement rationnels et ses enseignements dépourvus de tout exotisme et formalisme répondent à la pensée occidentale. Il ne prêche jamais ni n'impose une loi, mais invite toujours le chercheur à se tourner vers lui-même.
Tout le secret réside dans le fait suivant : sommes-nous attachés ou non à nos actions ? Celui qui abandonnera tous ses attachements, réalisera le Soi le plus rapidement. Le faux sens du « je » doit disparaître, car c'est cette limitation qui créée la servitude. La libération est la délivrance de cet asservissement.
A la fois instructif et rafraîchissant, ce livre vivant nous ramène à l'essentiel, ici et maintenant.
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Cette proximité avec un maître est un régal... et nous remet dans le droit chemin pour revenir vers soi et découvrir "Qui suis-je ?"
En voici un extrait :
Cette manifestation illusoire est appelée « mâyâ », laquelle est souvent prise dans le sens d’« illusion », mais, en vérité, elle signifie « ce qui n’est pas », ou ce qui pose une limite sur ce qui est illimité. En fait, nous sentons toute chose, tout étant dans le mental, et les sens sont son seul instrument. Aussi, en réalité, n’y a-t-il aucune illusion, mais qu’impermanence.
La même vérité se trouve derrière toute chose. Alors quelle est la solution, voyant que tout est impermanent et n’est qu’apparence ?
« Cela, » enseigne Bhagavân, « s’applique aussi à nos corps et même à nos egos, que nous considérons comme très importants, mais que nous voyons maintenant comme autant d’ombres illusoires. Il n’y a là rien de désespérant car, même derrière l’apparence la plus illusoire, il doit bien y avoir quelque chose qui apparaît. Nous nous jetons de côté comme nous pensons voir un serpent alors que ce n’est qu’une corde. Mais, même si le « serpent » est bien irréel, la corde, elle, est bien là. Aussi, la seule et évidente solution à notre énigme est de chercher et de trouver la permanence derrière l’impermanence. »
C'est la solution de Bhagavân, et il nous enseigne comment la mettre en pratique à travers sa méthode de l’investigation du Soi. Bien que l’ego change d’instant en instant, bien que nous soyons des personnes différentes au fur et à mesure que nous passons par chaque étape de notre vie, il y a toujours eu pour nous un « je ». Mais ce n’est évidemment pas l’ego, car nous avons déjà vu que l’ego change d’instant en instant, alors que le « je » a toujours été là en tant que témoin. Remontons à sa source. Et, à travers cette méthode de la recherche du Soi, nous le réaliserons éventuellement.
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Quatrième de couverture :
Alan Chadwick (Sâdhu Arunachâla) rencontra le regard de lumière et l'éloquent silence de Ramana Maharshi un beau jour de 1er novembre 1935, à Tiruvannamalai. À partir de ce jour, il consacra sa vie à la présence auprès du Sage. Il resta au Srî Râmanâsramam jusqu'en 1962 quand il quitta son corps, douze ans après le mahâsâmadhi de Râmana Mahârshi.
Alan Chadwick vit au jour le jour près de Ramana, ce qui donne un texte d'une grande précision sur la vie quotidienne du Maharshi, sur la vie de l'ashram et sur son enseignement direct. Il nous révèle de nombreuses histoires et dénonce quelques fausses légendes. Il rétabli la vérité sur certaines rencontres avec des célébrités et décrit un homme ayant de l'humour. L'auteur reproduit de nombreux dialogues entre les disciples ou visiteurs et le Mahârshi.
Bhagavân a certainement un message particulier pour l'Occident, ses arguments purement rationnels et ses enseignements dépourvus de tout exotisme et formalisme répondent à la pensée occidentale. Il ne prêche jamais ni n'impose une loi, mais invite toujours le chercheur à se tourner vers lui-même.
Tout le secret réside dans le fait suivant : sommes-nous attachés ou non à nos actions ? Celui qui abandonnera tous ses attachements, réalisera le Soi le plus rapidement. Le faux sens du « je » doit disparaître, car c'est cette limitation qui créée la servitude. La libération est la délivrance de cet asservissement.
A la fois instructif et rafraîchissant, ce livre vivant nous ramène à l'essentiel, ici et maintenant.
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