mardi 30 septembre 2008

L'enseignement de Svami Prajnanpad : La différence (3)

La première grande vérité à laquelle nous sommes confrontés est celle de la différence. Bien qu'il y ait un nombre infini de choses dans l'univers, il est remarquable que jamais deux choses ne soient pareilles. Elles sont différentes l'une de l'autre. [...] Dans un désert de sable, les grains de sable apparaissent identiques, mais deux grains de sable ne sont jamais exactement pareils. Chaque grain de sable et de poussière est différent.
L'herbe et l'arbuste sont différents des plantes, des lianes et des arbres. Les plantes aquatiques de celles qui poussent sur terre. Les arbres immenses et qui donnent de l'ombre comme le banyan sont différents du palmier mince et élancé. Il y a des plantes à épines et des arbres fruitiers. Ni deux arbres, ni deux plantes ne sont jamais semblables. [...] La nature déborde de différences.
La même chose est vraie pour les milliards d'êtres humains qui vivent sur cette terre. [...] Différences, différences à foison.
A part les objets physiques, il y a des multitudes de concepts abstraits comme le lieu géométrique et la ligne droite qui n'ont ni longueur ni épaisseur. Il y a les mots, les symboles, les phrases, la poésie, la prose. Les pensées sont différentes des émotions, les émotions et les actions diffèrent des deux. Ces différences sont illimitées. Il n'y a pas deux choses pareilles.

«Il n'y a pas de limite à ma gloire, ô destructeur d'ennemis, ceux que j'ai cités ne sont que des exemples mais pas la totalité ». Gita 10-40.
Or, généralement on ne voit pas ces différences, mais on voit des ressemblances qui n'existent pas. Cela est dû au manque de raffinement de notre vue. On doit aiguiser et affiner l'intellect de façon à percer l'illusion de cette identité, de façon à voir la réalité profonde à travers les fausses apparences. Avoir une image fixe et rigide du monde extérieur est l'expression de l'ignorance et la cause de tous nos malheurs.
Tout change, tout est différent mais nous ne réussissons pas à le percevoir. Nous voyons toujours ce que nous voulons voir. C'est l'illusion (maya), un voile placé devant nos yeux, qui nous empêche de voir ce qui est. Fondamentalement ce qu'il faut voir, c'est que tout est différent. « Je suis ici », « tu es là ». Les deux sont différents. «Je» est différent de «toi », «suis» est différent de «es», «ici» est différent de «là».
Puisque tout est différent, personne ne peut attendre que l'autre agisse d'une manière particulière. Puisqu'il est différent, il ne peut que se comporter différemment. Il ne pourrait agir de la manière qui vous convient que s'«il» était «vous », ce qu'il n'est pas et si la situation dans laquelle il se trouve était la même que la vôtre, ce qu'elle n'est pas. Ainsi il faut essayer de comprendre les autres plutôt que de leur attribuer le qualificatif de bons ou mauvais. C'est ainsi que vous pouvez dépasser les différences et percevoir le caractère unique de chaque chose.
R. Srinivasan (disciple de Swami Prajnanpad)

lundi 29 septembre 2008

La fête de Saint Michel

Lundi 29 septembre : c'est la fête des trois archanges : saint Michel, Saint Raphaël et saint Gabriel.

Saint Michel (dont le nom est en forme de question : "Qui est comme Dieu ?") me tient à coeur personnellement. Aussi me suis-je demandé quelle force symbolique pouvait revêtir pour chacun de nous une telle figure. Voici quelques pistes..

Saint-Michel possède quatre attributs essentiels : outre les ailes, l'équipement (armure et bouclier, notamment) du chevalier, la lance et parfois la balance. On le reconnaît aussi, bien entendu, au fait qu'il foule très souvent à ses pieds le dragon ou le démon.
S'il est un chevalier, donc un guerrier, c'est en vue d'une certaine guerre sainte : il combat le diable, le diviseur, cette force en nous-même qui nous arrache sans cesse à la Réalité du moment présent. Il représente donc parfaitement pour nous le disciple accompli, qui tient ce diviseur en respect, du bout de sa lance...

Car il ne le tue pas, ce dragon ! Il prend plutôt appui sur lui, comme sur un socle ; quand on sait que le dragon symbolise les forces telluriques où nos pieds, trop souvent, oublient de se ressourcer, on comprend mieux ce lien indissoluble entre l'ange et le démon. Nos aspirations célestes, ici symbolisées par les ailes, sont reliées à nos points d'appui terrestres par la lance : mieux qu'une arme, celle-ci est l'axe vertical du Divin qui ne renie en rien le monde d'en bas.
Quant à la balance, elle représente à la fois la pesée des âmes au jugement dernier (la suprême justice ou justesse, celle qui échappe à nos jugements limités) et le signe zodiacal de l'équilibre, à partir du 21 septembre. Equinoxe d'automne, équilibre entre ombre et lumière, entre terre et ciel... Tout cela nous rappelle à notre propre posture d'être humain, pieds solidement ancrés au sol, tête tournée vers l'infini du ciel, reliés par la colonne vertébrale, notre axe constructeur, notre lien physique au Réel.

Toute la posture de Saint Michel nous rappelle aussi le célèbre caducée d'Hermès, où le bâton, destiné à s'enfoncer dans la terre, est surmonté d'ailes, symbole céleste du voyage, de la communication et de l'intelligence. Autour du bâton s'enroulent deux serpents, l'un symbolisant le feu (notre vitalité), l'autre, l'eau (notre réceptivité). Ces deux éléments complémentaires sont d'ailleurs étroitement liés au symbolisme du dragon. Comme l'archange, le symbole du caducée nous invite donc à harmoniser nos énergies autour de l'axe du Présent, dans chacun de nos gestes, du plus sacré au plus terre à terre...

Saint Michel est le patron des parachutistes, des aviateurs et des dompteurs.

dimanche 28 septembre 2008

L'enseignement de Swami Prajnanpad : Se ré-éduquer

Si on rejette tout ce que l'on a patiemment construit pendant des années, il ne reste rien et on se sent comme un naufragé. On peut se trouver complètement perdu par le vide tout autour. Mais il ne faut rien abandonner dans la désolation. Il faut hardiment repartir sur des bases neuves et reconstruire sa personnalité, pierre par pierre, sur des évidences solides et irréfutables. Il faut avoir confiance en soi, confiance dans le fait que l'on peut connaître la vérité directement et procéder avec énergie et détermination. Il faut calmement examiner ce qui est. Comment établir la différence entre ce que l'on connaît et ce que l'on croit? Quelles sont vos expériences directes ? Comment les séparer de la masse confuse et emmêlée des opinions et des croyances qui viennent de l'extérieur. Il faut les garder si elles sont vraies, si elles correspondent à des faits d'expériences ou de connaissance. Mettez de côté tout ce que vous n'avez pas examiné. Alors, avec le noyau des idées, des émotions et des actions qui restent, vous pouvez commencer à construire petit à petit une superstructure en rajoutant seulement ce qui vient de l'expérience et de la connaissance directe, et en rejetant ce qui n'est pas fondé. Il faut examiner chaque nouvelle idée qui se présente, la questionner longuement et l'accepter seulement si elle s'avère vraie. C'est cela la ré-éducation. Se déséduquer d'abord pour se ré-éduquer ensuite. Vous ne pouvez rien bâtir sur l'ancienne structure. Si vous le faites, un jour tout s'effondrera. Ne faites pas d'exception pour quelque idée ou préjugé chéris. Il faut tout jeter sans aucune exception.
Alors, sur cette fondation solide vous pouvez construire à nouveau. Utilisez seulement les pierres taillées par le burin de l'expérience et de la connaissance. Elles doivent passez le test de la résistance et de la stabilité. Elles doivent être faites de vérité, elles doivent être apportées par l'expérience directe des sens (Pratvaksha), venir des carrières de la raison (Anurnana), complétées par celles qui viennent des jugements de l'intuition. Une telle citadelle construite sur des fondations aussi solides, dure, résiste au temps et fait rayonner la connaissance et le bonheur autour de vous.
R. Srinivasan

Paroles de Svamiji
Jamais personne ne fait quelque chose de mal. Jamais, à aucun moment. Jamais, en aucune circonstance.
---
Ne contredisez jamais personne. Ecoutez plutôt, écoutez, écoutez.
---
Laissez l'autre dire ce qu'il lui plait. Vous-même ne dites rien sauf si on vous interroge de bonne foi.
---
Savoir c'est pouvoir ! C'est l'action qui détermine si la connaissance est certaine.

Le cerveau nous dit quel jour nous sommes...(3)

Continuons ce voyage dans le cerveau dont les capacités sont stupéfiantes... Un coup sur la tête, cela vous dit !

samedi 27 septembre 2008

L'enseignement de Swami Prajnanpad : Se déséduquer

L'enfant nait démuni et prend tout de son environnement. Il s'imprègne des idées, des émotions, des pensées, des actions de son entourage. Vu son inexpérience et sa dépendance, ceci est parfaitement justifié et même indispensable à ce stade. Mais la plupart d'entre nous continuons à faire de même, après être devenus adultes. Nos pensées sont des «citations », nos émotions «des imitations ». Nous ne sommes jamais nous-mêmes, ne dépendant que de nous-mêmes. Nous absorbons les idées, les opinions, les préjugés, les attirances et les répulsions, les ambiances et les comportements qui se trouvent dans notre entourage sans les examiner, sans les vérifier. Il s'ensuit que nous devons d'abord nous défaire de tous les oui-dires, préjugés, superstitions, attirances, répulsions, traditions, croyances, etc. pour commencer une nouvelle vie...
R. Srinivasan (disciple de Swami Prajnanpad)

La puissance de calcul du cerveau (2)

On poursuit par le calcul... Le cerveau ne serait-il pas une galaxie où chaque neurone est une planète ?

vendredi 26 septembre 2008

L'enseignement de Swami Prajnanpad

Je vous propose d'aborder l'enseignement de Swami Prajnanpad à travers le livre de S. Srinivasan . " Srinivasan a approché Swamiji en disciple, cherchant à se libérer de ses illusions, de ses fausses conceptions ; de ses perceptions déformées pour atteindre la vérité, la réalité, la communion avec ce qui est..." précise Arnaud Desjardins.
Grâce aux témoignages de ses élèves francais, notamment Frédéric Leboyer, Arnaud Desjardins et Daniel Roumanoff, auteur de plusieurs ouvrages sur le maître Bengali, Swami Prajnanpad a acquis en quelques années une très grande notoriété dans les milieux de la spiritualité.
Qui est Swami Prajnanpad (1891-1974), seulement connu d'une élite restreinte dans son propre pays? Il est un homme égal à lui-même en toutes circonstances et à qui rien d'humain n'est étranger. Voici ce que disait Swamiji en réponse à un disciple indien qui lui demandait ce qui réellement avait changé sa vie:

"Ce qui se passe, c'est que les événements arrivent de l'extérieur, vous ne vous laissez pas affecter par eux. Vous vous fermez. C'est pourquoi aucun changement ne se produit dans votre vie… par contre celui qui est affecté profondément par eux est obligé d'y faire face. Il n'y a pas d'échappatoire, il perd ses illusions et se libère."
(Cette phrase est souvent citée par Emmanuel Desjardins)

Voyage au centre du cerveau (1)

Je vous propose de découvrir un organe "miracle", le cerveau. Le sentez-vous, cet amas de neurones, cette ineptie de synapses, dans le haut de votre tête ? Il commande, analyse et même pense. Qu'en pensez-vous ?

jeudi 25 septembre 2008

Une zone de tranquillité avec Denise Desjardins

J'ai déjà eu l'honneur de rencontrer Denise Desjardins. C'est un présent qu'il faut s'offrir :

L’Association « Avec Vous » vous propose un nouvel après-midi avec Denise Desjardins,
Le samedi 11 octobre 2008, de 15h à 19h (accueil à partir de 14h30) Salle Sainte Agnès - 23 rue Oudinot - 75007 Paris (métro Duroc)
Participation financière : 35 euros — Pas de réservation préalable

Après une courte présentation, Denise répondra à vos questions, dans son style chaleureux, direct et intuitif. Elle témoigne ainsi d’une expérience unique auprès de Swami Prajnanpad qui l’a amenée à aider tant de personnes.
Nous vous rappelons la sortie de son dernier livre, La rage de l’absolu, édition La Table Ronde et un remarquable DVD, De la révolte au lâcher-prise (la vidéo ci-dessus est extraite de ce DVD), par Alizé Diffusion. Venez nombreux, les opportunités se feront plus rares de la rencontrer !
Amicalement,
Pascal et Marie-Odile Caro

mercredi 24 septembre 2008

un astrophysicien spirituel : Trinh Xuan Thuan

"Découlant directement de la notion d'interdépendance il y a celle de la vacuité qui ne signifie pas le néant, mais l'absence d'existence propre. Puisque tout est interdépendant, rien ne peut se définir et exister par soi-même, La notion de propriétés intrinsèques existant en elles-mêmes et par elles-mêmes n'est plus de mise. De nouveau la physique quantique nous tient un langage étonnamment similaire. D'après Bohr et Heisenberg, nous ne pouvons plus parler d'atomes ou d'électrons en termes d'entités réelles possédant des propriétés bien définies, comme la vitesse ou la position. Nous devons les considérer comme formant un monde non plus de choses et de faits, mais de potentialités. La nature même de la matière et de la lumière devient un jeu de relations interdépendantes : elle n'est plus intrinsèque, mais peut changer par l'interaction entre l'observateur et l'objet observé." (extrait de L'infini dans la paume de la main: du big bang à l'éveil, avec Matthieu Ricard).

Afin de vous faire découvrir cet homme, voici une vidéo et un extrait audio :
Trinh Xuan Thuan Interview sur France24 pour Les Voies de la Lumière (640x480 - 150kbps)

Entretien exclusif de 35 minutes avec l'astrophysicien Trinh Xuan Thuan, réalisé par Marc de Smedt.
Co-auteur du livre Le monde s'est-il créé tout seul ?(éd. Clés / Albin Michel), Trinh Xuan Thuan nous en dit en peu plus sur la thèse selon laquelle l'univers a forcément été voulu par un principe créateur.




mardi 23 septembre 2008

Un centre du bouddhisme tibétain


Les origines du centre bouddhique de Chanteloube :
Les origines de l'association remontent aux années 70, en Inde, dans la maison modeste de Kangyour Rinpotché, un grand maître tibétain réfugié à Darjeeling. Des Occidentaux se sont groupés autour de ce personnage extraordinaire. Après sa disparition, son fils Péma Wangyal Rinpotché a invité en Dordogne, à partir de 1975, deux grands détenteurs de la lignée Nyingmapa : Dudjom Rinpotché et Dilgo Khyentsé Rinpotché.
Dans les années qui ont suivi, ces maîtres ont partagé leurs connaissances avec des milliers de gens venus de tous les horizons pour les rencontrer. Grâce à leur inspiration et leurs conseils, ce petit bout de terre dans la vallée de la Vézère est devenu un lieu de méditation, où des gens de toutes nationalités ont pu faire des retraites de trois ans, selon la tradition tibétaine.

lundi 22 septembre 2008

Le maître ou la Vie


L'évangile de Saint-Matthieu, ce dimanche 21 septembre, était particulièrement riche d'enseignements : le maître de la vigne récompense autant les ouvriers de la dernière heure que ceux qui ont travaillé dur toute la journée ! J'y vois plusieurs liens avec l'enseignement que propose Arnaud Desjardins, dans la lignée des grandes traditions spirituelles...

D'abord, le thème des fruits de l'action. Certes, Swami Prajnanpad s'élevait contre la traduction de la célèbre phrase de la Bhagavad Gîta : il affirmait que nous ne pouvons agir que dans l'attente des fruits de cette action. Mais il disait aussi que c'était à nous d'accepter le fait que notre action ne porterait peut-être pas les fruits escomptés... Ici, il s'agit donc pour chacun de s'adonner pleinement à son oeuvre, instant après instant, sans compter les heures passées à agir. Ainsi, nous serons moins obnubilés par les fruits de l'action et nous vivrons une forme de plénitude devant l'oeuvre accomplie...

Ensuite, le thème de la comparaison : c'est seulement parce que nous nous comparons les uns aux autres sur des bases faussées que nous pouvons trouver que les dons de la Vie sont injustes. En réalité, la Vie (Dieu) ne donne-t-elle pas autant à chacun d'entre nous ? Les dons de la Vie ne se situent-ils pas sur un plan qui dépasse toute mesure ? Mais nous préférons délimiter, mesurer, compter, jalouser... Alors que le simple accueil de ce qui vient nous permettrait de déborder de gratitude...

D'ailleurs, toute idée de hiérarchie entre les êtres est ici bousculée et dépassée : "les premiers seront derniers", "les derniers seront premiers". L'interdépendance des choses et des êtres est telle que tout classement, toute course à la victoire est vaine. Chacun pratique à son rythme, selon les possibilités que lui offre sa compréhension du moment, et contribue de la sorte pleinement au royaume des cieux.

Dans le même esprit : bien que chaque disciple, faisant ce qu'il peut, accède plus ou moins vite au royaume de l'instant présent, il est néanmoins accueilli par la Vie avec la même générosité que les autres. Quel que soit le moment : qu'il soit jeune ou vieux, au matin, au midi ou au soir de sa vie... Le royaume est promis à chaque ouvrier, à chaque instant. Nous voyons le maître sortir de son domaine, inlassablement, pour inviter chacun d'entre nous à le suivre. Il n'oublie personne, même pas ceux qui se croyaient à jamais privés de la possibilité d'oeuvrer dans le sens de la Vie. Plutôt que de nous culpabiliser si nous trouvons que notre pratique est défaillante, nous avons là de quoi poursuivre notre chemin dans l'Espérance la plus haute !

dimanche 21 septembre 2008

Le grand méchant loup ou le grand méchant homme

Qui de l'homme ou du loup a le plus peur de l'autre ?

Dès leur plus jeune âge, les enfants font connaissance avec un loup dévoreur. Les petits cochons (qui a peur du grand méchant loup ? C'est pas nous !), la chèvre de M. Seguin, le petit Chaperon rouge... tous finissent dans sa gueule. "Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas. Si le loup y était, il nous mangerait ?"...

Le shiatsu, un art du bien-être

Extrait du journal de 13h du 8 février 2007
Le shiatsu est une discipline énergétique naturelle et holistique, basée sur le toucher, afin d'établir un lien de bien-être et de détente...
Pour en savoir plus, le site Amma Shiatsu

La symbolique du loup

Le loup est porteur de nombreux symboles... jusqu'à l'envoûtement...

samedi 20 septembre 2008

Le loup a des histoires à me raconter...

Si le loup pouvait parler...

Avoir un loup pour ancêtre, revêtir sa peau, copier ses comportements... Dans cette quête de pouvoir, l'étape ultime est réalisée par la métamorphose. Reconnaître "le loup en soi" est alors ce vers quoi il faut tendre... (extrait de l'abcdaire du Loup)

Avant l'envol méditatif... le serpent du mental

vendredi 19 septembre 2008

David Ciussi : A la source... nous sommes le même.

Pour ceux qui l'ont apprécié dans un article récent, voici deux autres vidéos avec David Ciussi.
Extrait d'un atelier avec David Ciussi

Nous sommes le même...

La cure de raisin... fruit de santé

La cure d'automne la plus classique, et sans doute la plus bienfaisante, est sans conteste la cure de raisin de trois semaines. Rappelons que le raisin est stimulant, énergétique, reminéralisant, reconstituant, désintoxiquant, draineur, déchlorurant, tonique cardiaque, tonique des voies digestives, stimulant rénal et fortifiant pulmonaire.

On peut mener la cure de raisin de trois semaines en consommant un grand verre de jus de raisin au lever, suivi, une demi-heure plus tard, d'un petit déjeuner de raisin frais. Légumes de saison crus et cuits à midi et le soir, avec un verre de jus de fruits d'automne en milieu de matinée et d'après-midi.

Mais il est évidemment possible de se contenter de commencer et finir la journée par un grand verre de jus de raisin, en mangeant une grappe vers 17 heures et, pour le reste, en s'alimentant normalement de céréales complètes, de légumes et de fruits. On évitera quand même les produits et sous-produits animaux, à l'exception, à la rigueur, d'un yaourt maigre de temps à autre.

(extrait du magazine "Nouvelles Clés" n°69)

mardi 16 septembre 2008

La conscience et David Ciussi

Je connaissais David Ciussi à travers la revue "3ème millènaire". Il a vu sa vie "s'éveiller" à 48 ans. Il est psycho gérontologue et consultant en sciences humaines. Il partage son expérience spirituelle grâce à des conférences et des ateliers en France et au Québec
"Le secret, c'est de s'étudier en agissant dans le réel présent et de faire la distinction entre "penser en s'inventant des obstacles" et se ressentir et se connaître dans l'action."

Le voici en vidéo pour s'ouvrir à la continuité de la conscience :

vidéo vue sur Eveil impersonnel

Veiller n'est pas penser,
veiller, c'est être
"Cet instant est votre seule vie, nul n'est absent "

Vous pouvez lire son témoignage sur l'éveil.

Réaliser son dentifrice naturel


Des fouilles ont montré que nos ancêtres ne négligeaient pas les soins dentaires, malgré l'absence de la brosse à dents et du tube de dentifrice aux nombreux ingrédients douteux (voir encadré). La revue "Les 4 saisons" nous propose de réaliser un dentifrice maison.
Quelles sont tout d'abord les réponses naturelles?
Les huiles essentielles : celles de menthe douce (plutôt que poivrée, toxique à long terme), zeste de citron et tea-tree sont à la fois antiseptiques et rafraîchissantes. Pour les soins quotidiens, on les emploie très diluées (environ 1 à 2%). Celle de myrrhe est très réputée pour l'hygiène buccodentaire, elle est antiseptique et soulage les affections des gencives. L'huile essentielle de girofle est avant tout anesthésique et destinée à être appliquée sur les zones douloureuses, avec précaution car elle est irritante (vraie car j'ai testé pour vous).
Les produits salins: légèrement abrasif, le bicarbonate de soude équilibre le pH local et s'oppose aux "attaques acides", d'origine alimentaire, qui favorisent les caries. Il est reconnu pour blanchir les dents. Toutefois, il ne doit pas être employé pur en usage quotidien car il risque d'altérer l'émail dentaire (une à deux fois par semaine maximum). Le sel fin agit un peu comme le bicarbonate, mais, beaucoup plus doux, il peut être employé plus régulièrement.
Les produits adsorbants: abrasif doux, l'argile adsorbe (attire à elle) les bactéries et les débris divers. Le charbon activé, réduit en poudre fine, agit de la même manière, mais nécessite un rinçage soigneux!
Les poudres de plantes: sauge, romarin, thym, racine d'iris, séchés et réduits en poudre, constituent d'excellents dentifrices naturels.
Quelques recettes de dentifrices "maison"
Pour des raisons de conservation, il est préférable de préparer les dentifrices sous forme de poudre et de les humidifier uniquement au moment de l'emploi.
Les dentifrices express : humidifiez la brosse puis trempez-la dans un peu de sel fin, d'argile blanche, de charbon activé réduit en poudre fine ou de bicarbonate de soude (en dépannage). Et si vous en avez sous la main pensez aux plantes en poudre.
Les dentifrices fraîcheur à l'argile : dans un petit bocal, versez trois cuillers à soupe rase d'argile blanche et une cuiller à café de bicarbonate de soude. Ajoutez huit gouttes d'huile essentielle de menthe douce (ou de menthe poivrée). Mélangez intimement les ingrédients en agitant bien. Versez ensuite dans un joli pot et utilisez-les avec une brosse humide.
Sylvie Hampikian, experte en pharmaco-toxicologie

lundi 15 septembre 2008

Les pyramides : des constructions divines.

Un peu d'architecture pour présenter des élévations de pierres, les pyramides :

dimanche 14 septembre 2008

La Croix Glorieuse


La croix glorieuse de l'Evangile de Saint-Jean, ce dimanche, est mise en parallèle avec le serpent de bronze (ou d'airain) de Moïse dans l'Ancien Testament : comme tous les grands symboles, ces deux images sont ambivalentes : la croix est à la fois l'instrument du supplice et l'arbre de la Vie éternelle, de la résurrection ; de même, le serpent est à la fois le diable diviseur et maléfique de l'arbre de la Connaissance et le remède, le signe de la guérison sur l'arbre de vie. Le serpent de bronze élevé sur le bâton de Moïse pour guérir ceux qui ont été mordus (par les serpents brûlants, sous l'effet de la colère de Yahvé) ressemble étrangement au caducée du pharmacien...
Le serpent correspond à la barre horizontale de la croix glorieuse : il est le symbole du désir vital, de l'horizontalité rampante de l'homme tourné vers son devenir ; le bâton correspond à la verticalité de l'arbre dressé vers le Ciel, dans l'éternité de l'instant présent, qui est le Réel, le Divin. Lorsque le serpent s'enroule autour du bâton, il représente le désir canalisé et non plus livré à lui-même.
Le croisement entre ces deux dimensions est nécessaire :
lorsque notre humanité désirante rencontre notre verticalité paisible, nous sommes en harmonie, à l'image de ce Christ couronné non plus d'une couronne d'épines mais de l'emblème royal, signe d'une puissance surnaturelle et radieuse. N'oublions pas que la croix est également étroitement liée à la lumière solaire ! (texte rédigé par Sabine)

samedi 13 septembre 2008

De maître à disciple, une éternité

Je souhaite, par cette vidéo, rendre hommage à Arnaud Desjardins et à son maître Swami Prajnanpad qui m'ont emmené et m'emmène sur un chemin de grandes découvertes.

"Certaines voies ne sont pas concevables en dehors du cadre religieux qui est le leur. D’autres ont immédiatement une valeur universelle. Parmi les sages auprès de qui j’ai vécu plus ou moins longtemps, Swâmi Prajnanpad n’a pas été pour moi un maître mais mon maître, ou plutôt il a bien voulu que je sois son élève." Arnaud Desjardins

"Swâmiji m’a donné un enseignement très cohérent. Cet enseignement était transmis à chacun personnellement, « de bouche à oreille », comme disent les Upanishads. Certains entretiens n’avaient aucune valeur générale mais entraient dans les détails les plus intimes de nos existences. D’autres tiraient une loi générale à partir d’un incident de notre vie et, par conséquent nous reconnaissions cette loi et nous nous en souvenions puisqu’elle nous était apparue à travers notre propre existence, qui est, pendant longtemps, ce qui nous concerne le plus.
...Pour moi, Occidental moyen avec cette intense vocation « mystique » mais avec toutes sortes d’attachements dans le monde des formes, son enseignement a été le plus efficace de tous ceux que j’ai rencontrés."
Arnaud Desjardins (A la recherche du Soi IV)

Sous l'uniforme, la fleur sans fusil

vendredi 12 septembre 2008

L'encyclopédie, une spirale vers la sagesse

"Les parties du monde ont toutes un tel rapport et un tel enchaînement l’une avec l’autre, que je crois impossible de connaître l’une sans l’autre et sans le tout. "
Pascal, Pensées, Édition Brunschvicg, § 72
Pour Guillaume Budé, l'homme parvient à la sagesse comme les oiseaux qui s'envolent vers un sommet abrupt...


Guillaume Budé (né à Paris le 26 janvier 1468 et mort à Paris le 22 août 1540) est un humaniste français, connu également sous le nom latin de Budaeus. Ce savant a embrassé toutes les sciences : théologie, jurisprudence, mathématiques, philologie...

un pigeon, messager de tendresse

jeudi 11 septembre 2008

Le collier unique d' Ibn 'Abd Rabbih

Ibn ‘Abd Rabbih (860-940) Abu Umar Amhad ben Muhammad, écrivain, poète. De 886 à 940, il est panégyriste de la dynastie des Marwanid (du règne de Muhammad au milieu de celui de al-Nasir). Il rédige un livre d’adab (Al ‘Iqd al-farid ou le collier unique) , une encyclopédie rédigée à Cordoue au Xe siècle . Chacun des 25 livres (chapitres) porte le nom d’une pierre précieuse...

Rugir de contemplation

mercredi 10 septembre 2008

L'esprit cultivé aux sons des cordes de la lyre (2)

Aux sept cordes de la lyre, Orphée s'inspirant du nombre des muses, en ajouta deux pour l'amour de Calliope...La musique divine tirée de la lyre crée l'harmonie dans l'esprit cultivé.

Les 9 muses :
Calliope « qui a une belle voix » : le « bien dire », éloquence, poésie épique
Clio « qui célèbre » : épopée, histoire
Érato « l’aimable » : élégie et poésie amoureuse, érotique, art lyrique et choral
Euterpe « la toute réjouissante » : musique à danser, musique
Melpomène « la chanteuse » : tragédie chantée
Polymnie « celle qui dit de nombreux hymnes » : chants nuptiaux, de deuil, pantomime, rhétorique
Terpsichore « la danseuse de charme » : danse et poésie légère
Thalie « la florissante, l’abondante » : comédie
Uranie « la céleste » : astrologie, astronomie

Temps de pluie...

mardi 9 septembre 2008

L'encyclopédie ou le cercle du savoir (1)

Semaine culture : je vous propose quatre petites vidéos sur le thème de l'encyclopédie.
Le terme « encyclopédie » provient de encyclopædia, latinisation de la Renaissance (XVIe siècle) de l’expression grecque de Plutarque enkuklios paideia (εγκύκλιος παιδεία), littéralement « le cercle des connaissances » (enkuklios : circulaire ou global, et paideia : éducation).

A portée de main...

lundi 8 septembre 2008

Le mur de pierres de Joshin Luce Bachoux

"J'ai le choix : me laisser étouffer ou aller vers la lumière".
Le texte ci-joint de Joshin Luce Bachoux me touche...
Il me fait voir que le mur construit pour me protéger, pour soulager les souffrances et les cris du passé, est aujourd'hui vétuste. Le corps n'en a plus besoin et pourtant des tensions retiennent encore des pans entiers de pierres qui font souffrir la structure. Je sais maintenant qu'ici est la clairière où la lumière réchauffe le coeur. A travers ce mur de pierres, je l'aperçois. Alors pourquoi ce là-bas n'est pas ici ? Pourquoi ces cris d'enfants dans le silence de la nuit ? La volonté n'aide pas à lâcher. Absurdité... Je souris et tremble. Le danger n'est plus là. Il reste encore des ruines à nettoyer.
Sur ces pierres, je bâtirai ma détente.
Je ne dis plus, j'y arriverai mais j'y arrive !

dimanche 7 septembre 2008

Des poisons poissons...

Pour l'environnement : D'après la FAO (Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture), 52 % des stocks de poissons sont pleinement exploités et 25 % sont surexploités ou épuisés. Il faut donc changer nos pratiques en consommant la ressource de manière responsable. Le WWF a édité un guide pratique qui distingue les espèces de coquillages et de poissons à éviter, à manger avec modération et à privilégier pour vos repas.
A ÉVITER
22 espèces, dont l'anguille, le bar de chalut, le cabillaud, la dorade rose, l'empereur, l'espadon, le flétan, la raie, le requin, la sole ou le thon rouge...
A CONSOMMER AVEC MODÉRATION
21 espèces, dont le bar, les calamars, la coquille Saint-Jacques, l'aiglefin, le homard, la langoustine, la lotte, le merlan ou le saumon atlantique...
A PRIVILÉGIER
23 espèces, dont l'araignée, le bar de ligne, le colin d'Alaska, la crevette grise, le hareng, les huîtres, le lieu, le maquereau, la sardine, la truite ou le tourteau...
Vous pouvez télécharger ce guide.

Quant aux poissons d'eau douce, les résultats de prélèvements réalisés sur six espèces du Rhône ont montré des contaminations en PCB et en dioxine. La pêche est désormais interdite dans plusieurs cours d'eau fortement pollués (Somme, Rhône, Seine...)
(texte adapté d'un article du magazine "La Vie" n°3288)

L'expérience spirituelle avec Benoît Billot

"...Les textes bibliques l'expriment de bien des manières, en particulier, dans son style imagé, le livre de la Genèse : Dieu façonne, avec la glaise du sol, l'homme et les animaux ; il les invite à entrer dans une relation de confiance les uns avec les autres. Façon symbolique de dire que tout ce qui existe est une expression particulière de l'Être divin, celui que Jésus appelait "Père". Ajoutons qu'il est bon de méditer le texte sacré, mais beaucoup plus important d'en ressentir la réalité dans son corps et toute sa personne...
Pour connaître l'expérience spirituelle, il faut lui préparer le chemin dans le silence, l'attention et l'immobilité, dans la contemplation de l'univers. L'humble compagnonnage avec les mondes minéral, végétal ou animal, tel que le pratiquait François d'Assise, ouvre la porte à cet élargissement de la conscience."

(extrait d'un texte du magazine "La Vie", de Benoît Billot)

Benoît Billot, moine bénédictin qui pratique le zazen, fondateur de la maison de Tobie, nous propose un exercice spirituel :

Posez sur la table une rose fraîchement éclose. Asseyez-vous devant elle, dans une position ni tendue ni avachie.
Respirez tranquillement en fermant les yeux trois minutes.
Puis ouvrez-les et portez sur la fleur un regard aimant, dépourvu de curiosité et sans tension pendant cinq minutes.
Enfin, sans y réfléchir, demandez-vous comment vous la voyez désormais.


Pour en savoir plus

samedi 6 septembre 2008

Ani Chöying Drolma, nonne et diva...


"Je crois en la compassion. Quels que soient les circonstances, l'endroit et les gens, j'essaie de la pratiquer, d'être aimable et réfléchie". Je m'efforce de ne pas perdre ces valeurs essentielles et de diminuer autant que possible la douleur autour de moi."
"C'est que cette nonne népalaise de 37 ans ne se contente pas de chanter. Elle milite aussi pour l'émancipation des petites filles de son pays, le Népal. Chez moi, les gens sont pauvres et illettrés. Les petites filles ne vont pas à l'école et travaillent à la maison. Puis elles sont mariées et deviennent des esclaves domestiques, raconte-t-elle. Ce sort aurait dû être le sien. Fille aînée d'un couple tibétain ayant émigré au Népal, la petite Chôying a grandi à Bodnath, à quelques kilomètres de Katmandou. En mangeant à sa faim, mais sans jouets ni joies et, surtout, sous les coups de son père, sculpteur d'images religieuses et tyran familial. À 10 ans, j'ai décidé que je ne me marierais jamais et que plus personne ne lèverait la main sur moi , écrit-elle aujourd'hui dans son livre, Ma voix pour la liberté. Comment ? En devenant nonne.
C'est ainsi qu'elle rejoignit, à 13 ans, le monastère de Nagi Gompa et devint Ani (soeur en tibétain) Chöying, disciple du respecté Tulku Urgyen Rinpoché. Il était humble, chaleureux, compréhensif et attentionné. Il était mon maitre, mon père, mon meilleur ami. Il est mort, mais il reste mon refuge et mon guide. Entre méditation, promenades dans la montagne et cours de langue avec les visiteurs occidentaux du monastère, l'enfant blessée réapprit à vivre... avec appétit. Détectant le caractère de feu de sa disciple favorite, le maître, bienveillant, toléra ses pas de salsa dans le monastère, l'encouragea à voyager et à exploiter son don vocal. En 1996, un musicien américain de passage à Nagi Gompa entendit les mantras de la jeune fille. Séduit, il lui proposa l'enregistrement d'un disque et une tournée aux États-Unis.
Depuis, l'infatigable nonne a sillonné la planète et érigé, avec l'argent des concerts, une école pour les jeunes nonnes : À la différence des moines, elles ne sont pas éduquées et ne peuvent pas enseigner. Elles sont censées rester prier au monastère. À l'Arya Tara School, j'ai 60 élèves de 7 à 22 ans. Je les pousse à aller à l'université ou à s'impliquer dans un projet social dans leur village. Des projets, AniChôying n'en manque pas. Dernièrement, on l'a ainsi vue sillonner la vallée himalayenne au volant de sa Jeep (elle fut la première nonne à conduire en 1996 !), à la recherche d'un emplacement pour un hôpital. C'est pour en financer la construction qu'elle a accepté d'écrire son autobiographie, avec un pragmatisme qui lui valut le surnom médisant de "Business nonne".
J'ai conscience d'être atypique. Parfois, il m'arrive d'être en colère contre l'injustice et la méchanceté, souvent fruits de l'ignorance. Mais je comprends vite que ce n'est pas constructif et que je suis la seule personne qui puisse m'aider. À moi d'agir pour convaincre les autres et retrouver la paix. Y compris avec son père, dont elle s'est occupée avec amour jusqu'à sa mort. Je lui ai pardonné. La pratique du bouddhisme nous apprend à considérer notre ennemi comme un enseignant. Ce que je suis, je le dois à mon père et je lui en serai toujours reconnaissante. Il me manque tellement... Aujourd'hui, rien n'irrite plus Ani Chôying que les enfants qui abandonnent leurs parents dans la vieillesse et le dénuement. "
(extrait d'un article du Magazine 3286 de "La Vie")

vendredi 5 septembre 2008

L'appel du rêve

Pour ceux qu'un chant attire...
"La sirène"

(film de Osamu Tesuka en 1964, maître japonais de l'animation, né en 1928 et mort en 1989)

jeudi 4 septembre 2008

Multiplions les plantes...

par bouturage et marcottage. Un peu de technique pour que les plantes produisent leur poésie :

mercredi 3 septembre 2008

Et la chouette effraie...

Les peurs sont tenaces... surtout celle de la mort. Ecoutons plutôt Athéna, la déesse de la sagesse :

mardi 2 septembre 2008

Un instant ailé

Il est des instants de grâce lorsque l'on tend la main...
photo prise sur la Vienne

lundi 1 septembre 2008

Le gunera.... pour occuper l'espace

Cette plante spectaculaire (Gunnera manicata), venue de la nuit des temps, est originaire du Chili. Ses inflorescences apparaissent en même temps que les feuilles...