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1. Le bénévolat de compétences
Proposez vos savoir-faire
Vous aimeriez soutenir une association, mais vous disposez de peu de moyens ?
Pourquoi ne pas mettre gratuitement à disposition l’un de vos savoir-faire sur votre temps libre ? C’est le principe du bénévolat de compétences. Un dispositif gagnant-gagnant qui permet aux organisations à but non lucratif de disposer de compétences qu’elles n’auraient pas pu s’offrir et aux salariés de trouver du sens tout en s’ouvrant à de nouveaux horizons.
Le principe vous tente ? Inscrivez-vous sur le site internet de l’association Passerelles et compétences (www.passerellesetcompetences.org) en indiquant votre région et vos domaines d’aptitudes. Vous recevez alors des offres de mission conformes aux secteurs que vous avez choisis : création d’un site web, secrétariat, gestion d’une comptabilité, conseil juridique… Libre à vous ensuite de postuler ou non.
(source : La Vie)
Alain Caillé : ... L’abbé Pierre a fondé le mouvement Emmaüs avec un désespéré qui voulait se suicider. Il écrit dans ses mémoires : « Tout à coup, face à cet homme, je fis le contraire de la charité. Au lieu de lui dire “Viens, je vais t’aider, te donner quelque chose”, je lui ai dit “Écoute, de toute façon, tu n’as plus rien à perdre, viens plutôt m’aider”. » Cette histoire est au cœur du mécanisme universel du don. Le véritable don, ce n’est pas de donner. C’est d’offrir à l’autre la possibilité de donner.
Alain Caillé, économiste et sociologue, a publié en 2014 : la Révolution du don.
Louis Bertignac : « Je trouve juste sympa de me sentir utile »
« Je ne vois pas dans la solidarité une sorte de devoir social de l’artiste. Je trouve juste sympa de me sentir utile. Je soutiens deux petites structures, dont une école de musique à Katmandou, au Népal. Je reçois chaque jour au moins trois demandes de parrainage. J’avoue que ce n’est pas toujours facile de choisir qui aider. Je suis particulièrement sensible à la myopathie, qui a coûté la vie à un membre de ma famille. Je trouve gênant que certains producteurs ou maisons de disques démarchent les associations et se bousculent au portillon des manifestations pour s’en servir comme d’un tremplin de promotion pour lancer de nouveaux artistes. »
Mobilisé pour le Téléthon
Garou : « En tant qu’artiste, on a le devoir de servir de grandes causes »
« Pour moi, un artiste est un peu un docteur de l’âme. Il a ce pouvoir magique de rendre les gens heureux, au moins le temps d’un spectacle. Quand on dispose d’un tel privilège, j’estime qu’on a le devoir de le mettre au service de grandes causes. C’est ce qui m’a poussé à devenir ambassadeur de One Drop, organisme engagé dans la lutte pour l’accès à l’eau potable, à soutenir une maison de soins palliatifs au Québec ou à m’engager pour le Téléthon cette année. N’y voyez pas un moyen de faire ma promo à moindre frais. Franchement, j’aurais bien plus d’intérêt à donner un concert rémunéré dans une grande salle. Mais je sais que les malades ont besoin du soutien de chanteurs populaires pour créer une grande chaîne de solidarité et encourager les dons. »
Parrain du Téléthon 2014