jeudi 30 novembre 2017
mercredi 29 novembre 2017
La fraîche heure du chat... ou la chaleur
mardi 28 novembre 2017
Toucher la terre
Toucher la Terre est une pratique qui nous permet de rentrer en contact profond avec la Terre, avec nos racines, nos ancêtres. Nous réalisons que nous ne sommes pas seuls mais reliés à une multitude d’ancêtres génétiques et spirituels. Nous sommes leur continuation, et, avec eux, nous continuerons le chemin dans les générations futures. Nous touchons la Terre et une partie de la Vie.
Quand nous touchons la Terre, nous redevenons petits, avec l’humilité et la simplicité d’un enfant. Quand nous touchons la Terre, nous devenons grands comme un vieil arbre avec ses racines bien profondes dans le sol buvant à la source universelle. Quand nous touchons la Terre, nous inspirons toute la force et la stabilité de la Terre, et nous expirons toutes nos souffrances, notre chagrin, notre colère, notre haine, notre peur, toutes nos insuffisances…
Nous joignons nos paumes de mains pour former un bouton de lotus, puis nous respirons trois fois profondément, et nous nous prosternons lentement. Notre front, nos avant-bras et nos jambes reposent le plus confortablement possible sur le sol. Nous tournons les paumes de nos mains vers le ciel en signe d’ouverture aux trois joyaux: le Bouddha, le Dharma et la Sangha. Après avoir réalisé cette pratique deux ou trois fois (qu’il s’agisse des trois ou des cinq touchés de la Terre), vous pouvez vraiment vous libérer de beaucoup de souffrances, du sentiment d’aliénation et vous réconcilier avec vos ancêtres, vos parents ou vos amis.
Extrait du site du Village des pruniers
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lundi 27 novembre 2017
Altruisme...
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dimanche 26 novembre 2017
La tâche fondamentale
"La tâche majeure de l'homme devrait être de prendre conscience de ce qui, provenant de l'inconscient, se presse et s'impose à lui, au lieu d'en rester inconscient ou de s'y identifier. Car, dans ces deux cas, il est infidèle à sa vocation, qui est de créer de la conscience. Pour autant que nous soyons à même de le discerner, le seul sens de l'existence humaine est d'allumer une lumière dans les ténèbres de l'être pur et simple. Il y a même lieu de supposer que, tout comme l'inconscient agit sur nous, l'accroissement de notre conscience a, de même, une action en retour sur l'inconscient."
Carl Gustav Jung
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samedi 25 novembre 2017
Pierre Rabhi et le sacré
À méditer
« L'humanité dans sa globalité et l'homme dans son individualité sont rongés par la vanité, celle de croire qu'ils peuvent tout dominer y compris le destin, Dieu ou la nature. »
« Notre conviction est que nous ne vivons pas une crise matérielle mais la rupture avec le sacré dans le sens le plus élémentaire. Ce sentiment n'a rien à voir avec des théories complexes. Il nous installe en tout instant dans une attitude bienveillante à l'égard du vivant. »
« Il n'y a pas besoin de doctrine pour vivre la spiritualité. Selon moi, le respect du vivant est vraiment le gage selon lequel on a compris l'essentiel. »
« J'appartiens au mystère de la vie et rien ne me sépare de rien. »
Citations tirées de La Puissance de la modération
L'agriculteur spirituel
1938 Naît à Kenadsa.
1960 S'installe avec sa femme en Ardèche, où il travaille comme ouvrier agricole.
1963 Devient paysan.
1992 Fonde l'association les Amis de Pierre Rabhi, rebaptisée Terre et Humanisme en 1994.
1997 Reconnu par l'Onu comme expert international pour la sécurité alimentaire et la lutte contre la désertification.
2004 Crée les Amanins, un site agroécologique dans la Drôme.
2007 Lance le mouvement Colibris.
vendredi 24 novembre 2017
Black Friday
Une occasion d'acheter le Jeu des Miroirs ou les Trois cheveux d'or de Sabine Dewulf
Pour infos : avant les fêtes, "les éditions le souffle d'or" font une opération "Black Friday". C'est l'occasion d'offrir des livres à bon prix et de soutenir un éditeur, spécialiste du développement personnel. Bonne fin d'année à tous et toutes.
Cela commence le 23 novembre !
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jeudi 23 novembre 2017
Formation en Permaculture
mercredi 22 novembre 2017
Nocturne lumière... avec François Cheng
"Que le jour soit plus clair que la nuit, c'est une évidence.
Mais, d'après ma perception, la clarté du jour est une lumière déjà donnée là; on en profite ou on la subit, selon l'humeur du moment. Tandis que dans la nuit, on passe d'abord dans la plongée de l'obscurité, avant de se trouver dans la disposition -ou aspiration- de capter la moindre lueur qui s'offre, une allumette qui craque, une luciole qui passe, une première étoile qui se signale du fond de la voûte céleste... Pour peu qu'on ait un esprit un peu "mystique", on vit par là l'expérience illuminante de toucher la naissance ou la source de la lumière.
Oui, on pense à l'expression consacrée de la "nuit mystique".
Non que les mystiques se complaisent dans les ténèbres; je crois que, véritablement, ils ont tous la nostalgie d'atteindre l'état originel où, au risque d'aveuglant anéantissement, ils pourraient assister au jaillissement même de la lumière, ce que j'ai exprimé dans le quatrain suivant:
Vraie Lumière
celle qui jaillit de la Nuit
Vraie Nuit
celle d'où jaillit la Lumière"
François Cheng,
'Le Dialogue."
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mardi 21 novembre 2017
Notre rencontre... avec Christiane Singer
début d'une conférence en 1994 lors d'un forum organisé par Alain Chevillat :
les effets indescriptibles d'une rencontre d'humains...
les effets indescriptibles d'une rencontre d'humains...
« Nous n’avons pas même à être reliés : nous sommes à l’intérieur les uns des autres. »
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lundi 20 novembre 2017
Que fais-tu grand-mère ?
Que fais-tu grand-mère ?
J'apprends la patience et l'ennui,
Le goût de l'instant, la joie de chaque jour,
J'apprends que la tristesse du cœur est nuage,
Et nuage aussi est le plaisir …
Que fais-tu grand-mère, assise-là, dehors, toute seule ?
Eh bien, vois-tu, j'apprends.
J'apprends le petit, le minuscule, l'infini,
J'apprends les os qui craquent, le regard qui se détourne.
J'apprends à être transparente.
A regarder au lieu d'être regardée.
J'apprends le goût de l'instant quand mes mains tremblent,
La précipitation du cœur qui bat trop vite.
J'apprends à marcher doucement,
A bouger dans les limites plus étroites qu'avant
Et à y trouver un espace plus vaste que le ciel.
Comment est-ce que tu apprends tout cela, grand-mère ?
J'apprends avec les arbres, et avec les oiseaux.
J'apprends avec les nuages.
J'apprends à rester en place et à vivre dans le silence.
J'apprends à regarder les yeux ouverts et à écouter le vent.
J'apprends la patience et aussi l'ennui :
J'apprends que la tristesse du cœur est un nuage,
Et nuage aussi est le plaisir :
J'apprends à passer sans laisser de traces, à perdre sans retenir
Et à recommencer sans me lasser.
J'apprends à me réjouir au début du printemps et à la fin de l'automne,
À voir un arc-en-ciel dans une goutte de pluie
Et une vie entière dans une gouttelette de soleil qui scintille sur une pierre.
J'apprends que les chemins se divisent et se perdent,
Que les regrets sont de petites pierres pointues qui blessent les mains qui les enserrent
Et qu'il est meilleur que nos mains restent ouvertes …
J'apprends mes erreurs, mes chagrins, mes oublis,
Et toutes les joies qui se faufilent, poissons d'argent dans la masse de notre vie.
Grand-mère, je ne comprends pas : pourquoi apprendre tout cela ?
Parce qu'il me faut apprendre à regarder les os de mon visage et les veines de mes mains,
A accepter la douleur de mon corps, le souffle des nuits et le goût précieux de chaque journée.
Par ce qu'avec l'élan de la vague et le long retrait des marées,
J'apprends à voir du bout des doigts et à écouter avec les yeux.
J'apprends qu'il n'est pas de temps perdu ni de temps gagné,
Mais que l'infini est là, dans chaque instant …
Cadeau trop souvent refusé dans le torrent des jours.
J'apprends qu'il faut aimer, que le bonheur des autres est notre propre bonheur,
Que leurs yeux se reflètent dans nos yeux et leurs cœurs dans nos cœurs.
J'apprends à marcher sur des sentiers étroits sans peur,
A regarder les montagnes qui se profitent au loin et que je n'atteindrai pas :
J'apprends les milliers de pas qui ont marché avant moi sur ces même sentiers.
J'apprends les vieilles traces et les jeunes nuages.
J'apprends qu'il faut se tenir prêt à partir quand le vent souffle.
Qu'on avance mieux en se donnant la main.
Que même un corps immobile danse quand le cœur est tranquille.
Que la route est sans fin, est pourtant toujours exactement là.
Et avec tout ça, pour finir, qu'apprends-tu grand-mère ?
J'apprends, dit la grand-mère à l'enfant, j'apprends tout simplement à être vieille.
Joshin Luce Bachoux
nonne bouddhiste:
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dimanche 19 novembre 2017
Immensité avec Joshin Luce Bachoux
« Au cœur de la joie véritable, on rencontre tout naturellement l'immensité. » Cette phrase d'un vieux maître japonais lue hier soir résonne encore dans ma tête aujourd'hui, sans doute inspirée par le paysage qui s'étend devant moi, horizon infini semé de monts arrondis, de bois de pins et de fougères violettes, ombré de feuillages d'automne.
Là-dessus, un ciel pâle traversé de nuages balayés par le vent, frais et transparent, qui galope en se jouant de toutes les limites, maisons, éboulis, forêts et vallées et semble désireux de réveiller le monde.
Chercher l'immensité
Quand j'étais adolescente, la vie adulte me semblait un enfermement : je voyais les personnes qui m'entouraient figées dans des rôles qu'elles ne quitteraient plus et je me promettais de refuser d'entrer à mon tour dans ce théâtre. Je me débattis d'abord, avant de comprendre que c'était à moi de chercher mon espace. Je courus les déserts, étourdie de tant de ciel, puis je m'affrontai aux montagnes, émerveillée de tant de puissance.
L'immensité : oui, en cet instant suspendu au creux d'une dune, au vif d'un rocher, au plus près des nuages. Un instant où l'on est tout, où l'on n'est rien, un instant où le coeur se dilate à contenir un monde, où l'âme grandit à contenir une vie. Un instant d'apaisement, de silence.
Mais il faut redescendre, revenir dans l'autre réalité, celle du quotidien, confortable souvent, lourde parfois, et l'immensité se dilue en mille petites et grandes tâches, pour se rappeler à nous un peu plus tard au creux d'une présence, au vif d'un sourire.
Le silence se fait
Un jour, ce silence se fit appel, promesse. Je me rendis compte que j'avais laissé des murs s'élever autour de moi, d'abord murs protecteurs, murs abris, mais qui peu à peu s'étaient transformés, devenant murs de séparation, murs coupures : difficile pour le soleil de pénétrer dans cette citadelle, difficile de contempler le ciel. C'est lui qui commença à éroder les pierres de mes murs.
Pas le silence de l'isolement, de la tristesse, pas le noir de l'amertume. Mais le silence qui ouvre une place au plus profond de nous-même, cet espace que l'on cherche parfois avec un sentiment d'urgence, ou de désespoir même, parce qu'on veut croire que forcément il y a autre chose, forcément il y a plus, forcément la vie ne s'arrête pas là.
La première fois que ce silence s'ouvrit - oh, brièvement -, ce fut une découverte : une autre immensité, immobile et, comment dire, pleine. Qui aussitôt se déroba, me laissant comme au seuil d'une porte des merveilles, là où auparavant je croyais qu'il n'y avait aucune ouverture, mais juste du gris à peine traversé de quelques gouttes de lumière.
La joie véritable
Le silence s'apprivoise lorsque nous n'en avons plus peur, et l'esprit s'éprend de la lumière retrouvée. S'ils ne s'écroulent pas tous, du moins les murs reculent : il est plus facile de respirer, de bouger, quelques pas de danse au gré d'une brise légère... Et ce silence profond devient prière, et ce silence lumineux devient la source de la joie... Cela ne chamboule pas toute notre vie, il y a toujours de bons jours et des jours moroses, ou franchement tristes, et pourtant rien n'est plus comme avant : la vie s'est agrandie, nous pouvons accueillir les émotions, nous n'avons plus peur de la peur.
La joie véritable, qui ne dépend pas de l'extérieur et même pas de nous, nous a ouvert un chemin qui nous ramène vers nous-même, et vers tous les autres, les proches et les lointains ; et nous comprenons que l'immensité est juste là, au cœur de notre cœur.
Nonne bouddhiste, elle anime la Demeure sans limites, temple zen et lieu de retraite à Saint-Agrève, en Ardèche.
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samedi 18 novembre 2017
«Nous ne sommes pas ce petit moi limité auquel la plupart du temps nous nous identifions.
Nous sommes Espace Infini.
Il nous faut retourner notre regard vers nous-même et voir à partir de quoi nous regardons.
Il s'agit de remonter à ce point où nous disparaissons en tant qu'ego (apparence) pour renaître à notre véritable Moi, ou véritable nature, notre visage originel.
Ce vrai visage, cette clarté, c'est le visage de l'UN.
Il nous faut retourner notre regard vers nous-même et voir à partir de quoi nous regardons.
Il s'agit de remonter à ce point où nous disparaissons en tant qu'ego (apparence) pour renaître à notre véritable Moi, ou véritable nature, notre visage originel.
Ce vrai visage, cette clarté, c'est le visage de l'UN.
Celui que nous sommes vraiment vraiment vraiment.
Ce visage est absolument immaculé, immortel.
Il est impersonnel.
Il ne porte aucune étiquette.
La vocation de cette quête est d'englober à la fois la nature et l'immensité de l'univers, par l'immensité de l'esprit et du coeur.»
La vocation de cette quête est d'englober à la fois la nature et l'immensité de l'univers, par l'immensité de l'esprit et du coeur.»
Douglas Harding
"L'immensité intérieure".
aux éditions Originel-Jean-Louis Accarias
Douglas Harding et Catherine en Israel, pour un atelier
Venez nombreux à la célébration de Douglas Harding à Paris les 18 et 19 novembre
avec des amis du monde entier (Canada, Angleterre, Japon, Suisse, Hollande...)
vendredi 17 novembre 2017
A absolument lire comme c'est !
J’aime
ces livres, rares, que l’on peut ouvrir à n’importe quelle page, n’importe
quand, et pouvoir me laisser tomber dans le déroulé d’une seule de ses phrases,
avec le sentiment de franchir sans effort un seuil : celui de la
conscience ordinaire, qui volète à l’aveuglette vers ses automatismes, pour me
diriger droit dans l’espace et l’instant du présent, de la Présence.
Exactement
comme le dit ce tout premier sous-titre : « Je suis tombée dans
l’être », p. 27. Je n’ai pas eu spécialement envie de lire tout de suite
l’introduction, d’ailleurs brève et utile, pour sentir, pour savoir que
l’auteure vit exactement là où elle écrit, que ses pensées et son corps se
trouvent au même endroit, à la même seconde. C’est seulement après avoir eu
cette immédiate impression – sensation ? – que j’ai aperçu ces deux
phrases, dans la note au lecteur, p. 17 : « Le mental est alors très
paisible et les sens ne sont pas encore en alerte. Il ne demeure que ce
sentiment pur, « Je suis » naturellement conscient et présent dans une
grande limpidité. » En effet, c’est bien là le climat dans lequel baigne
chaque petit passage de ce livre limpide comme une eau de source, dès que je
tombe sur une page, au hasard de mon feuilletage. Qu’il est agréable de lire
sans fatigue, juste pour se poser et se ressourcer dans le plus simple et le
plus profond !
Cela
n’empêche pas Christine Morency de nous accompagner par un choix de chapitres
courts et de sous-titres qui guident. Tous les titres vont à l’essentiel :
« Il n’y a personne », « L’éveil », « La rechercher
spirituelle ou le chercheur assoiffé », « Etre – Je suis –
Existence », « Présence, Conscience, le Soi »,
« L’Absolu », « L’Amour. Non-séparation » et
« L’intégration de l’éveil ».
Sabine
Dewulf
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jeudi 16 novembre 2017
Un rappel pour commencer...
"Nous avons tendance à croire que pour entreprendre de changer le monde, il faut une philosophie ambitieuse. Confucius ne remet pas cette conviction en question, mais il ajouterait sans doute: ne délaissez pas l’infime. N'oubliez pas les "s'il vous plaît" et les "merci". Le véritable changement ne peut advenir tant que les êtres n'ont pas transformé leur comportement, et pour atteindre cet objectif, il faut commencer par les petits détails."
"La voie, une nouvelle manière de tout penser autrement"
par Michael Puett et Christine Gross-Loh, Ed. Belfond
***mercredi 15 novembre 2017
mardi 14 novembre 2017
Une lecture conseillée !
LILY JATTIOT
VIE QUOTIDIENNE DU POUVOIR
Chemin vers l'autonomie
Les
éditions Accarias-L’Originel nous ont habitués à des ouvrages de grande
qualité. Celui-ci l’est d’autant plus qu’il est signé d’une psychanalyste jungienne
éminente, dont l’une des caractéristiques est d’avoir reçu par ailleurs le très
remarquable enseignement d’Arnaud Desjardins, lui-même disciple du maître
spirituel hindou Swami Prajnanpad : forte de cette triple référence,
elle-même étant douée d’une capacité d’analyse hors du commun, Lily Jattiot
nous propose un nouvel ouvrage à la fois éclairant et vraiment accessible, tout
en étant rigoureux et fortement charpenté.
Préfacé
par Pierre Olivier Monteil, ce livre propose une introduction générale sur les
« Jeux et enjeux du pouvoir », puis six chapitres, respectivement
consacrés aux origines et aux signes distinctifs du pouvoir, aux connaissances
théoriques qu’il importe d'acquérir dans ce domaine, à la vie symbolique du
pouvoir, centrée sur le concept jungien de « l’ombre », à la conquête
de l’autonomie, aux pratiques du pouvoir dans les différentes sphères où il est
susceptible de s’exercer, et enfin aux « histoires » de pouvoir,
qu’elles soient empruntées à des contes ou à des rêves nocturnes véridiques, où
les symboles agissent comme dans les récits merveilleux.
Le
livre s’achève sur une conclusion en forme de plaidoyer en faveur d’une
autonomie dont le chemin est nécessairement
paradoxal dans ce monde où l’interdépendance est une réalité sacrée.
Outre
le fait que le thème abordé – la question du pouvoir – soit l’un des plus
riches et vitaux qui soient, Lily Jattiot a l’art et la manière de nous rendre
compréhensibles des notions psychanalytiques complexes et navigue avec une
grande aisance parmi les mythes et les symboles.
Son
écriture est toujours dense, précise et limpide. La forte construction du livre
n’empêche pas qu’on puisse l’aborder au hasard de tel ou tel chapitre. La
lecture est d’autant plus passionnante et vivante que le texte s’appuie sur la
profonde expérience clinique de l’auteure et notamment, dans le dernier
chapitre, sur le récit et l’analyse de rêves de patients et de sa propre mère.
Un régal !
Sabine Dewulf
lundi 13 novembre 2017
Matière sacrée avec Alain Dumas
"Le buisson ardent" |
La nature, lien direct avec la vie, est pour moi essentielle. Dès que je le peux, je pars, le matin, arpenter chemins et collines, m'imprégner de cette vie foisonnante au cœur de la Création. Le simple fait de regarder un hêtre, beau, enraciné, puissant, me ressource et m'inspire. Scandant le sol rocailleux, foulant les sentiers herbeux, je laisse venir de l'intérieur des idées. Puis, je pousse la porte de mon atelier, en contact étroit avec cette nature. Je distingue le temps de la prière, acte gratuit et d'abandon total de mon travail de création, bien qu'ils se nourrissent mutuellement. Passée l'étincelle de l'inspiration, je revêts mon habit de sculpteur et amorce un corps-à-corps avec la matière, parfois long et laborieux.
Plus que sacrée, la matière est habitée. Elle rayonne. C'est l’œuvre prenant le dessus sur elle qui peut ensuite devenir sacrée. La matière est donc un moyen et non une fin en soi. Elle est au service de ce que je tente de montrer : à l'image de l'homme, elle porte en elle une lumière, parfois enfouie derrière une carapace brute ou inélégante, cachée dans nos ténèbres. Lumière humaine empreinte de la lumière divine, mystère de la Création, intimement lié à celui de la Résurrection.
Les étapes de sa vie
1959 Naissance à L'Arbresle (69).
1982-1987 S'installe à l'ermitage Saint-Bruno (82).
1996 Mariage dont naîtront trois enfants. Installation en Auvergne.
1999 Rencontre avec Marie.
2011 Marie, lumière qui sort du rocher, à la Roche d'or, Besançon (25).
Pâques 2015 Création d'un Christ ressuscité, pour l'église Jésus-Ouvrier à Clermont-Ferrand (63)
1982-1987 S'installe à l'ermitage Saint-Bruno (82).
1996 Mariage dont naîtront trois enfants. Installation en Auvergne.
1999 Rencontre avec Marie.
2011 Marie, lumière qui sort du rocher, à la Roche d'or, Besançon (25).
Pâques 2015 Création d'un Christ ressuscité, pour l'église Jésus-Ouvrier à Clermont-Ferrand (63)
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dimanche 12 novembre 2017
Mes conseils pour marcher vers la Lumière par Alain Dumas
1.Retrouvez votre intériorité
Régulièrement, faites silence, rentrez en vous, afin de revenir à la Source. Sans prendre forcément une prière ou un texte, évacuez toute pensée pour laisser un espace à la rencontre. Dans les moments difficiles, regardez ce qu'il y a de solide en vous : vos richesses, vos valeurs, les liens qui vous nourrissent, les petites ou grandes joies de votre existence, ce que vous avez bâti.
2.Adoptez la politique des petits pas...
Les grands idéaux peuvent vite nous décourager. Procédez par petits objectifs, en mesurant votre capacité à les accomplir ou non. Mieux vaut faire un petit pas, atteignable, plutôt que d'en envisager un qui soit immense et qui nous immobilise. On peut parfois, dans la vie spirituelle, sentir une pression et croire qu'on n'est pas à la hauteur. Dieu ne nous demande qu'une chose : répondre à son amour, avec nos limites et nos forces.
3. ... En restant dans le réel
Mon travail de sculpteur m'incite sans cesse à m'ajuster : les matériaux ont leurs contraintes, je dois parfois renoncer à en déplacer certains, ou bien revoir mes désirs de grandeur, je suis aussi obligé de m'adapter aux mesures, de mon atelier, d'une église, d'un espace public. Rester collé au réel, ce n'est pas renoncer à soi. Régulièrement, revoyez vos exigences, en appliquant la « politique des petits pas », et n'en restez pas à la déception.
4.Restez en contact avec la nature
La marche aide à vivre l'instant présent, et à habiter son corps. Lorsque vous marchez, accueillez les émotions qui montent en vous. Touchez aussi cette nature qui vous entoure : l'écorce des arbres, les feuilles humidifiées par la rosée, le sable glissant entre vos doigts. Unifier corps et esprit nous fait percevoir le mystère de l'incarnation, nous place dans un état de grâce face à la Création.
Croix vue de nuit Centre diocésain de Clermont-Ferrand (63) |
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