« O Arjuna, celui qui, dans l'unité du Soi, voit toutes choses égales, que ce soit le plaisir ou la peine, est considéré comme le plus grand des yogi. »
Le plus grand des yogis n'est pas celui qui vole dans les airs, marche sur l'eau ou lit dans les pensées d'autrui, c'est celui qui considère tous les êtres et toutes les choses comme son propre Soi. Il voit tout dans le Soi. Lorsqu'un être considère toutes les créatures comme son propre Soi, leur bonheur est son bonheur, leurs souffrances sont ses souffrances.
La façon dont je me perçois détermine ma vision du monde : si je me considère comme un homme ou une femme appartenant à telle ou telle catégorie sociale, à tel pays, à telle religion. je regarde le monde à travers ces idées et vois les autres à travers les différences qu'elles créent. Mes préjugés vont colorer le monde, et je peux ainsi penser que mon pays est le plus grand, ou que ma religion est supérieure...
Cependant, si je me perçois d'abord comme un être humain. alors je ressens une unité avec le vivant : oiseaux, animaux, arbres et plantes. Et, avant d'agir, je serai conscient de l'impact de mes actions sur ce vivant.
Toute pensée naissant dans l'esprit qui est identifiée au soi individuel n'est jamais l'expression de la pensée juste. Je suis sur la voie de la pensée juste uniquement lorsque, m'élevant au-dessus du petit ego et de mon identification limitée, je me préoccupe du bien-être collectif.
Swami Tejomayananda
Revue Source n°22
Le plus grand des yogis n'est pas celui qui vole dans les airs, marche sur l'eau ou lit dans les pensées d'autrui, c'est celui qui considère tous les êtres et toutes les choses comme son propre Soi. Il voit tout dans le Soi. Lorsqu'un être considère toutes les créatures comme son propre Soi, leur bonheur est son bonheur, leurs souffrances sont ses souffrances.
La façon dont je me perçois détermine ma vision du monde : si je me considère comme un homme ou une femme appartenant à telle ou telle catégorie sociale, à tel pays, à telle religion. je regarde le monde à travers ces idées et vois les autres à travers les différences qu'elles créent. Mes préjugés vont colorer le monde, et je peux ainsi penser que mon pays est le plus grand, ou que ma religion est supérieure...
Cependant, si je me perçois d'abord comme un être humain. alors je ressens une unité avec le vivant : oiseaux, animaux, arbres et plantes. Et, avant d'agir, je serai conscient de l'impact de mes actions sur ce vivant.
Toute pensée naissant dans l'esprit qui est identifiée au soi individuel n'est jamais l'expression de la pensée juste. Je suis sur la voie de la pensée juste uniquement lorsque, m'élevant au-dessus du petit ego et de mon identification limitée, je me préoccupe du bien-être collectif.
Swami Tejomayananda
Revue Source n°22