Écoute, simplicité, fidélité… le chemin des moines peut être parcouru par tous, croyants ou non. Se recentrer sur ce qui est important, ne pas se disperser, vivre chaque minute, nourrit la relation à soi-même, aux autres et à Dieu…
Faire silence…
« Dans la société actuelle, tout est fait pour que les gens perdent l’habitude du silence, constate le père Arnauld, de l’abbaye bénédictine Saint-Paul de Wisques, dans le Pas-de-Calais. En ville, il y a de la musique dans les rues, même chez le dentiste, la radio fonctionne sans cesse. L’homme cherche à se divertir, car il a le vertige devant son vide intérieur. Or, le silence est essentiel pour se concentrer, s’unifier et se mettre à l’écoute de Dieu ou d’un frère. »
De toutes les règles monastiques, celle du silence est sans doute la moins facile à observer. Mais faire silence est avant tout une attitude intérieure. À la portée de tous, y compris de ceux qui restent en ville pour les vacances. C’est paradoxalement dans le métro que Michèle, secrétaire médicale, trouve le temps de se ressourcer : « Je ferme les yeux et je respire à fond. Je pense à ma journée. Je rends grâce. Je fais taire l’agitation en moi et puis tout semble différent ensuite, plus harmonieux. Je regarde chaque visage, parfois même je souris. »
… pour mieux écouter
Parce que vous ne vivez pas dans un monastère, le silence ne peut être absolu. Qu’importe, car faire silence consiste avant tout à se mettre à l’écoute. Catherine Drécourt, oblate bénédictine, a renoncé au calme parfait avec ses sept enfants... Mais elle s’est efforcée de leur « apprendre à ne pas parler en même temps, à permettre à l’autre de s’exprimer ». Pour les mélomanes, comme Christiane Moutet, une infirmière à la retraite, la musique peut devenir un moyen de créer les conditions d’écoute : « J’aime la musique, elle m’aide à me concentrer et à prier. » Avis aux bavards, l’écoute, c’est faire place à l’autre avant de parler de soi. « Le silence, ce n’est pas tant l’absence de bruit que celle de paroles, poursuit Christiane. Quand je suis avec mes amis, je ne cherche plus à affirmer mon point de vue à tout prix. Je les écoute, je me rends totalement disponible à ce qu’ils ont à me dire. »
Source La vie
Faire silence…
« Dans la société actuelle, tout est fait pour que les gens perdent l’habitude du silence, constate le père Arnauld, de l’abbaye bénédictine Saint-Paul de Wisques, dans le Pas-de-Calais. En ville, il y a de la musique dans les rues, même chez le dentiste, la radio fonctionne sans cesse. L’homme cherche à se divertir, car il a le vertige devant son vide intérieur. Or, le silence est essentiel pour se concentrer, s’unifier et se mettre à l’écoute de Dieu ou d’un frère. »
De toutes les règles monastiques, celle du silence est sans doute la moins facile à observer. Mais faire silence est avant tout une attitude intérieure. À la portée de tous, y compris de ceux qui restent en ville pour les vacances. C’est paradoxalement dans le métro que Michèle, secrétaire médicale, trouve le temps de se ressourcer : « Je ferme les yeux et je respire à fond. Je pense à ma journée. Je rends grâce. Je fais taire l’agitation en moi et puis tout semble différent ensuite, plus harmonieux. Je regarde chaque visage, parfois même je souris. »
… pour mieux écouter
Parce que vous ne vivez pas dans un monastère, le silence ne peut être absolu. Qu’importe, car faire silence consiste avant tout à se mettre à l’écoute. Catherine Drécourt, oblate bénédictine, a renoncé au calme parfait avec ses sept enfants... Mais elle s’est efforcée de leur « apprendre à ne pas parler en même temps, à permettre à l’autre de s’exprimer ». Pour les mélomanes, comme Christiane Moutet, une infirmière à la retraite, la musique peut devenir un moyen de créer les conditions d’écoute : « J’aime la musique, elle m’aide à me concentrer et à prier. » Avis aux bavards, l’écoute, c’est faire place à l’autre avant de parler de soi. « Le silence, ce n’est pas tant l’absence de bruit que celle de paroles, poursuit Christiane. Quand je suis avec mes amis, je ne cherche plus à affirmer mon point de vue à tout prix. Je les écoute, je me rends totalement disponible à ce qu’ils ont à me dire. »
Source La vie