Peut-on avancer l'idée que le dauphin nous ramène à cet état de fusion originelle avec l'univers ?
Sans aller aussi loin, il y a déjà cette mémoire de nos origines aquatiques dans le ventre de notre mère où nous passons les neuf premiers mois de notre vie. Nous vivons cette fusion avec notre mère dans un amour total. Si nous pouvions être comme dans le ventre de notre mère tout en étant sur terre, c'est-à-dire être agi par la vie, nous ne serions plus en résistance. Un des messages de Dony, c'est l'abandon. C'est aussi un message de la mer. Quand je suis dans la mer, je retrouve cet état d'abandon, cette mémoire originelle que l'on a tous gravée dans nos tissus et dont on s'est éloigné. On se sent uni, parce qu'on n'est pas seul, parce qu'on est en osmose avec les éléments qui nous entourent. On fait corps. Tout est mêlé, non séparé : c'est l'alchimie des éléments entre eux. C'est cela qui crée cet état de sérénité, de paix intense.
Pourquoi y a-t-il tant de dauphins ambassadeurs ?
Pour moi, la réponse est que ces dauphins viennent nous rappeler cet état des origines, nous rappeler que nous ne sommes pas séparés de la nature. Dony passait son temps à me porter sur son dos et à me faire voir le ciel étoilé, à les pointer, pour ainsi dire, du doigt. Il continue d'ailleurs encore à le faire. Il y a là cette conscience de tout ce à quoi nous sommes reliés... une étoile, un arbre, le végétal, l'animal, le minéral... Il y a juste à s'asseoir, à écouter le silence et à laisser ce dialogue s'instaurer avec tous les mondes vivants qui nous entourent. C'est sentir cette vibration d'amour qui est là en permanence à notre portée. C'est d'une grande simplicité !
En même temps, l'un des messages de Dony, et qui revient souvent, c'est d'apprendre à accueillir les retrouvailles avec soi-même. Le plus beau cadeau que l'on puisse s'offrir et offrir à la Terre, c'est de s'aimer en profondeur et d'être heureux. Ensuite, en partageant cela avec les autres, on peut les inviter à le cultiver. Les dauphins sont là pour allumer une flamme et nous faire ressentir cet amour inconditionnel. Cet espace d'amour existe en chacun de nous. Les dauphins permettent de l'agrandir. Pour moi, cette dimension du coeur a été comme une porte qui ne cesse depuis de s'ouvrir, une porte d'accès à d'autres espaces. Bien sûr, il y a la plénitude, la sérénité, le bien-être, la paix intérieure qui me permettent de me nourrir et de nourrir les gens autour de moi, mais plus je cultive cette dimension du coeur, plus je me dis que je ne suis qu'au début de ce que cette intelligence peut me révéler d'autres formes de connaissance ou d'éveil. Les dauphins m'ont donné une clé d'or, mais ce ne sont que des prémices. Je sais que mon accompagnateur est désormais mon guide intérieur. Dony a été le passeur vers ce guide intérieur. Quand j'ai des doutes, je me recentre et je cultive ma guidance intérieure. J'ai des moments de joie profonde quand je sens que je suis dans cet espace-là et qu'on lui accorde sa place. C'est une joie qui inonde l'âme. Je ne peux m'éveiller que par la voix du coeur, océanique, à l'image de la mère infinie, et non seulement par des techniques. C'est là une des clés pour évoluer, s'expanser, pour atteindre cette conscience de l'infini.
Quel est votre chemin aujourd'hui ?
Dony m'a dit « N'oublie pas ta danse sur terre ! ». Mon rêve de petite fille, c'est d'exprimer ma créativité, de transmettre à travers mes conférences, mes soins, mes ateliers... C'est ça ma danse et c'est ce qui me met en joie. Je profite d'être à terre pour amener l'énergie des dauphins et de la mer là où je suis. Je fais un pont entre les deux mondes, et en le faisant, cela rayonne et cela résonne dans les personnes. J'organise aussi depuis peu des voyages aux Açores, à la rencontre des baleines et des dauphins. J'ai longtemps refusé de faire ces voyages, car Dony m'avait appris à me relier à eux sans aller les voir. En même temps, j'avais moi-même tellement reçu en les rencontrant... Je leur ai, en quelque sorte, demandé l'autorisation. Je reprends ce que je faisais autrefois, accompagner, mais différemment : dans ce respect, dans cette conscience.
Frédérique Pichard
extrait d'un article du magazine "Sources n°15"
L'institut Dony
Sans aller aussi loin, il y a déjà cette mémoire de nos origines aquatiques dans le ventre de notre mère où nous passons les neuf premiers mois de notre vie. Nous vivons cette fusion avec notre mère dans un amour total. Si nous pouvions être comme dans le ventre de notre mère tout en étant sur terre, c'est-à-dire être agi par la vie, nous ne serions plus en résistance. Un des messages de Dony, c'est l'abandon. C'est aussi un message de la mer. Quand je suis dans la mer, je retrouve cet état d'abandon, cette mémoire originelle que l'on a tous gravée dans nos tissus et dont on s'est éloigné. On se sent uni, parce qu'on n'est pas seul, parce qu'on est en osmose avec les éléments qui nous entourent. On fait corps. Tout est mêlé, non séparé : c'est l'alchimie des éléments entre eux. C'est cela qui crée cet état de sérénité, de paix intense.
Pourquoi y a-t-il tant de dauphins ambassadeurs ?
Pour moi, la réponse est que ces dauphins viennent nous rappeler cet état des origines, nous rappeler que nous ne sommes pas séparés de la nature. Dony passait son temps à me porter sur son dos et à me faire voir le ciel étoilé, à les pointer, pour ainsi dire, du doigt. Il continue d'ailleurs encore à le faire. Il y a là cette conscience de tout ce à quoi nous sommes reliés... une étoile, un arbre, le végétal, l'animal, le minéral... Il y a juste à s'asseoir, à écouter le silence et à laisser ce dialogue s'instaurer avec tous les mondes vivants qui nous entourent. C'est sentir cette vibration d'amour qui est là en permanence à notre portée. C'est d'une grande simplicité !
En même temps, l'un des messages de Dony, et qui revient souvent, c'est d'apprendre à accueillir les retrouvailles avec soi-même. Le plus beau cadeau que l'on puisse s'offrir et offrir à la Terre, c'est de s'aimer en profondeur et d'être heureux. Ensuite, en partageant cela avec les autres, on peut les inviter à le cultiver. Les dauphins sont là pour allumer une flamme et nous faire ressentir cet amour inconditionnel. Cet espace d'amour existe en chacun de nous. Les dauphins permettent de l'agrandir. Pour moi, cette dimension du coeur a été comme une porte qui ne cesse depuis de s'ouvrir, une porte d'accès à d'autres espaces. Bien sûr, il y a la plénitude, la sérénité, le bien-être, la paix intérieure qui me permettent de me nourrir et de nourrir les gens autour de moi, mais plus je cultive cette dimension du coeur, plus je me dis que je ne suis qu'au début de ce que cette intelligence peut me révéler d'autres formes de connaissance ou d'éveil. Les dauphins m'ont donné une clé d'or, mais ce ne sont que des prémices. Je sais que mon accompagnateur est désormais mon guide intérieur. Dony a été le passeur vers ce guide intérieur. Quand j'ai des doutes, je me recentre et je cultive ma guidance intérieure. J'ai des moments de joie profonde quand je sens que je suis dans cet espace-là et qu'on lui accorde sa place. C'est une joie qui inonde l'âme. Je ne peux m'éveiller que par la voix du coeur, océanique, à l'image de la mère infinie, et non seulement par des techniques. C'est là une des clés pour évoluer, s'expanser, pour atteindre cette conscience de l'infini.
Quel est votre chemin aujourd'hui ?
Dony m'a dit « N'oublie pas ta danse sur terre ! ». Mon rêve de petite fille, c'est d'exprimer ma créativité, de transmettre à travers mes conférences, mes soins, mes ateliers... C'est ça ma danse et c'est ce qui me met en joie. Je profite d'être à terre pour amener l'énergie des dauphins et de la mer là où je suis. Je fais un pont entre les deux mondes, et en le faisant, cela rayonne et cela résonne dans les personnes. J'organise aussi depuis peu des voyages aux Açores, à la rencontre des baleines et des dauphins. J'ai longtemps refusé de faire ces voyages, car Dony m'avait appris à me relier à eux sans aller les voir. En même temps, j'avais moi-même tellement reçu en les rencontrant... Je leur ai, en quelque sorte, demandé l'autorisation. Je reprends ce que je faisais autrefois, accompagner, mais différemment : dans ce respect, dans cette conscience.
Frédérique Pichard
extrait d'un article du magazine "Sources n°15"