mardi 4 juin 2013

Une retraite au centre...de Jacques Castermane


« Du matin au soir, le monde nous sollicite vers l'extérieur, ce monde qui veut être reconnu et maîtrisé. Notre être, lui, nous sollicite en permanence de et vers l'intérieur.
Le monde exige de faire, sans cesse. L'être nous demande tout simplement de « laisser faire » et d'admettre ce qui est juste ». 

K.G. Dürckheim

Telles sont les raisons d’être des retraites en silence proposées au Centre.
Se mettre à l’écoute de notre intériorité, sans analyse, sans décortication mentale. Se mettre à l'écoute de soi-même sensoriellement. Par la pratique méditative, par l’exercice de l’attention au « corps que je suis », mettre momentanément l’égo en sourdine. Mettre en sourdine l’égo ne signifie pas le brimer, l’étouffer ou tenter de le supprimer (vaine, voire nocive utopie). Cela signifie simplement - par la répétition et le renouvellement d’exercices accessibles et concrets, par la prise au sérieux de notre vécu corporel de l’instant - se défaire des idées erronées que l’on cultive sur soi-même (et les autres...), des fausses identités qui nous limitent et nous empêchent de goûter la vie dans sa plénitude.

Goûter la vie plutôt que se nourrir, se gaver de pensées et d'inquiétudes inutiles...
Tel est le sens des exercices proposés sur la "Voie de l'Action".
Le principe de la retraite: l'occasion d'une rupture avec notre manière habituelle de fonctionner. L’encadrement, l’expérience et l’enseignement dispensé au Centre Dürckheim par Jacques Castermane - ainsi que, ponctuellement, par Dominique Durand - sont de précieux piliers sur lesquels nous appuyer sur ce chemin de retour à soi-même.

Line Ramel