Les arbres je suis
Le jardinier de l’ordinaire
En mon cœur si peu
D’essences rares.
Les arbres je regarde
Les pommiers longtemps
Avant qu’ils ne fleurissent
L’insignifiant m’aveugle.
Les arbres printemps
Que ne sais-je enfin
Te deviner dans l’ennui
Des rameaux nus.
Feuilles et feuillages
Les arbres me voici
Forêt face au feuillage
Ne comprenant jamais
Comment il faut s’y prendre.
Les arbres opposant
Au poème la dureté
De ta masse compacte
Forêt tu fais bloc.
le Passeur