Elle a consacré toute sa vie à transmettre le goût des mots aux enfants en échec scolaire. Atteinte de la maladie de Parkinson depuis 23 ans, cette ancienne orthophoniste a fait de l’écriture un antidote contre la peur.
1. Dissipez le sentiment d’injustice
Hier, vous vous croyiez bien portant. Et voilà que, aujourd’hui, vous apprenez que vous êtes malade. Le diagnostic résonne en vous comme une déflagration. Certitudes, croyances, habitudes… tous vos repères volent en éclats. Vous vous cognez à la réalité la plus inattendue, celle de la fragilité de la vie. Pas question pour autant de vous laisser gagner par la peur ou le sentiment d’injustice. En plus de ne donner aucune clé, l’angoisse et la révolte ferment la porte à l’autre.
2. Ne vous identifiez pas à la maladie
Votre corps certes a une maladie, mais votre être, lui, reste intègre. Pourquoi seriez-vous obligé de porter une étiquette et d’endosser un costume qui ne vous appartient pas ? La maladie n’est pas souveraine, votre royaume, lui, vous appartient. Puisez dans votre force intérieure et aidez-vous vous-même comme vous aideriez une amie.
3. Changez vos lunettes
Sous l’effet de la maladie, chaque geste du quotidien demande à votre corps une somme d’exploits. Malgré la souffrance, ne perdez jamais goût à la vie. Ce serait la pire affection qui pourrait vous atteindre ! Au lieu de regarder ce qui vous fait défaut, focalisez-vous sur ce que la vie vous offre. Vous verrez alors bien au-delà des murs.
4. Ne vous renfermez pas
L’autre vous est nécessaire pour recevoir, vous êtes nécessaire à l’autre pour qu’il donne. Veillez donc à l’aimer comme vous-même. Cela implique de le regarder dans sa beauté, de construire avec lui une force de vie et d’accepter vos liens d’interdépendance. Vous êtes responsable de lui par votre regard et vos paroles.
5. Savourez l’instant présent
Face à une urgence de vie, vous ne devez plus envisager le temps comme une durée mais comme une profondeur. N’attendez plus rien. Accueillez tout ce qui vous arrive comme un cadeau.
Ce que je crois par Eve Ricard (1 min.)