Il y a cette voix du monde qui pleure à travers nous ; il y a ces cris sans cri qui résonnent en nous. Nous les connaissons car nous les avons reçus en partage à notre naissance, mais pourtant ils ne disparaîtront pas à notre mort. C’est la voix du monde, c’est le cri de notre commune humanité. Parfois, cette voix s’élève dans notre chant, tinte dans notre rire.
Car même dans le chant, même dans le rire, nous entendons la voix de tous ceux qui souffrent, et leurs cris sans cri résonnent dans notre chant,dans notre rire. Le monde de la souffrance humaine est infini : seul ce cri me permet de résonner à toutes les douleurs, même celles qui me sont inconnues. C’est la racine de toute souffrance, c’est la possibilité du partage, c’est le lieu de la rencontre.
C’est cette voix sans voix qui souffre avec le deuil de l’autre, qui me fait lui tendre la main, le prendre dans mes bras pour qu’il puisse pleurer...
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Car même dans le chant, même dans le rire, nous entendons la voix de tous ceux qui souffrent, et leurs cris sans cri résonnent dans notre chant,dans notre rire. Le monde de la souffrance humaine est infini : seul ce cri me permet de résonner à toutes les douleurs, même celles qui me sont inconnues. C’est la racine de toute souffrance, c’est la possibilité du partage, c’est le lieu de la rencontre.
C’est cette voix sans voix qui souffre avec le deuil de l’autre, qui me fait lui tendre la main, le prendre dans mes bras pour qu’il puisse pleurer...
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L'oeuvre en photo est de Marie