Pour la sortie de son nouveau livre, aux éditions Accarias L'originel, je vous propose une semaine avec Daniel Morin.
Daniel Morin est pour moi un "fissureur" de coquille. Il m'a permis d'entrevoir la lumière qui est déjà là en ouvrant mon regard sur ce qui est. Bien sûr, les ombres portées de l'esprit sont revenues mais je ne peux oublier ces instants lumineux...
Extrait :Daniel Morin est pour moi un "fissureur" de coquille. Il m'a permis d'entrevoir la lumière qui est déjà là en ouvrant mon regard sur ce qui est. Bien sûr, les ombres portées de l'esprit sont revenues mais je ne peux oublier ces instants lumineux...
Tu voudrais une complétude personnelle qui dure, mais dans le monde manifesté, qu’est-ce qui est permanent ? Y a-t-il une chose qui ne change pas dans le monde tel qu’on le vit ? Personne ne peut saisir l’expérience du permanent. Personne. Il peut y avoir une compréhension intuitive du permanent mais pas de saisie du permanent.
La complétude dont parlent les enseignements n’a rien à voir avec le quantitatif, ce n’est pas l’inverse du manque, puisqu’on ne peut rien lui enlever, rien lui rajouter. Cette complétude, c’est l’absence du questionneur, l’absence de celui qui veut la complétude, ce qui va générer de ce fait un sentiment stable tout à fait compatible avec le monde de l’impermanence, du mouvement, du manque.
On ne peut expérimenter que l’impermanence ou le relatif, qui est une vision partielle de l’absolu mais de même nature. En tant qu’individu, il n’y a pas d’autre but POSSIBLE QUE CELUI DE VIVRE LE RELATIF À 100%, TEL QU’lL APPARAIT.