Nous fêtions le 1er octobre la petite Thérèse de Lisieux. Et le 18, ses parents seront canonisés. En quoi ces trois personnes sont-elles des modèles pour nous ?
Une famille qui connut l'ordinaire...
Thérèse Martin n'est pas née dans une famille ordinaire : elle et ses quatre soeurs deviendront religieuses ! Pourtant, son quotidien rejoint le nôtre : ses deux parents travaillaient ; Zélie, sa mère, qui ne put plus allaiter à partir de la quatrième enfant, dut confier sa progéniture à une nourrice. Bavarde, vive et enjouée, Zélie avait beaucoup d'humour. Sachant qu'elle allait mourir, elle a gardé sa confiance en Dieu pour l'avenir de sa famille.
... et des tribulations
Les Martin n'ont guère été épargnés : quatre premiers enfants décédèrent, et Zélie mourut d'un cancer du sein à l'âge de 46 ans, alors que Thérèse n'avait que 4 ans et demi. Vers 64 ans, Louis commença à ressentir l'artériosclérose dont il souffrira pendant sept ans, puis la maladie d'Alzheimer. Hallucinations, crises d'angoisse, il est interné à Caen. « Il ne faut pas demander ma guérison, mais seulement la volonté de Dieu », écrit-il à ses filles.
La mission de Thérèse À 14 ans,
Thérèse voulut devenir religieuse, mais était bien trop jeune. Au lieu de se résigner, elle décida son père... à l'emmener à Rome pour obtenir l'autorisation du pape ! Pourquoi l'Église nomma patronne des missions une carmélite, décédée à 24 ans ? Parce qu'elle portait le monde entier dans son coeur : le criminel Pranzini, un missionnaire pour qui elle marchait dans sa minuscule cellule, etc. Elle a ainsi tracé une « petite voie » vers le Ciel, qui consiste à vivre l'ordinaire de façon... extraordinaire.
Une pluie de roses
Et ce n'est pas fini ! Thérèse a promis de faire « tomber une pluie de roses » après sa mort. Bientôt, ses parents seront aussi invoqués : Louis et Zélie Martin seront canonisés ensemble le 18 octobre. Une première pour un couple !
J'offre cet article à des personnes qui ont besoin de roses de Vie...