« Tu es venu ici non pour changer le monde, m’enseignait le père Séraphim, mais pour te changer toi-même. Ton problème, ce n’est pas le frère qui commet une injustice, mais la réaction que cette injustice produit en toi. »
Un jour où je priais dans la chaleur écrasante à l’ombre d’un arbre, mon attention fixée sur une feuille, j’ai été distrait par la feuille d’à côté, si différente de la première. Et, soudain, j’ai pris conscience que j’étais le seul homme au monde à avoir mon visage.
J’ai couru le dire au père Séraphim. Il m’a répliqué que j’étais encore bien loin de la vérité : non seulement j’étais le seul homme au monde à avoir ce visage, mais également depuis le début des temps et jusqu’à la fin des temps !
J’ai vraiment compris ce jour-là que l’homme uniformise, là où Dieu personnalise.
Un jour où je priais dans la chaleur écrasante à l’ombre d’un arbre, mon attention fixée sur une feuille, j’ai été distrait par la feuille d’à côté, si différente de la première. Et, soudain, j’ai pris conscience que j’étais le seul homme au monde à avoir mon visage.
J’ai couru le dire au père Séraphim. Il m’a répliqué que j’étais encore bien loin de la vérité : non seulement j’étais le seul homme au monde à avoir ce visage, mais également depuis le début des temps et jusqu’à la fin des temps !
J’ai vraiment compris ce jour-là que l’homme uniformise, là où Dieu personnalise.
Frère Jean (Gérard Gascuel)