dimanche 28 février 2021
Hommage à Philippe Jaccottet et à la pleine lune
samedi 27 février 2021
Rencontre avec quelqu'un
Poésie encore vivante
vendredi 26 février 2021
Sans souci...
Le premier pas est vers soi.
Avant de vouloir prendre soin d'autrui, il faut d'abord être capable de s'aimer soi-même. L'amour de soi ne s'appuie pas sur un sentiment de dette personnelle dont nous serions redevables envers nous-mêmes, mais simplement sur le fait que, par nature, nous aspirons tous à être heureux et à ne pas souffrir. Ce n'est qu'après avoir accepté cette bienveillance à l'égard de soi qu'il est possible de l'étendre à tous les autres.
Extrait résumé et adapté de Les Voies spirituelles du bonheur, Presses du Châtelet, Paris, 2002; Points Sagesse, Seuil, 2004.
FOURTEENTH DALAI LAMA, TENZIN GYATSO (B. 1936)
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jeudi 25 février 2021
Prendre conscience du miel de la vie
mercredi 24 février 2021
Chatgement...
mardi 23 février 2021
Interdépendance joyeuse
J'éprouve une joie intérieure immense lorsque je me sens en parfaite connexion, lorsque je ressens que je fais partie de chaque molécule qui danse autour de moi.
Changement intérieur
Le principal est de suivre le changement par une transformation intérieure.
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lundi 22 février 2021
Voyage spirituel
dimanche 21 février 2021
Un jardin de Carême
Et puis il y a ceux qui sont passionnés de fleurs. Ils passent leur vie à les soigner. Au passage, ils arrachent une mauvaise herbe, bien sûr. Mais ils n’en font pas une affaire : ce qui les intéresse, c’est de faire fleurir les massifs et de faire porter du fruit aux arbres du jardin. Et au bout du compte, il y a tellement de fleurs qu’il n’y a plus de place pour les mauvaises herbes.
Jeûner, c’est tailler. Pourquoi taille-t-on un rosier ? Pour trois raisons : la taille stimule et ravigote ; elle domestique la plante et lui donne une jolie forme ; et enfin, elle lui garantit une bonne santé en lui redonnant de l’air et de la lumière. Il faut y aller généreusement avec les plus forts, et tout doucement avec les plus fragiles.
samedi 20 février 2021
Les 5 pourquoi
Voici un exemple de méthode qui peut être intéressante. Ici, elle est utilisée lors de la participation ou Mooc Colibri sur la transition intérieure mais elle est applicable pour de nombreuses démarches de recherche de l'essentiel.
Nous vous invitons à prendre le temps de sentir en vous ce qui vous motive profondément dans cette démarche, grâce à l'intitulé « Les 5 pourquoi ».
Objectif : révéler par l'outil des « 5 pourquoi » votre intention profonde lorsque vous rejoignez ce cheminement
Durée : 10 min
Type d'exercice : questionnement individuel ou en binôme
La méthode des « 5 pourquoi »
Il s'agit d'une méthode de résolution de problèmes qui utilise une question très simple et très puissante, le « POURQUOI », LA question favorite des enfants ! Appréhendez-la comme des poupées russes : au bout de 5 pourquoi, vous arrivez à la source essentielle du problème qui touche le sujet questionné.
Consignes
Procurez-vous une feuille de brouillon pour y inscrire directement vos réponses. Prenez 2 min maximum par question. Notez votre réponse avant de passer au pourquoi suivant. Les questions découlent des réponses précédentes.
1. Répondez spontanément, en une phrase, à la question « Pourquoi je prends part à ce MOOC ? » : c'est votre intention personnelle spontanée !
2. Appliquez les 5 pourquoi à cette première formulation
Comme vous répondez à une problématique qui vous est propre, exprimez-vous à partir de votre « Je », pas de « on », pas de « ils ». Répondez le plus spontanément possible en commençant par : « parce que ». Ce qui vous vient est ce qui est bien.
3. Au regard de ces différentes réponses, reformulez une phrase avec ce qui fait sens pour vous : c'est votre intention personnelle profonde !
Exemple 1
Pourquoi je participe au MOOC ?
Intention personnelle spontanée : pour me lancer dans une aventure de transition intérieure.
1. Pourquoi « j’ai envie de me lancer dans une aventure de transition intérieure ? »
Parce que je souhaite explorer la dimension intérieure de la transition.
2. Pourquoi « je souhaite explorer la dimension intérieure de la transition ? »
Parce que je veux trouver du sens et de la cohérence dans les actions que je mène pour l'environnement.
3. Pourquoi « je veux trouver du sens et de la cohérence dans les actions que je mène ? »
Parce que je ne veux pas me sentir seul·e et épuisé·e, et je veux me remotiver dans mon engagement écologique.
4. Pourquoi « je ne veux pas être seul·e et épuisé·e ? »
Parce que je veux mieux participer à la construction d'un système sain et résilient.
INTENTION PERSONNELLE PROFONDE : me former pour retrouver du sens, me remotiver et participer à la construction d'un système sain et résilient.
Exemple 2
Pourquoi je suis végétarienne ?
Intention personnelle spontanée : pour faire baisser le taux de CO2 dans l'atmosphère.
1. Pourquoi « faire baisser le taux de CO2 dans l'atmosphère ? »
Parce que les gazs à effet de serre sont un problème.
2. Pourquoi « les gazs à effet de serre sont un problème ? »
Parce que cela contribue au réchauffemment climatique et que ça aussi c'est un souci.
3. Pourquoi « le réchauffement climatique est un souci ? »
Parce que de nombreux écosystèmes sont en train de disparaître et cela me rend triste.
4. Pourquoi « cela me rend triste que les écosystèmes disparaissent ? »
Parce que j'aime profondément la Nature.
INTENTION PERSONNELLE PROFONDE : je suis végétarienne pour contribuer à préserver la nature
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vendredi 19 février 2021
Fissure d'enfance...
“L'homme s'est lui-même enfermé jusqu'à ne plus rien voir
qu'à travers les fissures étroites de sa caverne.”
William Blake
Le Mariage du Ciel et de l'Enfer
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Transmission directe
L'opinion de mon professeur était que les textes taoïstes n'ont jamais été destinés à être la seule source d'apprentissage. Il disait plutôt qu'il s'agissait de livres de notions clés, d'aides à la mémoire pour aider un maître à exposer le Tao. Dans une culture où le professeur et la tradition orale sont primordiaux, cela semble juste. Cela renforce également le penchant traditionnel pour le secret - seul l'initié pouvait déchiffrer les paroles des sages.
jeudi 18 février 2021
Qui nous secoue ?
Pas sur que ce soit véridique mais j'ai trouvé cela intéressant.
"Nous semblons parfois loin les uns des autres, dans notre façon de comprendre, de penser, d’agir que le fossé qui nous sépare peut paraitre infranchissable. L’un est certain qu’en suivant le groupe il est dans la vérité, l’autre aspire à la désobéissance civile au nom de la liberté….Si tu ramasses 100 fourmis noires et 100 fourmis rouges et que tu les mets dans un pot en verre, rien ne se passera. Mais si tu prends le pot, tu le secoues violemment et tu le laisses sur la table, les fourmis commenceront à se tuer les unes avec les autres.
Les rouges pensent que les noires sont les ennemies, tandis que les noires pensent que les rouges sont les ennemies... alors que le véritable problème vient de la personne qui a secoué le pot.
Il en va de même dans la société.
Hommes contre Femmes.
Gauche contre Droite.
Riche contre pauvre.
Foi contre Science.
Jeunes contre Vieux.
Pro masques contre anti masques.
Etcétéra...
Avant de se battre entre nous, ne devons-nous pas nous demander qui a secoué le pot ? »
mercredi 17 février 2021
Quel est votre exercice ?
Je pratique zazen, chaque jour, une demi-heure.
Bien. Mais
êtes-vous sûr que pratiquer zazen comme vous le faites... c’est zazen ?
Question
provocante que devrait se poser toute personne qui pratique zazen. Question
d’autant plus justifiée lorsqu’on s’exerce depuis de nombreuses années, parce
que le risque est grand de tomber dans une pratique ‘’par cœur ‘’ qui peut nous
écarter de la raison d’être de la pratique de zazen : l’éveil de l’homme à sa
vraie nature d’être humain.
Je pense, donc je suis ... angoissé !
C’est humain.
C’est quoi
l’humain ?
C’est : « Je
vis parce que je suis un être vivant ! » ET « Je pense parce que je suis un
être pensant ». (Martin Heidegger)
Je pense.
J’observe que
je suis soumis à une activité mentale incessante. Je suis soumis à un festival
de pensées torrentueuses qui, agglomérées, conduisent à l’illusion d’être un
MOI.
« Moi, je
crois, que je suis, ce que je pense que je suis ! »
Cette idée
donne forme à ce qu’on appelle l’identité ; « moi je suis moi et je veux rester
moi ! ».
Mais ce « moi »
n’a d’autre réalité que celle qu’il se fait et s’attribue ; l’ego.
Je pense parce que je suis un être pensant. Au point de tomber dans l’ignorance que « je vis parce que je suis un être vivant ».
ZAZEN est cet exercice qui a pour sens de ... perdre l’ignorance ; c’est donc un chemin de connaissance.
Je vis ! Quand et où ?
Je vis et ne
peut vivre que dans le temps-vécu, le moment présent ; je vis et ne peut vivre
que dans l’espace-vécu. Mais il semble qu’au niveau d’être qu’est l’ego cette
vérité est insatisfaisante. Bien plus attirant est de penser le futur. Le futur
qui est et ne peut être que de la pensée. Le futur, qui est à venir ...
peut-être, semble plus stimulant que ce qui est réellement au moment présent.
Le futur (ce qui n’est pas encore), de même que le passé (qui plus jamais ne
sera) est, et ne peut être, que de la pensée.
Mon existence
humaine est devenue une existence mentale, source d’images, source de pensées.
L’obsession de
toute personne identifiée au niveau d’être qu’est l’ego est de donner forme à l’image
qu’elle se fait d’elle-même. Compte, non pas la forme qui correspond à « je
suis » mais la forme qui devrait correspondre à ce que « je pense que je
devrais être » (ou, pire, la forme que les autres pensent que je devrais être).
Nombreuses sont
les personnes qui viennent au Centre Dürckheim dans l’intention de fabriquer un
moi idéalisé. En étant dans l’attente que le maître de maison valide ce projet
(sinon, ce n’est certainement pas un maître).
Le maître de
maison est un maître dans le domaine de la technique.
« Le Chemin est
la technique ; la technique est le Chemin ».
Le ZEN nous
enseigne le chemin de la libération de notre vraie nature enfermée dans le moi mondain.
L’ego n’est pas notre vraie nature.
Le chemin de libération proposé au Centre Dürckheim est un enseignement qui n’utilise pas les moyens d’une pensée analytique, discursive, ni ne prend la forme d’une croyance dogmatique ou d’une métaphysique spéculative. L’enseignement se présente comme UN CHEMIN D’EXPÉRIENCE ET D’EXERCICE.
Au centre de la
pratique il y a l’exercice appelé ZAZEN. On ne pratique pas zazen avec le mental
! Zazen est un exercice strictement corporel !
Inséparable de
cet exercice fondamental est ce qu’on appelle : la pratique de la Voie dans le quotidien.
De quoi s’agit-il ?
Des personnes qui viennent au Centre Dürckheim pour la première fois semblent décontenancées lorsque je les invite à exercer - tout au long de la journée - la pleine attention à ce que le maître zen désigne comme étant « les quatre attitudes corporelles dignes » : l’acte de marcher (gyô), l’acte d’être debout (jyu), l’acte d’être assis (za), l’acte d’être allongé (ga)!
Ces actions,
auxquelles tout nouveau-né est soumis révèlent les intentions de l’acte d’être
; de l’être qui est notre vraie nature. Le mot nature désigne : « ce qui est en
train de naître ». Il me semble devoir ajouter à ces quatre attitudes dignes :
l’acte de respirer. Je respire, donc je suis ; et moi je n’y suis pour rien. »
Je vis parce
que je suis un être vivant.
Corps-vivant je suis ! Il s’agit du corps-vivant dans sa globalité et son unité. « Le corps-vivant (Leib) est l’ensemble des attitudes, des gestes à travers lesquels l’homme prend forme, se présente, devient ce qu’il est ... ou se manque. » (K.G. Dürckheim)
Quel que puisse être le degré d’élévation idéaliste d’un homme, il ne peut échapper à la condition physique qui est la fondation de tout être vivant.
Zazen. Mise
entre parenthèse de l’usage de notre conscience ordinaire : la conscience DE
(mind).
Retour à
l’usage de la conscience innée, la conscience qui est à l’origine : la
conscience SANS de ; c’est la conscience sensorielle. « Ce que je désigne par
l’expression ‘’notre être essentiel‘’ est plus proche de la sensation que de la
pensée » (K.G.Dürckheim)
Bien. Mais que
se passe-t-il lorsqu’on pratique régulièrement zazen ?
Je ne me donne
pas le droit de répondre à cette question. À chacun de découvrir ce qui se
passe, ce qu’on appelle le vécu intérieur, l’expérience phénoménale. Cependant
il est possible d’affirmer un effet signifiant : « Lorsqu’on pratique zazen, le
corps-vivant prend la forme du calme ». Et cela se voit dans notre manière
d’être assis, notre manière de marcher, notre manière d’être au monde.
Jacques
Castermane
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mardi 16 février 2021
Crise...
"Dans notre société, toute l'ambition, toute la concentration est de nous détourner, de détourner notre attention de tout ce qui est important.
Hommage à Jean-Claude Carrière
lundi 15 février 2021
Huit conseils pour aider ceux qui souffrent.
Anne-Dauphine Julliand est mère de quatre enfants, dont deux petites filles, Thaïs et Azylis, sont décédées à la suite d'une terrible maladie génétique. Son premier livre, Deux Petits Pas sur le sable mouillé (Les Arènes, 2011) a rencontré un succès phénoménal.
Il a été suivi de son deuxième livre, Une journée particulière, puis d'un film documentaire, Et les mistrals gagnants. Son dernier livre, Consolation (Les Arènes), est une méditation sur la souffrance d'une rare élévation. Elle nous livre ici ses réflexions sur le sujet.
Rompre l'isolement
La souffrance est quelque chose d'éminemment personnel. Elle nous appartient complètement. Ce n'est pas une question de décence, mais elle est véritablement indicible. Les mots ne peuvent pas dire totalement ce que j'ai vécu avec la perte de mes deux petites filles. La souffrance se vit seul, dans l'intimité de ce qu'on est.
Il est normal que je ressente de la solitude dans ce que je suis le plus profondément. Je tiens à le souligner pour que ceux qui souffrent ne se disent pas qu'il est anormal d'avoir un tel sentiment. Quand on apprend un drame, tout ce qui entoure s'efface. Immédiatement, il n'y a plus que la souffrance à l'intérieur de soi. Mais la solitude n'est pas l'isolement. Si elle le devient, alors c'est dramatique.
Ne pas se comparer à celui souffre
Le risque, lorsque l'on se compare, est de se sentir illégitime pour consoler. L'autre est vu comme inaccessible, effrayant. Il m'est arrivé, en parlant des épreuves que j'ai traversées, de rencontrer l'effroi dans le regard des gens. « Comment peut-elle être de ce monde ? », se disaient-ils.
C'est difficile à vivre. Cette mise à distance qui me peinait n'avait pas lieu d'être. Ma souffrance a beau être très singulière, elle appelle comme toutes les autres une consolation. Quelle que soit la souffrance, la même relation doit s'instaurer.
Établir une relation
Consoler est toujours délicat et douloureux. Ce serait anormal que la consolation soit facile, qu'on la maîtrise. C'est une relation qu'on établit : il s'agit de rapprocher son coeur de celui de l'autre par un geste ou par un mot. D'entrer en relation, complètement, dans l'instant.
Le toucher est particulièrement important parce qu'avec lui on se sent vivant. L'autre peut s'avancer dans mon espace vital pour adoucir physiquement ma peine. Mais il n'y a pas de recette ! On aimerait tant qu'il y en ait une : on serait moins embarrassé.
Accueillir la souffrance de l'autre
Il s'agit d'accueillir, et non pas de ressentir la souffrance de l'autre, de l'accompagner. Et les personnes les plus empathiques ne sont pas toujours les meilleures consolatrices. Car la consolation n'est pas un don, c'est une relation à la portée de chacun. À condition d'accepter notre impuissance à gommer la peine de l'autre. On peut seulement marcher avec sa souffrance.
La souffrance ferme et ouvre le cœur à la fois... Il faut être réaliste : un cœur qui souffre a plus de mal à aimer. Lorsque mes filles sont mortes, à chaque fois, j'ai été très triste pour mon mari. Mais il faut admettre que je ressentais d'abord ma propre souffrance. On fait ce que l'on peut.
Je crois qu'il faut être doux avec soi-même. Admettre que parfois je ne peux pas accueillir les souffrances des personnes qui viennent vers moi. Il me semble qu'il faut être naturel. Souvent j'ai dit : « Là je ne peux pas, cela me submerge trop. »
Répondre à l'appel des larmes
Pleurer est un signal envoyé, un appel. Pour ma part, je ne laisse jamais quelqu'un pleurer dans la rue. J'interviens : « Ça va ? » Parfois, je n'ai pas vraiment de réponse : peut-être que ma simple petite intervention a permis à la personne de se ressaisir, sur le moment.
Un jour, j'étais assise dans un carré du métro, devant une jeune fille qui ne cessait de pleurer. Je lui ai posé ma question. Et elle m'a parlé, longuement. J'ai pu la consoler, car elle ne se sentait plus seule. Il faut alors être prêt à ne pas descendre à la station de métro où l'on devait s'arrêter. Toujours est-il qu'il n'est pas possible de dire que les larmes sont gênantes : elles nous interpellent.
Agir dans l'instant présent
La parole sincère, le geste qui console, c'est maintenant. Beaucoup de peurs s'évaporent quand on est dans l'instant présent. C'est important de comprendre que maintenant, si je souffre, ce n'est pas pour toujours. De se le redire : je peux pleurer maintenant en vérité, car c'est un instant. Ce n'est pas toute la vie.
Consentir à la présence de Jésus
Pour moi, Jésus a été toujours présent tel qu'il est : sans jamais s'imposer. Il est celui qui est à mes côtés et qui propose. Toujours sous la forme d'une question : « Est-ce que tu veux de moi ? » C'est à notre liberté de consentir. Cela nécessite un acte de notre part pour répondre « oui », comme la Vierge au pied de la croix. Mais cela n'empêche pas de souffrir.
La foi ne fait pas disparaître la souffrance, mais elle empêche de désespérer. À la mort de Thaïs et d'Azylis, j'ai été détruite comme n'importe quelle mère. Les larmes me défiguraient. La douleur n'est pas belle. Mais je savais qu'Il était là et m'aimait. C'est la source profonde de ma paix.
dimanche 14 février 2021
La joie à l’épreuve de la vie
samedi 13 février 2021
Notre héritage...