dimanche 30 juin 2019
samedi 29 juin 2019
Toucher le coeur....
✨✨✨✨✨✨✨✨✨✨✨✨✨✨✨
L'empathie...
C'est, à la vitesse de l'éclair, sentir ce que l'autre sent et savoir qu'on ne se trompe pas.
Comme si le cœur bondissait de la poitrine pour se loger dans la poitrine de l'autre.
C'est une antenne en nous qui nous fait toucher le vivant,
Feuille d'arbre ou humain.
Ce n'est pas par le toucher qu'on sent le mieux mais par le cœur.
Ce ne sont pas les botanistes qui connaissent le mieux les fleurs, ni les psychologues qui comprennent le mieux les âmes,
C'est le cœur...
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L'empathie...
C'est, à la vitesse de l'éclair, sentir ce que l'autre sent et savoir qu'on ne se trompe pas.
Comme si le cœur bondissait de la poitrine pour se loger dans la poitrine de l'autre.
C'est une antenne en nous qui nous fait toucher le vivant,
Feuille d'arbre ou humain.
Ce n'est pas par le toucher qu'on sent le mieux mais par le cœur.
Ce ne sont pas les botanistes qui connaissent le mieux les fleurs, ni les psychologues qui comprennent le mieux les âmes,
C'est le cœur...
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Christian Bobin.
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vendredi 28 juin 2019
jeudi 27 juin 2019
Surprise !
J'ai admiré aujourd'hui une violette aux fleurs ouvertes sur le bord d'un trottoir.
C'était beau de voir cette puissance d'épanouissement contrastant avec l'uniformité de l'enrobé.
La beauté ne se laisse pas enrober par l'homme mais le cœur peut se laisser transpercer
par l'apparition d'un interstice, une robe de nature entrouverte sur le mystère d'une présence...
Ils ont fait de toi une image,
ils ont fait de toi une idole,
ils ont fait de toi une Eglise.
Moi, je fais de toi un coquelicot,
l’étendard minuscule de l’éternel,
le fleurissant par surprise.
ils ont fait de toi une idole,
ils ont fait de toi une Eglise.
Moi, je fais de toi un coquelicot,
l’étendard minuscule de l’éternel,
le fleurissant par surprise.
(Christian Bobin)
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mercredi 26 juin 2019
Mouvement de la Vie
La Vie est continuellement en mouvement. Ce qui semblait être la vérité
dans le passé a maintenant perdu sa fraîcheur dans l’instant.
Le temps ne conserve pas la Vérité pour que vous la dégustiez plus tard.
Vous l'interprétez et la gardez en réserve seulement pour vous sécuriser.
Rechercher la vérité dans le passé équivaut à tenter de redonner goût et
vitalité à des aliments flétris afin qu’ils reprennent vie.
Ce qui vous est offert dans l’instant, accueillez-le sans l’alourdir de vos
jugements et alimentez-vous de seconde en seconde dans les
grands jardins frais de la Vie.
Laissez éclater les barreaux de votre prison imaginaire et regardez votre
monde tel un oiseau qui vole librement dans le ciel. Regardez-le avec une
curiosité enfantine. Les indices sont là, vivants, si près de vous
que vous ne les voyez pas.
Vous n’avez pas à mériter la Vérité. Vous n’êtes pas non plus les victimes
d’un monde fou. Vous rêvez, tout simplement, et vous l’avez oublié.
-Betty
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mardi 25 juin 2019
Rencontre avec Leonard Cohen
Poésie et absolu !
Source via Gilles Farcet
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lundi 24 juin 2019
Pas à Pas !
Connaissez-vous l’histoire du kaizen ? On est en 1941. Les dirigeants américains savent qu’en dépit de l’isolationnisme de leur pays, il va falloir entrer en guerre contre l’Allemagne et le Japon et que cela signifiera un chambardement fou de leur économie. Comment métamorphoser en quelques mois une industrie de paix en machine de guerre, surtout dans une démocratie ? L’un des artisans de la réussite était un ingénieur statisticien du nom d’Edwards Deming.
Sa méthode, le TWI (training within industries), partait du principe que les plus grands voyages commencent par un premier pas. Plutôt que d’attendre de grandes décisions qui prendraient des mois, voire des années, il fallait s’y mettre illico, « à tout petits pas » et à tous les niveaux. Du directeur au dernier des balayeurs, chacun était invité à faire des suggestions, même de détail, pour modifier la production. Le TWI marcha si bien, qu’après Hiroshima, les Américains l’enseignèrent aux Japonais. Ces derniers, sidérés que les vainqueurs veuillent les aider à rebâtir leur pays, se rendirent compte de l’efficacité de la méthode et l’adoptèrent, en la rebaptisant kaizen (littéralement « amélioration continue »).
70 ans plus tard, les psy américains découvrent... le kaizen japonais, et l’appliquent avec succès à leurs patients les plus rétifs au changement. Les exemples sont stupéfiants. Une femme trop grosse, qui ne parvient pas, depuis des années, à faire du sport, se voit prescrire trente secondes de mouvement par jour – au début quasi immobile devant sa télé !
Un homme qui redoute de se mettre à l’espagnol accepte d’apprendre un mot par semaine. Une femme surendettée, atteinte de « consumérite aiguë », va retirer un objet, un seul, de son caddie avant d’arriver à la caisse. Un homme trop stressé va repérer chaque soir un point douloureux de son corps et respirer dessus pendant 30 secondes. Etc.
Les résultats sont là : en un an, les comportements de ces personnes ont radicalement changé.
Explication : la plupart des gens désirent évoluer, changer, mais n’y arrivent pas.
Affolés par l’idée qu’il faudrait « se jeter à l’eau pour apprendre à nager », nos structures psychiques archaïques se bloquent. Excellentes pour combattre ou fuir, ces structures veillent à notre survie, mais pas à notre évolution.
Pour ne pas les effrayer, une seule solution : proposer de tout petits changements, faciles à atteindre ; puis, une fois un début de confiance établi, peu à peu monter en régime.
Appliquons donc sans attendre la voie du kaizen dans nos façons de manger, de nous soigner, de nous déplacer, de nous chauffer, d’éduquer, de vivre ! L’avenir du monde en dépend.
source : Nouvelles Clés
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dimanche 23 juin 2019
Penser comme une montagne avec Joshin Luce Bachoux
« Quand on pense comme une montagne, on pense aussi comme l'ours noir, de sorte que le miel coule sur notre fourrure pendant que nous prenons l'autobus pour nous rendre au travail », dit Robert Aitken, moine bouddhiste américain. Ah, rêvons ! Ours noir mais aussi dauphin, abeille, pourquoi pas hérisson, poulpe ou éléphant... Sortir de nos limites, sortir de nous-mêmes, expérimenter pour mieux aimer, pour mieux comprendre. Laisser vivre avec nous, en nous, tous les êtres vivants et apprendre leurs aubes, le goût du serpolet, la danse des fleurs, le jeu des courants, là-bas, dans l'océan... Devenons plus poreux, plus perméables, apprenons à vivre ensemble, aimant tout ce qui existe, quittons notre place d'humain dominateur, soyons plus humbles avec notre frère le loup, nos frères les oiseaux.
Être un avec l'univers
Pourrons-nous travailler ensemble à l'avenir de notre planète ? Nous remettre dans la grande tapisserie de l'évolution dont nous sommes certes la trame, mais pas le maître d’œuvre ? Lorsque nous sommes assis dans un pré au milieu des fleurs, ou sous un pin dans le parfum de la forêt, c'est la joie qui nous emplit ; lorsque nous écoutons le chant de l'alouette, nous devenons un avec le rythme de l'univers, nous connaissons dans notre corps même ce lien intime qui nous unit à tout ce qui vit – et j'inclus là les grains de sable et les blanches pierres plates au creux des calanques...
Devenons plus poreux, plus perméables, apprenons à vivre ensemble.
Lorsque nous faisons silence devant un horizon de montagnes, sommet après sommet, brouillard bleuté où se perd notre regard, nous réalisons que nous sommes reliés à tout ce qui est plus grand que nous et qui existe à travers des milliers, des millions d'années de création et de transformation. Ce monde qui nous nourrit, corps et âme. Tout ce qui nous a vus apparaître, tout ce qui change plus vite ou plus lentement que nous, tout ce qui nous frôle, nous émeut et aussi nous échappe : est-ce qu'il n'y a pas là une immensité lumineuse dans laquelle nous devons retrouver notre place ?
Vivre avec la terre
Nous aimerions nous cacher la vérité mais nous savons que nous sommes en danger, que notre comportement n'est pas juste, que nous devons regarder tout ce qui nous entoure, les êtres, les animaux, la terre avec respect ; adopter une autre approche, comprendre la globalité de l'univers et l'interdépendance de tous avec tous. Vivre avec la terre et non plus contre elle, ce n'est ni un effort ni une obligation morale, mais un jeu, un plaisir, une danse où prendre soin avec délicatesse, avec générosité de chaque élément de ce monde revient à prendre soin de nous, de chaque élément qui nous compose : notre corps, notre famille, notre avenir, et ce qui ne se définit pas, ou seulement avec de banals mots usés : notre cœur, notre amour, notre joie d'être et notre gratitude.
Vivre avec la terre et non plus contre elle, ce n'est ni un effort ni une obligation morale, mais un jeu, un plaisir.
Nous résonnerons à la beauté et pas à l'obligation ; nous protégerons les forêts tropicales pour leur mystère, qui n'est pas différent du mystère de notre propre vie ; nous jouerons dans les vagues et nous caresserons les dunes de sable : nous partagerons le monde. Car nous sommes : « Frères des bêtes sauvages et cousins des fleurs des champs, portant tous en nous l'histoire cosmique. Le simple fait de respirer nous relie à tous les êtres qui ont vécu sur le globe. ... » (Le Cosmos et le Lotus, de Trinh Xuan Thuan, Albin Michel). Revenons à la joie, joie d'être un avec tout ce qui est, joie de la connaissance intime du monde, joie fraternelle dans ce monde de beauté – oui, c'est simple : asseyez-vous au pied d'un arbre, parlez-lui et, surtout, écoutez-le.
Joshin Luce Bachoux Nonne bouddhiste, elle a fondé la Demeure sans limites, temple zen et lieu de retraite à Saint-Agrève, en Ardèche. Auteure de Tout ce qui compte en cet instant chez Points Vivre.
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samedi 22 juin 2019
Des rendez-vous avec soi-même...
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vendredi 21 juin 2019
jeudi 20 juin 2019
Gilles Farcet nous donne la direction (2)
... Quant au brouillard, à l'heure du net, il s'agit de la nébuleuse new age, du pullulement d’éveillés auto-proclamés promettant le "satori-éclair" ou encore toutes thérapies ou techniques de développement personnel axées sur le renforcement de l'ego, qui ne remplaceront jamais une ascèse éthique, rigoureuse et parfois longue avant d'atteindre une certaine maturité spirituelle, « 100% adulte, libre de papa et maman » (Citation de Swamiji Prajnapand – p.130). L'intérêt d'un instructeur dont la filiation est reconnue c'est qu'il ne se permet pas de jouer impunément avec le vivant. Éthique et techniques avisées sont les signes de son intégrité.
Car non, rien ne s'obtient sans effort ou implication de sa personne entière et "tout engagement sur la voie est un travail de dénuement où il y plus à perdre qu'à acquérir, notamment l'attachement et l'identification à ses illusions". On pourrait croire que la vie se charge de nous mettre le doigt sur ce qui fait mal en nous, notre traumatisme originel. Mais encore faut-il avoir des yeux aptes à voir, un cœur apte à saisir et d'avoir la volonté d'"extraire un sens de l'épreuve subie", ce qui seul est quasi impossible, à moins d'une grâce divine (l'ouverture de l’œil-témoin ?) ...
Une boussole dans le brouillard est un livre instructif, pensé comme un lexique pratique de la voie mentionnant aussi ses figures de proue. Son mérite est de replacer chacun à sa juste place, sans offenser personne. Tout à chacun y puisera la réponse à ses questionnements et des pistes utiles pour la suite de sa quête. Même si cela n'est pas voulu, un tel exercice peut parfois confiner à l'universel dans le sens ou l'être partage un langage commun.
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mercredi 19 juin 2019
Gilles Farcet donne la direction...
"La voie est une dynamique par laquelle un être humain s'engage dans un processus alchimique de transformation (énergétique)… Il s'agit de faire émerger un sujet responsable et aimant, capable de participer à la guérison plutôt qu'à la maladie du monde" (p.17)
Gilles Farcet est un être ouvert, accessible, à l'esprit clair et éclairé. Nous l'avions interrogé pour la sortie de son fulgurant premier roman en connaissant son passé de chercheur de vérité, d’écrivain et d’instructeur spirituel.
« Une boussole dans le brouillard » paru aux éditions du Relié, combine ces trois aspects de sa personne et constitue de ce fait un livre très personnel, un témoignage qui lui tient à cœur.
L'auteur s'est attelé à « mettre en perspective, clarifier et préciser » des notions et termes à visée spirituelle dont il est coutumier, exercice dans lequel il est crédible et qualifié. Il explicite ce qu'est la voie ou le chemin, le sens du travail sur soi (la sadhana), l’intérêt d'un groupe de travail (lasangha), l'objectif et les bienfaits d'une cristallisation autre qu’ego-centrée mais aussi les différences entre Instructeur, Maître et Libéré vivant, entre la thérapie et la relation au guide spirituel, entre l’expérience et la réalisation ultime (la libération au sens tradition du terme).
On retrouvera ici également l’évocation de son maître spirituel Arnaud Desjardins, son enseignement et sa lignée (Swamiji Prajnapand) mais aussi ceux du siècle passé, de Yvan Amar, Lee Lozowick à Krishnamurtien passant par Maharshi ou encore Ma Ananda Moyî… ils furent légion.
Gilles Farcet place aussi sa praxis dans la lignée et l'esprit des groupes Gurdjieff dont A.Desjardins consacra dix années de sa vie. On comprend ainsi mieux, dans cette optique, le handicap cuisant dont chacun est nanti (le tyran intérieur) et qui n'est qu'un réflexe, une stratégie de survie pour affronter le monde et son incohérence à vue d'enfant. (L'organe Kundabuffer selon Gurdjieff). On comprend également que l'homme ne peut véritablement agir (et non pas réagir) que sorti de sa mécanicité, ce qui exige la création d' un centre intentionnel.
Cette cuirasse du petit ego souffrant a besoin de l’œil d'un témoin bienveillant pour cesser d'exercer son emprise possessive et de contrôle sur tous les domaines de la vie et surtout permettre à l’individu nouvellement né d'entrer véritablement en relation au lieu de se sentir séparé. « le but c'est de ne plus fonctionner à partir de l'ego mais du Tout, de l'ensemble incluant l'ego (p.245)…être responsable c'est être en mesure d'aimer (p.248)". Voilà pour la boussole.
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mardi 18 juin 2019
Joie de la situation...
"Se prendre pour quelqu’un, attendre la satisfaction d’une situation, vouloir se libérer d’une situation ou d’un état présent.
Vous vous trouvez dans une situation, vous vous y sentez restreint, et vous vous rendez compte que cette restriction est exactement ce dont vous avez besoin pour vous découvrir.
Vous n’avez pas besoin de vous en libérer car elle n’est autre que la réalité. Vous l’appelez « situation » pour soutenir votre croyance d’exister comme entité séparée.
Dans un moment de clarté, vous arrêtez de constamment chercher à être heureux, maintenant ou plus tard.
La joie est ce qui est.
Chaque événement n’en est que l’expression.
En se donnant à ce qui est, on se rend compte qu’il n’y a rien à changer, rien à ajourner.
Je suis la situation, la situation est la totalité."
Eric Baret
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lundi 17 juin 2019
Un parfum de méditation...
Méditer, pour moi, est une attitude ordinaire, se présentant un grand nombre de fois au cours d'une journée.
Méditer, c'est juste être attentif : au contact du sol sous mes pieds, à un courant d'air qui agite les feuilles de l'arbre, à un chant d'oiseau, au goût exquis des fraises des bois, à la chaude lumière du soleil couchant, et ainsi de suite.
Une de mes préférées : respirer le parfum d'une fleur.
En ce moment, je suis gâté : les lys, les pivoines, les roses, les iris, la sauge. C'est une méditation qui habituellement dure 15 secondes : respirer le parfum d'une fleur pendant 15 secondes, soit en moyenne trois inspirations, car vous aurez pu remarquer que les odeurs ne sont perçues qu'à l'inspiration. Après, rien n'empêche de doubler la mise : 30 secondes, c'est déjà pas mal !
Et vous pourrez remarquer aussi que pendant ces quinze secondes, pratiquement aucune pensée ne se présente, vous devenez vous-même parfum...
Michel Tardieu
Le feu blessé par l'humidité sort de sa somnolence.
Le dard et les épines aiguisent la soif d'épanouissement.
Les pétales s'ouvrent à la respiration solaire.
Je souffle pour toucher du doigt la chaleur d'un instant.
Acouphene
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