vendredi 30 avril 2021
Méditation avec Christophe Massin
jeudi 29 avril 2021
5 questions à la une
mercredi 28 avril 2021
L'égo avec Christophe Massin
mardi 27 avril 2021
Métamorphose par le geste
lundi 26 avril 2021
Lecture spirituelle
Jean-Marc Mantel, "La Pratique spirituelle – De l’effort et du non-effort", éditions Accarias-L’Originel, 2021, 303 pages, 21 euros.
Ce livre est divisé en 26 chapitres. Ceux-ci sont regroupés dans trois grandes parties thématiques, qui suivent une progression logique : « Quel chemin suivre pour se libérer du mirage du moi ? », « La pratique de l’écoute révèle ce que je ne suis pas » et « La pratique de l’écoute révèle ce que je suis ». De la libération du mirage du moi à la révélation du Je suis, il y a l’espace d'une méthode précise, proche de l’Advaïta-Vedanta et de certains courants du bouddhisme comme le Dzogchen. Pour autant, Jean-Marc Mantel n’invite à rejeter aucune approche, fût-elle psychologique, en insistant sur le fait qu’une thérapie ou qu’un maître spirituel surgissent sur le chemin lorsque le patient ou le disciple y est prêt.
dimanche 25 avril 2021
Nous sommes des vivants qui parlent
méditer sur ce qui fait l'essentiel de notre humanité : écouter et recevoir une parole.
Nous ne savons jamais de qui viendra la parole qui fécondera notre vie, et qui nous sauvera, à l'heure de l'épreuve. Abraham le savait, lui qui, au pied du chêne de Mamré, a fait hospitalité aux anges, écoutant cette annonce surprenante d'un enfant à venir, gardant respectueusement leur parole.
À sa suite, j'aime ouvrir ma maison, et mes oreilles. Suivre la tradition africaine de la maison ouverte qui demande que, dans chaque village de la savane, le gîte et le couvert soient offerts à l'étranger de passage, en échange de sa parole. Une manière de partager la connaissance et la sagesse de tout chemin de vie.
La plus belle maison ouverte est, selon moi, notre maison commune. Dès que le printemps revient, je gagne le parc où j'ai l'habitude de me promener, pour écouter ce chant de la terre. Je m'y assois, pieds nus dans l'herbe, dos contre le cerisier du Japon que j'ai adopté comme banc de méditation. J'aime tant voir cet arbre se donner à la lumière, en se mettant en feuilles et en fleurs.
Il me fait contempler la tendresse virginale du vert de ses feuilles, comme la pudeur du rose de ses fleurs. La sève qui monte à ses branches est comme une larme qui monte à ses yeux, une parole qui monte à ses lèvres.
J'écoute par toute ma peau
Au pied de cet arbre, je me fais toute écoute. J'écoute, attentive, ce verger de cerisiers en fleurs, y voyant plus qu'une maison ouverte et commune : un jardin de la Parole. Le vent souffle légèrement, les oiseaux chantent et se font entendre autour de moi, dans le plein silence des voix humaines.
Je me revêts de la douceur de cette enveloppe sonore, comme pour m'y purifier de la cacophonie de la ville. Pas de bruits chaotiques, mais des filets d'eau, chantants et mélodieux, devenant rivières et fleuves, se jetant dans la mer de mon oreille, résonnant dans l'abysse de mes profondeurs.
Quand j'écoute ainsi, je n'écoute pas que de mes deux oreilles, mais par toute ma peau. Au jardin d'Éden, il est dit qu'Adam et Ève étaient, comme deux nouveau-nés, tout de peau. Tympan sonore au creux de leurs oreilles, cette peau était comme un tambour. Par lui, ils entraient en résonance, et en intimité profonde, avec toutes les formes de vie, dans l'univers visible et invisible.
Se laissant toucher et caresser par le vivant, ils pouvaient nommer l'essence de toutes les créatures. Chantres et poètes, ils fructifiaient le don de la parole qu'ils avaient reçu : celui de la parole « essentielle ».
Des vivants qui parlent
Je sais, moi qui prends la parole dans des livres, et qui donne la parole dans des ateliers, que ce don de la parole « essentielle », fondée sur une communion avec le vivant, est ce qui est le plus blessé en nous. Le serpent s'est glissé entre les herbes, et il a détourné notre peau et nos oreilles du chant de la terre.
Il a capturé notre attention pour nous faire vivre sous l'emprise de ses ondes, où toute parole professée se trouve, bien souvent, déformée et critiquée. Où toute parole professée se trouve blasphémée. Une vraie attaque virale et un ravage plus grand que la pandémie que nous traversons.
Pourtant, ce don de la parole « essentielle » est notre vocation à tous. Nous sommes appelés à être « des vivants qui parlent », à extraire un élixir de vie de tous les événements de notre chemin, à faire sur eux la lumière en laissant monter à nos lèvres une parole personnelle de sagesse.
Les disciples le savaient, eux qui avaient ouvert l'oreille de leur cœur à la voix du Bon Pasteur : « Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. » Si le serpent a mordu, le Christ a restauré le don premier fait à Adam : celui de la parole de vie, celui de la parole qui féconde et qui guérit.
Charlotte Jousseaume est écrivaine. Elle anime des ateliers d'écriture et a publié Le silence est ma joie (Albin Michel), Quatuor mystique et Et le miroir brûla (Cerf).
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samedi 24 avril 2021
Le foie, organe du printemps en médecine chinoise
Le foie est traditionnellement associé au bois et au printemps, notamment en médecine chinoise ; cet organe est en effet le seul à repousser et ses activités sont essentielles dans le processus de renaissance saisonnière, comme l'explique Liliane Papin, spécialiste en médecine taoïste.
Toutes les cultures du monde associent intuitivement le printemps à une forme de nettoyage interne ou externe. La médecine chinoise associe le foie (et son organe associé, la vésicule biliaire) au bois, à l’arbre et au printemps. Car c’est notre foie qui, comme l’arbre, est en première ligne pour filtrer toxines et polluants atmosphériques et faire le grand nettoyage de notre environnement interne. La médecine chinoise nous invite d’ailleurs à creuser cette image de l’arbre intérieur.
vendredi 23 avril 2021
transformation neuronale et observation
jeudi 22 avril 2021
Projet inconscient
mercredi 21 avril 2021
Pranam
mardi 20 avril 2021
Pêche du printemps.
lundi 19 avril 2021
Nettoyage du cœur
dimanche 18 avril 2021
Le silence de l'aube
"Quand toute parole est oubliée dans le silence..." Voilà la phrase qui résonne dans ma tête ce matin. Tôt levée, je marche dans l’aube nouvelle, enveloppée de sa fraîcheur, attentive à ne rien perdre de ce moment où la nuit se retire, nous laissant dans la respiration du monde et sa promesse de renouveau.
Ces derniers jours, les prairies ont commencé tout en douceur à se recouvrir de leur robe de printemps, et à travers leur vert tendre, pointent de minuscules fleurs bleues et rouges, pâles dans cette aube naissante ; seules taches de couleur, les genêts éclaboussent de leur jaune glorieux les bordures des prés. À l'horizon, les montagnes enveloppées de voiles de brume hésitent entre le gris et le bleu : elles se veulent légères, formes changeantes, pour quelques instants encore. Dans le ciel qui s’éclaire, j’aperçois un minuscule croissant de lune, une petite lune de trois jours, émouvante dans sa fragilité, qui s’efface doucement.
Sortie avant la première méditation de la journée, j’ai voulu voir le monde s’éveiller, accompagner la lumière naissante, vivre cet accomplissement, si quotidien que nous en oublions parfois la beauté. Et être entourée de silence : le monde respire et les champs, la forêt et moi retenons notre souffle - pas un oiseau ne chante, le murmure de la rivière même est assourdi de rêves, nul ne bouge. « Quand toute parole est oubliée dans le silence, écrit le vieux moine chinois Wanshi. qui aimait sans doute, lui aussi, sortir du lit pour admirer l'aube, vous apparaissez devant vous-même avec clarté. »
NAISSANCE, RENOUVEAU, LUMIÈRE
Qu’a-t-il vu. ce matin-là. lorsqu'il marchait dans les collines ? Connaissons-nous le silence dont il parle ? Que se passe-t-il en nous lorsque le tumulte qui entoure nos jours s’arrête un instant et que nous nous retrouvons au creux de notre vie. là où tous nos déguisements tombent ? Lorsque le cœur s’enrichit de silence, un silence plus profond, plus tranquille que l’absence de bruit : un silence qui palpite avec le monde, qui en réfléchit la beauté et nous donne notre place juste, à la fois essentielle et fragile. Un silence, tout de transparence, source même de notre existence.
Et il poursuit : « Alors, les limites du temps s'effacent, et en cet instant, tout revient à la vie. » Naissance, renouveau, lumière… nos yeux s’ouvrent, nos peurs s'effacent, nous sommes en harmonie avec nous-même. nous sommes le chant, nous sommes le mystère. Le ciel s'emplit de bleu azur ; le soleil apparaît : la journée sera belle.
Joshin Luce Bachoux
samedi 17 avril 2021
Exercice pour rejoindre notre corps
Pratiques de retour à son corps
Nous vous proposons à présent d'expérimenter la Transition Intérieure par vous-même !
Voici 2 exercices qui vous permettront de prendre un temps pour vous et de réfléchir à ce que le changement intérieur vous évoque.
Il est important que vous lisiez l'ensemble de l'exercice avant de le mettre en pratique.
1. Méditation marchée
a. Marcher
Durée : à votre convenance
Matériel : aucun
Quel que soit l’endroit où vous vous trouvez, vous pouvez pratiquer la méditation marchée. Il suffit de prendre conscience que vous êtes en train de marcher.
Marchez… lentement… juste pour le plaisir de marcher… avec liberté et solidité, sans vous dépêcher. Soyez simplement présent·e à chacun de vos pas. Dites-vous « je fais un pas… puis un autre pas… » et sentez chaque partie de votre pied posé sur le sol (d’abord le talon, puis la plante du pied et ensuite les orteils).
Si vous souhaitez parler à quelqu’un ou répondre au téléphone, arrêtez-vous de marcher et prêtez toute votre attention à la personne en face de vous ou au bout du fil, à vos paroles et à votre écoute.
De temps en temps, arrêtez-vous, regardez autour de vous et voyez comme la vie est merveilleuse : les arbres, les nuages, le ciel infini, un insecte, un oiseau qui chante, une brise légère, ou même les jouets de vos enfants sur le sol, la table de la cuisine où vous prenez soin de manger chaque jour.
La vie est tout autour de vous, vous êtes vivant·e et capable de marcher en paix.
Marchez comme une personne libre et sentez vos pas devenir plus légers au fur et à mesure que vous marchez. Exprimez votre gratitude et votre amour à la terre et à la vie.
Appréciez tous les pas que vous faites.
Vous pouvez, si vous le souhaitez, utiliser ce poème (faites deux ou trois pas pour chaque inspiration et chaque expiration, et pensez) :
- À l’inspiration « je suis ici », à l’expiration « maintenant ».
- À l’inspiration « je suis solide », à l’expiration « je suis libre ».
- À l’inspiration « je respire », à l’expiration « je suis vivant·e ».
(inspiré de la méditation marchée, pratique du village des Pruniers, monastère bouddhiste zen en France et dans le monde, Thich Nhat Hanh).
b. Ressentir
Durée : minimum 10 minutes
Matériel : une feuille de papier, un crayon gris, quelques crayons de couleurs ou marqueurs
Après avoir marché, restez dans un état méditatif et calme. Rendez-vous à votre bureau ou à votre espace de travail. Dessinez sur une feuille une trace de pied ou tracez le vôtre. Remplissez-le ensuite de couleurs ou de mots, tentez de traduire ce que vous avez ressenti durant cette méditation.
Comment vous êtes-vous senti·e ? Était-ce plutôt agréable ou désagréable ? Dans quelle humeur cela vous a-t-il mis·e ? Cela vous a-t-il appris quelque chose ?
2. Danse libre intuitive
Durée : à votre convenance - exercice complet : 30 minutes
Matériel : de quoi écouter une piste audio (baffles de l’ordinateur ou autres)
Musique : choisissez à votre convenance et à votre ressenti du moment
Nous vous proposons, pour cette pratique, de trouver un endroit où vous pourrez être tranquille, à l’abri des regards, si cela est important pour vous de préserver une forme d’intimité.
Nous vous invitons à vous allonger, au milieu de l’espace que vous occupez, par terre ou sur un matelas léger, et à commencer à écouter la musique que nous vous proposons, les yeux fermés.
Nous vous invitons à commencer par rester immobile et simplement écouter.
Prendre conscience de ce que vous écoutez.
Demandez-vous… La musique est-elle lente ou rapide ? Douce ou énergique ?
Que vous fait-elle ressentir ? Où cela se trouve-t-il dans votre corps ?
Quelle énergie est présente en vous en écoutant cette musique ?
Que vous donne-t-elle (ou non) envie de faire ? Voulez-vous bouger ? Chanter ? Crier ? Sauter ?
Dans un second temps, après avoir observé tout cela, nous vous proposons de sentir le sol sous votre corps, de le toucher, doucement, à votre rythme.
Puis nous vous invitons à vous mettre en mouvement, guidé·e par la musique, les yeux ouverts ou fermés, suivant votre ressenti intérieur, et à bouger, danser…, guidé·e par votre intuition. Revenez à des moments de calme si vous le souhaitez. Tout est juste.
Poursuivez jusqu’à la fin de la playlist, ou arrêtez avant si c’est bien pour vous.
Qu’avez-vous ressenti ? Prenez quelques notes si vous le souhaitez.
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vendredi 16 avril 2021
Secret de famille
Il est toujours impressionnant, lorsque je reçois des personnes, de voir comment les expériences vécues dans l'enfance sont minimisées et de voir également que les secrets pourrissent peu à peu les racines de l'arbre généalogique. J'ai apprécié l'approche de Philippe Grimbert.
jeudi 15 avril 2021
Exercice : les quatre quadrants de Ken Wilber
Dans l’approche intégrale de Ken Wilber, toute chose (être naturel, objet, situation, système, etc.) peut être analysée à partir de 4 perspectives fondamentales qui résultent du croisement de 2 dimensions d’analyse :
- individuel-collectif
- intériorité-extériorité
Dans cet exercice, nous vous invitons à explorer ces 4 quadrants en observant votre vie ainsi que le monde qui vous entoure.
Voici une présentation synthétique des 4 quadrants :
Et si nous appliquions les 4 quadrants à une pomme, ça pourrait donner cela :
Venons-en à l'exercice :
1) Sur une feuille, identifiez et écrivez des aspects de vous-même et de votre mode de vie que vous aimez.
D’où cela vient-il ? Comment voyez-vous cette qualité dans le système plus large ?
Vous pouvez vous servir du tableau ci-dessous pour vous aider.
2) À présent, identifiez et écrivez des aspects de vous-même et de votre vie que vous n'aimez pas.
D’où cela vient-il ? Comment voyez-vous ce défaut dans le système plus large ?
3) Parmi les éléments que vous observez en vous et autour de vous, qu’est-ce qui contribue à créer un avenir meilleur et à préserver la vie sur Terre ?
4) Au contraire, qu’est-ce qui contribue à mettre en danger la vie sur Terre ?
5) Comment utiliseriez-vous les 4 quadrants pour concevoir des projets et une société qui contribuent à préserver la vie sur Terre ? Illustrez avec un exemple concret.
Ex : « je veux créer un potager collectif »
Comment faire pour que ce projet soit cohérent avec un monde en transition (toucher les dimensions intérieur-extérieur et personnel-collectif) => Par exemple, revisiter nos croyances collectives afin de voir si certains pensent que les pesticides sont nécessaires (quadrant collectif intérieur), que l’on peut acheter des semences brevetées au supermarché (quadrant individuel extérieur), etc.
Extrait du Mooc de la Transition Intérieure de l'université Colibri
mercredi 14 avril 2021
Balayer devant sa porte...
A chacun son exercice pour pratiquer... et demeurer calme.