"On écrit, certes, dans une totale solitude et jamais pour un public - ce serait lui manquer de respect - mais jamais pour soi seul non plus. On écrit en fait pour ce qu'il y a d'altérité en soi. Pour tous ces mots qu'on a entendu dire. Pour ces morts dont le visage ou le regard reviennent dans la densité extrême de la concentration."
interview de Sylvie Germain (dernière partie)
Source : RCF