Un petit livre inspirant du Docteur Christian Tal Schaller et de Johanne Razanamahay que je vous conseille... En voici quelques extraits :
...La « raison pure » est un mythe car l’homme est une unité indissociable. Sans les élans du cœur, la raison est infirme. Le neurologue américain Antonio R. Damasio explique que, pour être capables de raisonner, nous avons besoin d’une intense vie émotionnelle. Ce concept remet en question tout notre système éducatif qui rend les écoles tristes, froidement intellectuelles et dénuées de chaleur émotionnelle. Dans les écoles du futur, ou pourra jouer, danser, chanter, créer, imaginer et s’amuser de mille manières pour qu’apprendre soit une fête pour le corps, le cœur, la tête et l’âme enfin considérés comme faisant tous partie de l’être humain ! Nous mettrons ainsi fin à ces siècles d’« apartheid intérieur » soumis à la dictature de l’intellect.
Il est capital, avec toute émotion, de suivre les étapes suivantes :
1. Identifier l’émotion que l’on ressent avant que notre juge intérieur ne l’expédie dans l’inconscient.
2. Ressentir les effets de cette émotion sur notre corps en observant nos sensations, les modifications de notre respiration et les changements de nos perceptions de nos organes et structures moléculaires.
3. Extérioriser l’émotion par des gestes spontanés, des étirements, des bâillements, des cris, des pleurs ou des rires. Il s’agit de laisser l’émotion sortir à travers les muscles du corps, comme nous le faisions lorsque nous étions enfants et n’avions pas encore appris à nous contrôler en réprimant nos émotions.
4. Ensuite seulement, nous pouvons examiner la croyance qui a été à l’origine de cette émotion afin de la changer contre une croyance meilleure.
Savoir gérer ses émotions nous conduit tout naturellement à la spiritualité. Comme l’a dit le sage indien Swami Prajnanpad : « La spiritualité ? C’est seulement un autre nom pour désigner l’indépendance et la liberté sous tous leurs aspects. Ce n’est rien d’autre qu’une attitude mentale. Quand le mental est dépendant, il est dans le domaine matériel, quand il est indépendant, il relève du domaine spirituel. Ne dépendre que de soi est une autre définition de la spiritualité. » La dépendance vient de la croyance que nous avons besoin de l’autre pour que nos besoins soient satisfaits. Ainsi par exemple, si un proche m’énerve et me met en colère par son comportement, la dépendance consiste à croire que tant qu’il ne changera pas, je souffrirai.
Découvrir que je peux, lorsque je sens la colère en moi, plutôt que d’agresser l’autre, m’isoler et extérioriser ma colère me permet d’être indépendant.
L’autre n’est plus la cause de mes problèmes, il est au contraire le miroir dans lequel je peux voir ce que j’ai à travailler en moi. Quelle différence entre dire : « Tu m’énerves ! Cesse donc ! » et : « Merci ! Grâce à toi je vois qu’il y a en moi de la colère. Je vais aller la faire sortir au plus vite ! » Ne plus essayer de changer les autres mais se transformer sans cesse soi-même, voilà une extraordinaire formule magique pour atteindre le bonheur.
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...La « raison pure » est un mythe car l’homme est une unité indissociable. Sans les élans du cœur, la raison est infirme. Le neurologue américain Antonio R. Damasio explique que, pour être capables de raisonner, nous avons besoin d’une intense vie émotionnelle. Ce concept remet en question tout notre système éducatif qui rend les écoles tristes, froidement intellectuelles et dénuées de chaleur émotionnelle. Dans les écoles du futur, ou pourra jouer, danser, chanter, créer, imaginer et s’amuser de mille manières pour qu’apprendre soit une fête pour le corps, le cœur, la tête et l’âme enfin considérés comme faisant tous partie de l’être humain ! Nous mettrons ainsi fin à ces siècles d’« apartheid intérieur » soumis à la dictature de l’intellect.
Il est capital, avec toute émotion, de suivre les étapes suivantes :
1. Identifier l’émotion que l’on ressent avant que notre juge intérieur ne l’expédie dans l’inconscient.
2. Ressentir les effets de cette émotion sur notre corps en observant nos sensations, les modifications de notre respiration et les changements de nos perceptions de nos organes et structures moléculaires.
3. Extérioriser l’émotion par des gestes spontanés, des étirements, des bâillements, des cris, des pleurs ou des rires. Il s’agit de laisser l’émotion sortir à travers les muscles du corps, comme nous le faisions lorsque nous étions enfants et n’avions pas encore appris à nous contrôler en réprimant nos émotions.
4. Ensuite seulement, nous pouvons examiner la croyance qui a été à l’origine de cette émotion afin de la changer contre une croyance meilleure.
Savoir gérer ses émotions nous conduit tout naturellement à la spiritualité. Comme l’a dit le sage indien Swami Prajnanpad : « La spiritualité ? C’est seulement un autre nom pour désigner l’indépendance et la liberté sous tous leurs aspects. Ce n’est rien d’autre qu’une attitude mentale. Quand le mental est dépendant, il est dans le domaine matériel, quand il est indépendant, il relève du domaine spirituel. Ne dépendre que de soi est une autre définition de la spiritualité. » La dépendance vient de la croyance que nous avons besoin de l’autre pour que nos besoins soient satisfaits. Ainsi par exemple, si un proche m’énerve et me met en colère par son comportement, la dépendance consiste à croire que tant qu’il ne changera pas, je souffrirai.
Découvrir que je peux, lorsque je sens la colère en moi, plutôt que d’agresser l’autre, m’isoler et extérioriser ma colère me permet d’être indépendant.
L’autre n’est plus la cause de mes problèmes, il est au contraire le miroir dans lequel je peux voir ce que j’ai à travailler en moi. Quelle différence entre dire : « Tu m’énerves ! Cesse donc ! » et : « Merci ! Grâce à toi je vois qu’il y a en moi de la colère. Je vais aller la faire sortir au plus vite ! » Ne plus essayer de changer les autres mais se transformer sans cesse soi-même, voilà une extraordinaire formule magique pour atteindre le bonheur.
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