La nature nous rend plus fort à la douleur.
Le fait que la présence de végétaux nous rende plus résistants à un événement peu agréable, pénible, voire très éprouvant, conduit les scientifiques à formuler l’hypothèse selon laquelle la sensation de bien-être procurée par les plantes serait lié à la production d’endorphines qui, par leur capacité analgésique, permettrait d’augmenter la résistance à la douleur.
Cet état de fait nous amène ici à penser que dans un cadre professionnel, des individus éprouvés et fragilisés par une situation difficile (conflit interpersonnel…) voire un événement traumatisant (violence, tentative de suicide dans leur entourage…) pourraient donc sentir leur souffrance psychique diminuée lorsqu’ils sont dans un jardin. Certes, cela ne résout pas un conflit ! Néanmoins, le fait de mettre entre parenthèses la souffrance peut, semble-t-il, contribuer à libérer la parole et les ressentis négatifs, ce qui est un premier pas vers la résolution du différend.
Source : Métanature
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