C’est une nounou très pauvre qui m’a élevé. Avec elle, nous avons vécu de la mendicité. Je n’avais rien, sauf l’essentiel : l’amour de cette femme que j’appelais Maman.
Il n’y a pas d’itinéraire, je me laisse guider par la beauté des rencontres.
J’ai toujours fréquenté les infréquentables.
L’axe de ma vie, c’est le lien social avec les pauvres, les rejetés, soulignait-il. Le pape François a dit qu’il voulait une église qui soit dans la rue. C’est ce que j’ai essayé de vivre… Au ciel, personne ne nous demandera le nombre de prières que nous avons récitées ni combien de cierges nous avons brûlés. On sera jugé sur nos rapports avec les autres. La question sera : “Qu’as-tu fait pour ton frère ?
Après avoir consacré sa vie aux plus démunis, le père Pedro Meca est décédé le 17 février dans sa 80e année. « C'était un compagnon de la nuit pour ceux qui n'avaient rien. C'était un mendiant. » C'est par ces mots que l'ordre dominicain, dont il était membre, a annoncé sa disparition...