— Admettre que je ne sais pas.
Lâcher implique de reconnaître que je ne sais pas, qu'une large proportion des éléments qui ont concouru à cette scène m'échappe totalement. Mon point de vue se limite à un point de vue. Le réaliser véritablement me conduit à quitter le ton cassant et péremptoire de la colère, pour une attitude plus ouverte. Un début d'acceptation devient possible, quand je vois qu'il ne m'est pas nécessaire de comprendre tous les tenants et aboutissants pour accepter.
— Accepter pour comprendre.
La compréhension découlera naturellement de l'acceptation, alors que, le plus souvent, nous exigeons en priorité de comprendre avant d'accepter.
— Ressentir plutôt que penser.
Plus je rumine dans ma tête à propos de la situation, moins j'arriverai à accepter. Alors que si je m'intéresse à ce que je ressens dans mon corps et dans mon coeur. cela me sera plus aisé: je sens l'oppression dans la poitrine, la tension dans mes bras et mes jambes, la crispation de mon visage. mon vécu émotionnel. Je laisse ces sensations évoluer d'elles-mêmes, en les acceptant et en me relâchant autant qu'il m'est possible.
— Choisir plutôt que supporter.
Pour que l'acceptation soit libératrice et joyeuse, elle doit être vécue comme un vrai choix positif : je peux facilement refuser, je peux aussi accepter sur un mode passif, tiède — bon, c'est comme ça... ma compagne est comme ça... Mais en ce cas, le résultat risque fort de me décevoir à la mesure de cette tiédeur.
— Voir un défi et une opportunité.
Je peux plutôt choisir activement cette situation comme un défi et une opportunité. Elle me défie parce qu'elle déçoit mon attente : vais-je trouver la ressource pour saisir la balle au bond ou vais-je répéter la scène de ménage sans surprise, une fois de plus ? Elle m'offre l’opportunité de m'ouvrir, de dépasser le plan superficiel, d'élargir le champ de mes possibles.
— M'ouvrir à la créativité et à l'imprévisibilité.
Cette attitude qui relève le défi m'emmène vers la nouveauté, vers l'imprévisible. Je ne sais plus ce qui va sortir de moi, je vais le découvrir en même temps que ma compagne — cela devient passionnant. Je fais confiance à l'intelligence du cœur qui va savoir trouver un chemin, sans que je me prenne la tête à élaborer une quelconque stratégie. Alors que la tête oppose (j'ai raison/elle a tort), le cœur intègre les points de vue contradictoires en nous englobant tous les deux dans sa vision bienveillante : comme une mère entoure du même amour ses enfants qui se disputent. Je m'appuie aussi sur mon corps qui dispose de ses propres antennes et de son intelligence instinctive.
— Me laisser aller à la détente.
L'acceptation a contribué à me détendre physiquement et je peux pousser plus loin dans cette direction en respirant avec le ventre, en le mettant en mouvement, pour retrouver une fluidité, une circulation de l'énergie. Me mobilisant ainsi, je me rapproche du plaisir sensuel de sentir la vie palpiter, avec d'autant plus d'intensité, après toutes ces émotions. Mieux je me sentirai dans mon corps, plus vivante sera ma réponse.
— M'impliquer pleinement.
Tête, cœur et corps participent tous à l'alchimie qui va transformer un homme énervé et agressif en un homme aimant, déjà en lui-même, puis avec l'autre. Oui, le processus réclame la participation de tout mon être, que rien ne soit laissé en dehors, que rien ne soit évité. L'amour exige cette entièreté, ce don de soi complet qui en même temps m'emplit.
— Répondre à la situation.
À partir de ce terreau fécond, la réponse se développe naturellement, prenant en compte l'ensemble de la situation, et pas seulement mon point de vue personnel. La transformation ne s'arrête pas à celle du vécu émotionnel, son aboutissement se concrétise par l'action, une action qui exprime l'unité avec l'autre, avec la situation. L'amour est réponse à ce que la vie me demande maintenant. L'égocentrisme laisse la place à une vision plus vaste où je deviens un élément au même titre que les autres.
Lâcher implique de reconnaître que je ne sais pas, qu'une large proportion des éléments qui ont concouru à cette scène m'échappe totalement. Mon point de vue se limite à un point de vue. Le réaliser véritablement me conduit à quitter le ton cassant et péremptoire de la colère, pour une attitude plus ouverte. Un début d'acceptation devient possible, quand je vois qu'il ne m'est pas nécessaire de comprendre tous les tenants et aboutissants pour accepter.
— Accepter pour comprendre.
La compréhension découlera naturellement de l'acceptation, alors que, le plus souvent, nous exigeons en priorité de comprendre avant d'accepter.
— Ressentir plutôt que penser.
Plus je rumine dans ma tête à propos de la situation, moins j'arriverai à accepter. Alors que si je m'intéresse à ce que je ressens dans mon corps et dans mon coeur. cela me sera plus aisé: je sens l'oppression dans la poitrine, la tension dans mes bras et mes jambes, la crispation de mon visage. mon vécu émotionnel. Je laisse ces sensations évoluer d'elles-mêmes, en les acceptant et en me relâchant autant qu'il m'est possible.
— Choisir plutôt que supporter.
Pour que l'acceptation soit libératrice et joyeuse, elle doit être vécue comme un vrai choix positif : je peux facilement refuser, je peux aussi accepter sur un mode passif, tiède — bon, c'est comme ça... ma compagne est comme ça... Mais en ce cas, le résultat risque fort de me décevoir à la mesure de cette tiédeur.
— Voir un défi et une opportunité.
Je peux plutôt choisir activement cette situation comme un défi et une opportunité. Elle me défie parce qu'elle déçoit mon attente : vais-je trouver la ressource pour saisir la balle au bond ou vais-je répéter la scène de ménage sans surprise, une fois de plus ? Elle m'offre l’opportunité de m'ouvrir, de dépasser le plan superficiel, d'élargir le champ de mes possibles.
— M'ouvrir à la créativité et à l'imprévisibilité.
Cette attitude qui relève le défi m'emmène vers la nouveauté, vers l'imprévisible. Je ne sais plus ce qui va sortir de moi, je vais le découvrir en même temps que ma compagne — cela devient passionnant. Je fais confiance à l'intelligence du cœur qui va savoir trouver un chemin, sans que je me prenne la tête à élaborer une quelconque stratégie. Alors que la tête oppose (j'ai raison/elle a tort), le cœur intègre les points de vue contradictoires en nous englobant tous les deux dans sa vision bienveillante : comme une mère entoure du même amour ses enfants qui se disputent. Je m'appuie aussi sur mon corps qui dispose de ses propres antennes et de son intelligence instinctive.
— Me laisser aller à la détente.
L'acceptation a contribué à me détendre physiquement et je peux pousser plus loin dans cette direction en respirant avec le ventre, en le mettant en mouvement, pour retrouver une fluidité, une circulation de l'énergie. Me mobilisant ainsi, je me rapproche du plaisir sensuel de sentir la vie palpiter, avec d'autant plus d'intensité, après toutes ces émotions. Mieux je me sentirai dans mon corps, plus vivante sera ma réponse.
— M'impliquer pleinement.
Tête, cœur et corps participent tous à l'alchimie qui va transformer un homme énervé et agressif en un homme aimant, déjà en lui-même, puis avec l'autre. Oui, le processus réclame la participation de tout mon être, que rien ne soit laissé en dehors, que rien ne soit évité. L'amour exige cette entièreté, ce don de soi complet qui en même temps m'emplit.
— Répondre à la situation.
À partir de ce terreau fécond, la réponse se développe naturellement, prenant en compte l'ensemble de la situation, et pas seulement mon point de vue personnel. La transformation ne s'arrête pas à celle du vécu émotionnel, son aboutissement se concrétise par l'action, une action qui exprime l'unité avec l'autre, avec la situation. L'amour est réponse à ce que la vie me demande maintenant. L'égocentrisme laisse la place à une vision plus vaste où je deviens un élément au même titre que les autres.