jeudi 28 février 2013
mercredi 27 février 2013
Ce que je suis...livre de Philippe Fabri
Philippe fabri vient de sortir un livre sur les exercices de Douglas Harding
"Ce que je suis, les autres ne le voient pas". Ed. Altess (280P - format 21 X21 cm).
Il ne sera disponible en librairie qu'à partir du 25 avril, mais d'ores et déjà vous pouvez le commander directement auprès de l'auteur.
"Ce livre est le fruit d'un long travail personnel commencé en 98. J'ai revisité toutes les expériences que Douglas Harding avait mises au point pour voir notre véritable nature. J'en ai tiré ma propre quintessence et je l'ai transcrite en mots. C'est cela que j'ai eu envie de partager. J'ai sélectionné ce que j'ai considéré comme les 40 principales expériences basées aussi bien sur la vision que la pensée, le toucher, le goût ou l'audition.
J'ai illustré ce livre de près de 200 photos permettant de voir la différence entre "ce que les autres voient de moi" et "ce que moi je vois" pour que le lecteur réalise à quel point nous ne voyons pas le monde, mais nous pensons le monde, nous nous faisons une image mentale du monde, nous nous faisons une image mentale de nous même. Revenir à l'expérience de ce que je vois permet de toucher ce que je suis.
Alain Bayod qui enseigne à Hauteville dans le centre d'Arnaud Desjardins a rencontré pour la première fois Douglas Harding le même jour que moi à Ardenne. J'ai pour lui une profonde reconnaissance car il m'a permis de valoriser les expériences de Douglas. Il m'a fait l'honneur d'écrire la préface du livre.
Comme un clin d'oeil, le livre est édité au même format (21 X 21 cm) que l'était la revue "Vivre Sans tête" que j'ai éditée pendant un certain nombre d'années.
Avec toute mon amitié.
Philippe "
Alain Bayod qui enseigne à Hauteville dans le centre d'Arnaud Desjardins a rencontré pour la première fois Douglas Harding le même jour que moi à Ardenne. J'ai pour lui une profonde reconnaissance car il m'a permis de valoriser les expériences de Douglas. Il m'a fait l'honneur d'écrire la préface du livre.
Comme un clin d'oeil, le livre est édité au même format (21 X 21 cm) que l'était la revue "Vivre Sans tête" que j'ai éditée pendant un certain nombre d'années.
Avec toute mon amitié.
Philippe "
BON DE COMMANDE
« Ce que je suis, les autres ne le voient pas »
NOM……………………………………………………………………………………
PRENOM………………………………………………………………………………
ADRESSE……………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………….......
…………………………………………………………………………………………...
Je souhaite commander le livre « Ce que je suis, les autres ne le voient pas »
Merci de bien vouloir me l’envoyer à l’adresse ci-dessus et je joins un chèque de 25€.
- Je joins un chèque de 20€ et je viendrai chercher le livre à La Courançais à Saint Maxire. Veillez à téléphoner à Martine (Tél. 06 07 23 39 72) pour être sûr de trouver quelqu’un à la maison.
Les chèques sont à libeller au nom de l’Association « Le Chemin du Bonheur »
Le bon de commande est à envoyer à
Philippe FABRI
La Courançais
79410 SAINT MAXIRE
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Se recueillir par Christiane Rancé (3)
JARDINEZ
Même à Paris, sur le bord de votre fenêtre, prenez un pot, semez-y une graine et regardez-la pousser.
Le jardinage permet d'entrer dans un autre rythme, celui de la saison, de la nature, de Dieu.
Il apprend aussi les vertus essentielles de la prière : la patience, l'effort, puis la louange quand naissent les premières fleurs.
mardi 26 février 2013
Là où vous êtes avec Douglas Harding
"Ce Que je vois que je suis, ici et maintenant, est plus brillant qu’un frais matin de mai, étincelle avec plus d’éclat que la flamme du premier crocus qui perce la neige.
Et pourtant c’est parfaitement naturel et ordinaire, pas plus mystique qu’un verre d’eau, plus quelconque même que cela.
Vous êtes avertis. "
Le petit livre de la vie et de la mort , p.47
Se recueillir par Christiane Rancé (2)
ENTOUREZ-VOUS DE BEAUTÉ
Écoutez de la musique, lisez de la poésie, soyez attentifs à toutes les incarnations de la parole christique présentes dans l'art.
Fréquentez les musées aussi ; en contemplant les toiles, demandez-vous ce que les peintres ont compris des Écritures et ont voulu vous transmettre.
Livrez-vous à cet exercice de l'élévation par la beauté, en empruntant les chemins parcourus par les artistes.
Écoutez de la musique, lisez de la poésie, soyez attentifs à toutes les incarnations de la parole christique présentes dans l'art.
Fréquentez les musées aussi ; en contemplant les toiles, demandez-vous ce que les peintres ont compris des Écritures et ont voulu vous transmettre.
Livrez-vous à cet exercice de l'élévation par la beauté, en empruntant les chemins parcourus par les artistes.
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lundi 25 février 2013
Se recueillir par Christiane Rancé (1)
CRÉEZ-VOUS UNE CHAMBRE INTIME
Il y a une chose très belle dans le shabbat des juifs : ce jour-là, ils ne touchent pas l'électricité, coupent tout contact avec ce que l'artefact humain peut apporter dans une maison, de façon à se recréer une chambre intime, se remettre au rythme liturgique de la vie.
Chez vous, certains soirs, coupez aussi l'électricité et ce qu'elle alimente. Préparez-vous pour accueillir une autre parole. Même si vous ne priez pas, faites cette gymnastique d'interdire au monde extérieur de pénétrer chez vous, et aiguisez ainsi votre attention.
Le recueillement est toujours un seuil de communion, avec la beauté, la souffrance, le silence, l'autre, jusqu'à la prière, communion parfaite.
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dimanche 24 février 2013
Tu t'élanceras vers la clarté avec Philippe Mac Leod
C'est le deuxième dimanche de Carême : « Il fut transfiguré devant eux ; son visage devint brillant comme le soleil » Évangile selon Saint Matthieu, chapitre 17, verset 2.
"L’homme est conçu pour s’élancer. La station verticale l’a dégagé de l’animalité. C’est encore vers le haut que son développement s’est dirigé.
Tout en se répandant à la surface de la Terre, il n’a cessé de se chercher dans le miroir du ciel. Nous aurions tort de déprécier cet attrait, qui n’est pas seulement une évasion, une respiration nécessaires. Il témoigne aussi de notre soif des grands espaces, de notre aspiration à la clarté, à l’aisance.
Le bleu est une couleur de libération, de transparence ; d’eau et d’air, il est la couleur de l’insaisissable, du lointain, de l’appel. Le monde, à cette hauteur, dit autre chose de nous-mêmes.
Nous élever, c’est nous alléger.
Le Christ priait. Au milieu des foules, il levait les yeux vers le ciel. Il semblait prendre pied dans un monde porté par le souffle d’en haut.
Aimer les hommes, aimer l’homme comme le Christ l’a aimé, et aujourd’hui sans doute plus qu’hier, c’est regarder les gens plus loin que ce qu’ils donnent à voir. Surtout pas pour ce qu’ils sont, ni même pour ce qu’ils cacheraient au-delà des apparences, mais pour ce qu’ils ne sont pas encore, ce qu’ils sont appelés à être. Poser sur eux un regard qui apporte souffle, clarté, hauteur et largeur, un regard qui leur ouvre l’espace où ils pourront s’élever.
Par peur de l’irréalisme, du déracinement, nous sommes peut-être devenus trop terre à terre. Il ne s’agit pas de nous échapper, mais de nous élever au sens de grandir, croître, les pieds sur terre, dans la terre, mais la tête au ciel, pleine du souffle large des cieux.
Nous citons volontiers saint Irénée : "La gloire de Dieu, c’est l’homme vivant." Nous connaissons moins bien la suite: "Et la vie de l’homme, c’est la vision de Dieu." Saint Paul, dans le droit fil des prophètes, le déclare sans détour : Dieu nous a faits pour que nous le cherchions et que nous essayions d’entrer en contact avec lui (selon le récit des Actes des Apôtres, chapitre 17, versets 22 à 31). "Nous sommes de sa race", dit-il, c’est-à-dire que nous sommes capables de Dieu, nous sommes faits pour lui, pour le rejoindre, non pas en décollant de la réalité, mais en croissant, en atteignant la taille du Christ. Il ne suffit donc pas de croire passivement. L’Évangile ne cesse de nous interroger sur le Dieu auquel nous croyons.
Si elle ne nous engage pas dans un processus de transformation, de progression, d’élévation, comme le principe actif du levain, notre foi ne franchit jamais la fonction sociale. Elle finit par devenir une sorte d’option ou d’héritage culturel. Elle n’habite pas en nous et nous ne sommes pas en elle. Elle n’enfante plus.
Et la pratique dont nous nous réclamons est trop souvent la mise à distance d’un Dieu qui nous cherche pourtant jusque dans l’intimité de nos entrailles. L’excès formaliste, la place trop grande donnée aux signes extérieurs sont autant de façons de compenser cette distance. C’est notre faiblesse naturelle qui justifie les représentations des choses de l’esprit. Il faut nous forcer à nous dépasser en dépassant ces représentations.
Il y a comme une religion prophétique à réinventer, une religion de la vérité intérieure, de l’authenticité, une religion de la beauté de l’âme que nous saurons rayonner autour de nous et qui seule pourra faire comprendre à nos contemporains ce que peut signifier le Verbe fait chair. Le ciel que nous avons contemplé, le bleu qui est en nous, il nous faut maintenant le répandre, comme une traînée de poudre, une monnaie brillante au fond de nos regards épurés jusqu’à la divine simplicité. "
L’écrivain Philippe Mac Leod a publié plusieurs recueils de poèmes, dont la Liturgie des saisons (le Castor astral, prix Max-Pol-Fouchet) et Au milieu de la nuit (Ad Solem).
Photos : Gregory Perrin
"L’homme est conçu pour s’élancer. La station verticale l’a dégagé de l’animalité. C’est encore vers le haut que son développement s’est dirigé.
Tout en se répandant à la surface de la Terre, il n’a cessé de se chercher dans le miroir du ciel. Nous aurions tort de déprécier cet attrait, qui n’est pas seulement une évasion, une respiration nécessaires. Il témoigne aussi de notre soif des grands espaces, de notre aspiration à la clarté, à l’aisance.
Le bleu est une couleur de libération, de transparence ; d’eau et d’air, il est la couleur de l’insaisissable, du lointain, de l’appel. Le monde, à cette hauteur, dit autre chose de nous-mêmes.
Nous élever, c’est nous alléger.
Le Christ priait. Au milieu des foules, il levait les yeux vers le ciel. Il semblait prendre pied dans un monde porté par le souffle d’en haut.
Aimer les hommes, aimer l’homme comme le Christ l’a aimé, et aujourd’hui sans doute plus qu’hier, c’est regarder les gens plus loin que ce qu’ils donnent à voir. Surtout pas pour ce qu’ils sont, ni même pour ce qu’ils cacheraient au-delà des apparences, mais pour ce qu’ils ne sont pas encore, ce qu’ils sont appelés à être. Poser sur eux un regard qui apporte souffle, clarté, hauteur et largeur, un regard qui leur ouvre l’espace où ils pourront s’élever.
Par peur de l’irréalisme, du déracinement, nous sommes peut-être devenus trop terre à terre. Il ne s’agit pas de nous échapper, mais de nous élever au sens de grandir, croître, les pieds sur terre, dans la terre, mais la tête au ciel, pleine du souffle large des cieux.
Nous citons volontiers saint Irénée : "La gloire de Dieu, c’est l’homme vivant." Nous connaissons moins bien la suite: "Et la vie de l’homme, c’est la vision de Dieu." Saint Paul, dans le droit fil des prophètes, le déclare sans détour : Dieu nous a faits pour que nous le cherchions et que nous essayions d’entrer en contact avec lui (selon le récit des Actes des Apôtres, chapitre 17, versets 22 à 31). "Nous sommes de sa race", dit-il, c’est-à-dire que nous sommes capables de Dieu, nous sommes faits pour lui, pour le rejoindre, non pas en décollant de la réalité, mais en croissant, en atteignant la taille du Christ. Il ne suffit donc pas de croire passivement. L’Évangile ne cesse de nous interroger sur le Dieu auquel nous croyons.
Si elle ne nous engage pas dans un processus de transformation, de progression, d’élévation, comme le principe actif du levain, notre foi ne franchit jamais la fonction sociale. Elle finit par devenir une sorte d’option ou d’héritage culturel. Elle n’habite pas en nous et nous ne sommes pas en elle. Elle n’enfante plus.
Et la pratique dont nous nous réclamons est trop souvent la mise à distance d’un Dieu qui nous cherche pourtant jusque dans l’intimité de nos entrailles. L’excès formaliste, la place trop grande donnée aux signes extérieurs sont autant de façons de compenser cette distance. C’est notre faiblesse naturelle qui justifie les représentations des choses de l’esprit. Il faut nous forcer à nous dépasser en dépassant ces représentations.
Il y a comme une religion prophétique à réinventer, une religion de la vérité intérieure, de l’authenticité, une religion de la beauté de l’âme que nous saurons rayonner autour de nous et qui seule pourra faire comprendre à nos contemporains ce que peut signifier le Verbe fait chair. Le ciel que nous avons contemplé, le bleu qui est en nous, il nous faut maintenant le répandre, comme une traînée de poudre, une monnaie brillante au fond de nos regards épurés jusqu’à la divine simplicité. "
L’écrivain Philippe Mac Leod a publié plusieurs recueils de poèmes, dont la Liturgie des saisons (le Castor astral, prix Max-Pol-Fouchet) et Au milieu de la nuit (Ad Solem).
Photos : Gregory Perrin
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samedi 23 février 2013
Christian Bobin et les médias...
« La télévision c’est le monde qui s’effondre sur le monde, une brute geignarde et avinée, incapable de donner une seule nouvelle claire et compréhensible. »
Christian Bobin - Extrait de L'Inespérée
vendredi 22 février 2013
jeudi 21 février 2013
mercredi 20 février 2013
Détache-toi et assieds-toi...
Le temps viendra
où, plein d'allégresse,tu t'accueilleras chez toi,
devant ton propre miroir,
et chacun sourira devant l'accueil de l'autre,
et dira assieds-toi. Mange.
Tu aimeras à nouveau l'étranger que tu étais pour toi-même.
Offre du vin. Offre du pain. Rends ton coeur
et dira assieds-toi. Mange.
Tu aimeras à nouveau l'étranger que tu étais pour toi-même.
Offre du vin. Offre du pain. Rends ton coeur
à ton coeur, à l'étranger qui t'a aimé
toute ta vie, que tu as ignoré,
pour un autre, qui te connaît par coeur.
Descends les lettres d'amour de l'étagère,
les photographies, les billets désespérés,
détache ta propre image du miroir.
Assieds-toi. Savoure ta vie.
DEREK WALCOTT,
"L'Amour après l'amour"
mardi 19 février 2013
Une rencontre possible avec Denise Desjardins (dans cette existence)
Cette année Denise Desjardins fête ses 90 printemps juste avant cette réunion du 23 mars.
L’association « Avec Vous » accueillera une nouvelle fois
Denise Desjardins :
Le
samedi 23 mars 2013, de 15h à 19h (accueil à partir de
14h30)
Au Studio Atlas, 11 rue de l’Atlas 75019 Paris (métro Belleville)
Au Studio Atlas, 11 rue de l’Atlas 75019 Paris (métro Belleville)
Nous vous rappelons son dernier livre, La rage de l’absolu, édition La Table Ronde et le remarquable DVD sur son itinéraire, De la révolte au lacher-prise par Alizé Diffusion.
Un petit extrait pour vous :
Venez nombreux, les opportunités se feront de plus en plus rares de la rencontrer !
Faites le savoir autour de vous.
Amicalement,
Pascal Caro et Marie-Laure Belleville.
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lundi 18 février 2013
dimanche 17 février 2013
Du désert à la conversion avec Ladji Diallo
C’était un jeune de banlieue à la dérive. Sa rencontre avec le Christ a bouleversé sa vie. Devenu chanteur et conteur, Ladji Diallo témoigne, dans sa musique et ses spectacles, de ce Dieu d’amour qui l’a sauvé et fait renaître.
Longtemps, j’ai vécu avec la violence. J’avais beau savoir qu’elle n’était pas une voie d’accomplissement, qu’elle ne me rendait pas heureux, je ne pouvais faire autrement que de m’y adonner. Jeune caïd de banlieue animé par une haine irrésistible que je déversais sur les autres, j’avais besoin de cogner. Tout pour moi était prétexte à me battre. Évidemment, cette violence a laissé des traces, et je repense souvent à ces personnes à qui j’ai fait du mal gratuitement. Aujourd’hui encore, leurs regards apeurés, exprimant l’injustice, hantent ma mémoire.
J’ai grandi près du quartier de Belleville dans une famille musulmane, au milieu de sept enfants. Originaires du Mali, mes parents sont arrivés en France dans les années 1970. Papa était boulanger-pâtissier ; maman complétait le revenu familial en faisant des ménages. Comme la plupart des immigrés, mes parents étaient très soucieux de notre intégration à la culture française. Ainsi, alors qu’entre eux ils dialoguaient en bambara, leur langue maternelle, ils utilisaient le français pour s’adresser à nous. C’est ce même souci d’intégration qui explique qu’ils n’ont pas voulu nous élever dans la religion musulmane, qu’ils pratiquaient pourtant avec assiduité et ferveur.
L’année de mes 9 ans, nous avons déménagé en Seine-et-Marne, où j’ai vécu une adolescence chaotique et violente. Je ressemblais alors à ces jeunes banlieusards que les médias montrent désœuvrés dans des cages d’escaliers. Cherchant sans cesse la confrontation, contestant toute forme d’autorité, j’ai connu les conseils disciplinaires, les renvois d’école, l’échec scolaire, la bagarre, le « business »... Interminable litanie d’une adolescence errante marquée aussi par la vacuité spirituelle. Car ma réputation de dur, de caïd, m’interdisait toute écoute de moi-même, toute attention à mes émotions, à ma vie intérieure.
En 1996, tandis qu’il se remettait d’un accident de voiture, mon père a entendu parler, via son voisin de chambre d’hôpital, d’un camp de vacances à Julos, dans les Hautes-Pyrénées. Il a rencontré ensuite son directeur, le père Joseph Besnier, un homme droit, ouvert et généreux, qui l’a invité à m’y envoyer l’été avec mes frères et sœurs, et insisté pour que l’argent ne soit pas une barrière. Dans cette colonie, j’ai vécu une succession de premières fois. Premier séjour hors de la banlieue parisienne. Première découverte de la nature, sublime dans ce coin des Pyrénées. Première fois où, ma mauvaise réputation ne m’ayant pas précédé, je n’étais pas prisonnier de mon identité de délinquant. Où je rencontrais, aussi, des jeunes catholiques de mon âge, habités d’une foi joyeuse et communicative, et qu’en la personne du père Joseph je nouais une relation avec un prêtre. Cet homme de Dieu m’interpellait profondément. D’où lui venait ce charisme, cette façon de nous aimer, de nous responsabiliser ? Quelle était la force qui l’animait ?
De la fenêtre de ma chambre, j’avais remarqué que certains jeunes, en dehors des offices, se rendaient à la chapelle. Intrigué par ce manège, j’ai décidé un soir d’y aller à mon tour. C’était une petite chapelle moderne où tout favorisait le recueillement. Installé sur un banc près de l’autel, reproduisant la gestuelle des jeunes dont j’avais observé l’attitude à la messe, j’ai fermé les yeux, joint mes mains et j’ai attendu. C’est alors que j’ai fait l’expérience de la présence de Dieu au plus profond de mon être ; c’était comme un flot d’amour qui, d’un seul coup, me submergeait, me brûlait le cœur, me libérait de cette violence qui m’avait si longtemps habité. De retour dans ma chambre, encore secoué par les larmes, j’ai ouvert les Évangiles. Une nouvelle fois, mon cœur s’est enflammé. Tout ce que le Christ exprimait sur le pardon, le rachat ou la conversion semblait m’être personnellement adressé. J’étais rejoint dans mes blessures les plus secrètes. Je me sentais aimé, apaisé.
Au début, ma conversion a blessé mes parents ; ils la considéraient comme un reniement des cultures musulmane et africaine. Pour respecter leur sensibilité, j’ai donc mené mon catéchuménat dans le silence. Tous les jours, je m’isolais pour me mettre en présence du Seigneur. Cette oraison quotidienne m’a vraiment aidé à m’engager sur le chemin de la guérison, de la confiance en moi, à me lancer dans la quête de mon identité. Peu à peu, devant mon évolution personnelle positive, mes parents ont accepté mon chemin spirituel. Lequel, loin de me détourner de mes racines, a permis de les approfondir. Soucieux de respirer la terre de mes ancêtres, de mieux connaître mes parents aussi, je suis ainsi parti avec ma mère pour un long voyage au Mali, le long du fleuve Niger. En devenant disciple du Christ, je me suis aussi réalisé sur le plan professionnel, faisant fructifier, comme dans la parabole, mes talents artistiques, découvrant mon grain de voix particulier, mes dons de conteur et de chanteur.
Longtemps, j’ai marché dans le désert, épuisé, et sans eau ; puis j’ai découvert la source où coule l’amour, et elle a fécondé toute ma vie. Tous les jours, je rends grâce au Seigneur pour les changements qu’il a opéré dans mon existence ; chanter est pour moi une manière de lui rendre hommage car je lui dois tout !
source : La Vie
L’année de mes 9 ans, nous avons déménagé en Seine-et-Marne, où j’ai vécu une adolescence chaotique et violente. Je ressemblais alors à ces jeunes banlieusards que les médias montrent désœuvrés dans des cages d’escaliers. Cherchant sans cesse la confrontation, contestant toute forme d’autorité, j’ai connu les conseils disciplinaires, les renvois d’école, l’échec scolaire, la bagarre, le « business »... Interminable litanie d’une adolescence errante marquée aussi par la vacuité spirituelle. Car ma réputation de dur, de caïd, m’interdisait toute écoute de moi-même, toute attention à mes émotions, à ma vie intérieure.
De la fenêtre de ma chambre, j’avais remarqué que certains jeunes, en dehors des offices, se rendaient à la chapelle. Intrigué par ce manège, j’ai décidé un soir d’y aller à mon tour. C’était une petite chapelle moderne où tout favorisait le recueillement. Installé sur un banc près de l’autel, reproduisant la gestuelle des jeunes dont j’avais observé l’attitude à la messe, j’ai fermé les yeux, joint mes mains et j’ai attendu. C’est alors que j’ai fait l’expérience de la présence de Dieu au plus profond de mon être ; c’était comme un flot d’amour qui, d’un seul coup, me submergeait, me brûlait le cœur, me libérait de cette violence qui m’avait si longtemps habité. De retour dans ma chambre, encore secoué par les larmes, j’ai ouvert les Évangiles. Une nouvelle fois, mon cœur s’est enflammé. Tout ce que le Christ exprimait sur le pardon, le rachat ou la conversion semblait m’être personnellement adressé. J’étais rejoint dans mes blessures les plus secrètes. Je me sentais aimé, apaisé.
Les étapes de sa vie
1980 Naissance à Paris.
1996 Conversion au catholicisme.
1998 Baptême.
2000 Voyage au Mali.
2001 Deug arts du spectacle. Découvre sa voix.
2003 Mariage dont naîtront deux enfants.
2011 Prix de la musique spirituelle La Procure-Pélerin pour l’album Fils de lumière.
1996 Conversion au catholicisme.
1998 Baptême.
2000 Voyage au Mali.
2001 Deug arts du spectacle. Découvre sa voix.
2003 Mariage dont naîtront deux enfants.
2011 Prix de la musique spirituelle La Procure-Pélerin pour l’album Fils de lumière.
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samedi 16 février 2013
Je parlerai à son coeur.
Mets-toi à l’écart, loin du bruit du monde, loin de l’agitation qui t’environne.
Descends en toi-même, pour retrouver Celui qui t’attend.« Il connaît le secret des cœurs »
Frère Xavier Pollart
Descends en toi-même, pour retrouver Celui qui t’attend.« Il connaît le secret des cœurs »
Frère Xavier Pollart
Photo sur Vezelay de Sarah Robine
vendredi 15 février 2013
Les bonnes paroles...
Il y a quelques jours, j’ai eu la joie de retrouver Alexandre Jollien dans la tranquillité d’un village enneigé et lui ai demandé de me dire quelques bonnes paroles sur des sujets que je lui proposais :
L’individualisme : « C’est être coupé des autres et se positionner comme séparé de l’autre. C’est le début de la souffrance. Beaucoup de philosophes aujourd’hui se sont faits les concessionnaires d’un bonheur sur mesure qui fait l’éloge de la différence. L’autre devient au mieux un marchepied, voire un adversaire. Les deux sont graves. »
Le narcissisme : « Au lieu d’être ouvert à l’autre on se referme sur soi-même. C’est le monde à l’envers. »
L’altruisme intéressé : « On peut s’emparer de l’altruisme pour en faire un instrument de l’ego lorsqu’on s’en sert d’un paravent pour arriver à ses fins. »
La banalité du bien : « On est habitué à repérer ce qui ne va pas. On est content de dévaloriser l’autre. Il faut apprendre à repérer ce qui est bon. »
Comment étendre l’altruisme : « En voyant l’amour qui nous lie à nos proches et en comprenant que le prochain est aussi proche de moi que mon enfant. Ce n’est qu’une affaire de préférence. L’altruisme c’est comme des cercles dans l’eau quand on jette une pierre. Les cercles sont tout petits au début, puis ils s’agrandissent pour embrasser la surface entière de l’océan. »
Pouvons-nous changer : « Le vrai changement doit être prêché par l’exemple. De nos jours la société fait de la réussite une affaire purement individuelle. »
La cristallisation du moi : « C’est un phénomène de protection. En croyant se protéger on crée sa prison, dans laquelle cela finit par sentir le renfermé. »
Sur la coopération : « Il faut montrer que la solidarité n’est pas seulement une vertu mais participe de la nature de l’existence. Coopérer c’est vivre. »
Une éducation éclairée : « Des parents libres peuvent enseigner la liberté. Il s’agit avant tout de se libérer de soi et de ses préjugés. Trop souvent on envisage la liberté comme un laissez aller, un autoritarisme, alors que c’est le contraire de la liberté intérieure. Une éducation éclairée prend racine dans l’exemple de parents ouverts à l’autre, prêts à aider. Trop souvent, nous sommes des mendiants d’affection et l’autre devient un moyen. Il est instrumentalisé. Il s’agit donc de montrer la valeur de chaque vie et la beauté de l’altruisme. »
L’économie altruisme : « C’est une économie qui change d’angle, qui passe du “je” au “nous”. »
Source : Blog de Matthieu Ricard
L’individualisme : « C’est être coupé des autres et se positionner comme séparé de l’autre. C’est le début de la souffrance. Beaucoup de philosophes aujourd’hui se sont faits les concessionnaires d’un bonheur sur mesure qui fait l’éloge de la différence. L’autre devient au mieux un marchepied, voire un adversaire. Les deux sont graves. »
Le narcissisme : « Au lieu d’être ouvert à l’autre on se referme sur soi-même. C’est le monde à l’envers. »
L’altruisme intéressé : « On peut s’emparer de l’altruisme pour en faire un instrument de l’ego lorsqu’on s’en sert d’un paravent pour arriver à ses fins. »
La banalité du bien : « On est habitué à repérer ce qui ne va pas. On est content de dévaloriser l’autre. Il faut apprendre à repérer ce qui est bon. »
Comment étendre l’altruisme : « En voyant l’amour qui nous lie à nos proches et en comprenant que le prochain est aussi proche de moi que mon enfant. Ce n’est qu’une affaire de préférence. L’altruisme c’est comme des cercles dans l’eau quand on jette une pierre. Les cercles sont tout petits au début, puis ils s’agrandissent pour embrasser la surface entière de l’océan. »
Pouvons-nous changer : « Le vrai changement doit être prêché par l’exemple. De nos jours la société fait de la réussite une affaire purement individuelle. »
La cristallisation du moi : « C’est un phénomène de protection. En croyant se protéger on crée sa prison, dans laquelle cela finit par sentir le renfermé. »
Sur la coopération : « Il faut montrer que la solidarité n’est pas seulement une vertu mais participe de la nature de l’existence. Coopérer c’est vivre. »
Une éducation éclairée : « Des parents libres peuvent enseigner la liberté. Il s’agit avant tout de se libérer de soi et de ses préjugés. Trop souvent on envisage la liberté comme un laissez aller, un autoritarisme, alors que c’est le contraire de la liberté intérieure. Une éducation éclairée prend racine dans l’exemple de parents ouverts à l’autre, prêts à aider. Trop souvent, nous sommes des mendiants d’affection et l’autre devient un moyen. Il est instrumentalisé. Il s’agit donc de montrer la valeur de chaque vie et la beauté de l’altruisme. »
L’économie altruisme : « C’est une économie qui change d’angle, qui passe du “je” au “nous”. »
Source : Blog de Matthieu Ricard
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jeudi 14 février 2013
Entretien avec le Grand Christian Bobin (3)
mercredi 13 février 2013
mardi 12 février 2013
Entretien avec le Grand Christian Bobin (1)
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lundi 11 février 2013
dimanche 10 février 2013
Dimanche chrétien de la Santé...
L’Église universelle célèbre le 11 février la fête de Notre-Dame de Lourdes la Journée Mondiale des Malades, instituée par le Pape Jean-Paul II en 1992.
Cette célébration se vit dans les paroisses, les hôpitaux et cliniques, les maisons de retraite et à travers tous les diocèses, à l’occasion du Dimanche de la Santé, généralement le dimanche le plus proche du 11 février.
Ce rendez-vous donné dans l’espérance, permet à l’assemblée des chrétiens d’être sensibilisée aux problèmes de la santé et de prier en lien avec la Journée Mondiale des Malades.
« Méditation et réflexion. Que serait en effet la vie sans la parole, avec ses multiples facettes d’expressions à découvrir comme un diamant, y compris lorsqu’elle est ou devient silence… ? Ainsi se croisent la parole humaine et la parole de Dieu dont le Verbe s’est fait chair. La parole comme horizon possible qui donne sens à ce que chacun entreprend, qui invite à la confiance et agit comme puissance de salut »
Dans les bras de mon croque-mort avec Alexandre Jollien
Quelle mouche m’a piqué ? Me voilà aujourd’hui tout de noir vêtu. J’accomplis un stage chez les Pompes funèbres. Certes, un de mes amis y travaille et j’ai voulu l’accompagner mais c’est avant tout la peur de la mort qui me pousse à tenir le diable par les cornes. Dans la chambre de soins, un petit vieux est en train d’être habillé. J’observe les gestes experts et délicats. L’expérience est cathartique. La mort m’apparaît comme le lieu de l’égalité. Nous allons tous y passer, handicapés ou non. Je vois des riches et des pauvres, des vieux et des moins vieux « finir » au même endroit. Dans la chambre froide, nul traitement de faveur. Je m’étonne devant ces visages de ne pouvoir deviner d’eux ni leur origine, ni leur statut social, ni leur métier. Parfois, devant un visage ravagé par la vieillesse, j’ai envie de lâcher un « merci ». Bien que je ne connaisse pas cet être, je sens que la vie, à travers lui, a accompli son œuvre. Un ami me dit que je suis dans les coulisses de la vie. Et c’est un peu l’impression que j’ai. Je n’ai jamais vu un mort, sauf ma grand-mère et mon papa. Et je devine que, derrière une curiosité étrange, je veux tirer un enseignement pour la vie et mieux aimer le corps. D’abord, je l’entrevois, la mort est imprévisible. Je vois cette femme dans le corbillard et je l’imagine six heures avant, se promenant dans la rue en bonne santé, j’observe cette grand-maman qui a poussé son dernier soupir à l’âge de 108 ans. Nous sommes tous égaux devant la mort, sauf que le rendez-vous peut plus ou moins être avancé.
Après le premier jour, il y a presque une habitude qui s’installe, mes yeux ne sont plus intrigués devant les défunts, ils ne traquent plus la trace du trépas sur le corps, ils sont larges, ouverts. J’observe mon mentor. Il est dans le geste, sacré, le soin, le dernier pour cet être. Le rythme est des plus dynamiques. Une levée de corps en suit une autre, un enterrement survient, puis c’est une mise en bière. À chaque fois, j’ai l’impression que c’est un événement d’une ultime importance qui se joue pour les familles.
Pour moi, je suis contraint de passer de l’un à l’autre à une vitesse effrénée. Je profite d’un bref moment pour aller boire de l’eau et j’éclate nerveusement de rire tant j’ai l’impression que la vie passe à cent à l’heure et que je n’ai pas le temps de digérer tout ce qui se déroule dans ses coulisses. Chapeau bas pour les employés des Pompes funèbres qui, tout au long de l’année, accompagnent les familles et soignent les corps. C’est une école. Et d’abord une invitation à profiter de chaque quart d’heure de l’existence, une invitation à dire, exprimer mon amour et peut-être mes ressentiments. Je ne veux pas attendre une gerbe mortuaire pour témoigner de mon affection à mes proches. Parfois, je vois un corps tomber sans résistance dans un cercueil. Cette passivité me déconcerte et, pour tout dire, me révolte. Je me suis dit : « Tout ça pour ça. » Après ces quelques jours, je peux jeter un autre regard : voir chaque défunt comme le lieu d’une vie accomplie. Le soir, je vais me coucher, si heureux d’avoir trois enfants et une femme en bonne santé. À la fin de ce stage, mon ami me raccompagne à la maison. Il me sert dans les bras et, devinant dans mes yeux quand même un peu de tristesse, me dit : « N’oublie pas tous les êtres qui sont vivants, qui naissent aujourd’hui. » La vie et la mort, je le sens, ne sont pas en opposition. Pire que la mort, il y a la solitude. Lutter contre son œuvre, c’est aller vers l’autre et l’aimer sans mesure.
Source : La Vie juin 2012samedi 9 février 2013
Méditation pratique...
Et si la paix était possible ?
Dans l’agitation ambiante, l’Homo modernus se crée une vie tellement trépidante qu’il a peu de chance de se rencontrer. Notre organisme est certes outillé pour s’adapter au changement, mais quand le stress devient trop intense et surtout chronique, il devient difficile de faire face. S’enclenche alors une cascade d’effets délétères affectant le corps et l’esprit. « Force est de constater que, depuis l’arrivée de l’internet et d’une connectivité permanente, nous sommes sollicités vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept, et relâcher la pression est devenu un vrai défi. D’où une augmentation du niveau de stress », partage Claude Maskens, instructrice en mindfulness (pleine conscience), enseignante de yoga et psychothérapeute.
Le stress actuel provoque une projection incontrôlée de soi-même vers l’extérieur, un décentrement. L’urgence est donc de rétablir l’équilibre intériorité-extériorité. C’est là qu’intervient la méditation. Elle permet de ramener l’esprit à sa demeure. « D’être enraciné dans le ventre, libre dans la tête, habité dans le cœur », comme le dit joliment le père dominicain Philippe Maillard, ancien avocat vivant aujourd’hui près des pauvres, à Lille. Tourner son regard vers l’intérieur grâce à la méditation est aussi une voie pour mieux se comprendre et mieux comprendre les autres. « C’est une vraie pratique de paix, de non-agression et de non-violence », note le maître bouddhiste tibétain Sogyal Rinpoché (auteur du « Livre tibétain de la vie et de la mort », éd. de La Table ronde, 1993)...
En pratique
MéditationL’École occidentale de méditation fondée par Fabrice Midal est un espace de transmission de la méditation, rigoureuse et laïque,
en dialogue avec la
poésie et la philosophie
(à Paris et Genève) :
www.ecole-occidentale-meditation.com.
Sur www.techniquesde-meditation.com : articles,
infos, méditations guidées…
en dialogue avec la
poésie et la philosophie
(à Paris et Genève) :
www.ecole-occidentale-meditation.com.
Sur www.techniquesde-meditation.com : articles,
infos, méditations guidées…
ZazenAssociation Zen internationale,
www.zen-azi.org
www.zen-azi.org
Vipassanawww.french.dhamma.org
Hésychaste
Sur le site de Jean-Yves Leloup, activités et retraites (France, Belgique, désert, Terre Sainte…) autour des pratiques de paix intérieure des Pères du désert (et autres méditations),
www.jeanyvesleloup.com
Sur le site de Jean-Yves Leloup, activités et retraites (France, Belgique, désert, Terre Sainte…) autour des pratiques de paix intérieure des Pères du désert (et autres méditations),
www.jeanyvesleloup.com
MindfulnessAssociation pour le développement de la mindfulness (pleine conscience) : www.association-mindfulness.org (infos, ressources, formations, instructeurs).
Yoga nidrawww.yoganidra-france.fr (France, Suisse).
Voir aussi les différentes associations de yoga sur
www.federation-de-yoga.fr.
Voir aussi les différentes associations de yoga sur
www.federation-de-yoga.fr.
Marche conscienteSur le site de Daniel Zanin, activités et voyages autour
de la marche consciente :
www.marche-consciente.com.
de la marche consciente :
www.marche-consciente.com.
À lire
« Méditer, jour après jour » (livre et CD MP3), de Christophe André. Éd. L’Iconoclaste, 2011. « L’art de la méditation », de Matthieu Ricard.
Éd. Pocket, 2010. « Pratique de la méditation » (livre et audio), de Fabrice Midal. Éd. Le Livre de Poche, 2012.
Éd. Pocket, 2010. « Pratique de la méditation » (livre et audio), de Fabrice Midal. Éd. Le Livre de Poche, 2012.
Je médite donc je suis
C’est donc tout le contraire d’une occupation égoïste. En méditant, il ne s’agit pas de cultiver une attention « sèche », ni un ego refermé, mais une ouverture du cœur. Jon Kabat-Zinn a l’habitude de dire : « No mindfulness with-out heartfulness » (pas de pleine conscience sans pleine présence du cœur). « Or ouvrir son cœur implique d’aller voir et d’accueillir aussi ce que l’on aurait envie de rejeter : ses zones d’ombre, les problèmes relationnels, les événements difficiles. Cela demande beaucoup de bienveillance et de travail sur soi. C’est une voie de réconciliation de l’être à l’infini, car pour se voir soi, il faut aussi arriver à voir l’autre », précise Claude Maskens. À l’inverse de ce que peuvent penser ceux qui la méconnaissent, la méditation ne revient pas à s’enfuir du quotidien. Ce serait plutôt affirmer une présence. À soi-même, aux autres, au monde. À cette vie à côté de laquelle on passe trop souvent. Loin d’être passive, cette pratique engage tout l’être. En nous permettant d’être présent… au présent, la méditation nous rend notre pouvoir d’action. « On a constaté que dès que nous avons une emprise, même minime, sur ce qui se passe, nous sommes moins stressés, relève Claude Maskens. Méditer c’est, tout simplement et merveilleusement, éprouver la liberté d’être. »
Méditer transforme le cerveau, comme le révèlent les recherches de ces dernières années. Une révolution, tant la science occidentale a longtemps pensé que le cerveau (l’organe et ses structures) se formait dès la petite enfance pour ne changer que très peu, si ce n’est dans le sens de la dégénérescence. Or, depuis des millénaires, le bouddhisme et l’hindouisme clament que l’esprit humain est doté d’un formidable potentiel de transformation, à même d’être activé par l’entraînement spirituel et la méditation. Voilà donc que les neurosciences rejoignent la sagesse traditionnelle. « Les récentes études en neuroplasticité – la faculté que possède le cerveau de se modifier en réponse au vécu – révèlent en effet que le cerveau est capable de changer sa structure, de se re-câbler, voire de générer de nouveaux neurones », explique Sharon Begley, journaliste scientifique et auteur d’un ouvrage sur le sujet. En d’autres mots, notre cerveau s’adapterait ou se développerait en réaction à des schémas d’activité réitérés. Et cela jusqu’à un âge avancé. « Le cerveau que nous développons est donc le reflet littéral de la vie que nous menons », s’enthousiasme le dalaï-lama lui-même...
source : Bio Info
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vendredi 8 février 2013
Nuages réconciliés en clarté... avec Julos Beaucarne
Croyez en l'extase des nuages
qui traversent les grands horizons,
au petit vent du soir, au coeur de l'été chaud,
croyez à la douceur d'une amitié ou d'un amour,
à la main qui serre votre maincar demain, mais n'y pensez pas
demain éclateront peut-être les nuages
et le vent emportera vos amours,
tenez-les serrés,
ne vous endormez pas
sur un reproche non formulé,
endormez-vous réconciliés,
vivez le peu que vous vivez dans la clarté.
Julos Beaucarne
Extrait de "Quand vous serez au milieu de la grande vie paysanne". (Mon terroir c'est les galaxies).
jeudi 7 février 2013
La culture du silence ! par Jacques Castermane
L’homme adulte, le plus souvent identifié au niveau d’être qu’est son propre ego, cherche le sens de sa vie hors de lui-même. L’homme mûr, trouve en lui-même, en sa nature essentielle, les valeurs humaines qui donnent sens. Parmi celles-ci : le silence intérieur. Le silence intérieur est une source apaisante inépuisable.
L’accès au silence intérieur ne résulte pas d’un acte de volonté du « moi ». Le silence intérieur est une qualité d’être qu’il n’est pas possible d’édifier, de construire. Par contre, la pratique méditative est un exercice qui prépare et favorise l’éveil à cette valeur de l’être. La pratique méditative appelée zazen, fait partie de ce que la tradition japonaise appelle : la culture du silence.
Rien ni personne ne peut nous obliger à adhérer à la culture de l’agitation intérieure qui témoigne d’une relation immature à la vie qui nous fait vivre. La soif de silence intérieur ne résulte pas d’une nostalgie liée à l’âge. Elle éclot aujourd’hui chez celles et ceux qui, dans la force de l’âge, n’acceptent plus de laisser leur vie intérieure leur échapper ... comme du sable qui s’écoule entre les doigts.
Sur la Voie tracée par Graf Dürckheim, la culture du silence est fondamentale. Il écrit : « Quand cette expérience est vraiment vécue, et non pas seulement pensée, cherchée ou pressentie, elle peut devenir le point de départ et le but d’une évolution spirituelle, une orientation de la vie, un - exercice - dont le fruit ne sera pas un état éphémère mais un état d’être permanent pour l’homme parvenu à la maturité ».
mercredi 6 février 2013
Voir Ma Ananda Moyi...
Un documentaire original avec des images de jeunesse de Sri Sri Ma Anandamayi.
EN VOYAGE AVEC ELLE
La voiture roulait depuis peu. MÂ ANANDAMAYI demande : «Vous vous sentez confortables ? ». Je dis que mon ami étant au volant, tout ne pouvait que bien aller. À l'instant, un pneu éclate ! Nous nous retrouvâmes en plein champ, mais saufs. Le pneu changé, nous roulons à nouveau. MÂ redemande : « Vous vous sentez confortables ? » Je dis que cette fois tout devait aller. Deuxième éclatement de pneu. Cette fois, il fallut trouver un pneu. Celui d'un autobus fut acheté, il convenait à peu près. Nous roulions à nouveau, Mère répéta : « Vous vous sentez confortables ? ». Troisième éclatement de pneu. Explosion ! Par terre sont répandues des miettes de pneu !! Nous continuâmes à pied. Une délicieuse promenade avec MÂ ... Nous insistâmes pour savoir ce qui était arrivé. MÂ dit que la vie de l'un d'entre vous était gravement menacée. La menace avait été tranférée dans cette roue. Peu après, une voiture s'arrêta et le conducteur se proposa pour nous conduire à notre destination.
extrait de «MA ANANDAMAYI, EN TOUT ET POUR TOUT» Jean-Claude Marol, p. 112
"L'esprit de service, le Service réel, ne suit aucune règle préétablie.
Il est si personnel qu'il n'admet aucune directive.
Un jour alors que vous "faites votre service" de façon conventionnelle, l'inspiration survient !
A partir de là, tout ce qui est à faire se fera de façon inspirée. "
EN VOYAGE AVEC ELLE
La voiture roulait depuis peu. MÂ ANANDAMAYI demande : «Vous vous sentez confortables ? ». Je dis que mon ami étant au volant, tout ne pouvait que bien aller. À l'instant, un pneu éclate ! Nous nous retrouvâmes en plein champ, mais saufs. Le pneu changé, nous roulons à nouveau. MÂ redemande : « Vous vous sentez confortables ? » Je dis que cette fois tout devait aller. Deuxième éclatement de pneu. Cette fois, il fallut trouver un pneu. Celui d'un autobus fut acheté, il convenait à peu près. Nous roulions à nouveau, Mère répéta : « Vous vous sentez confortables ? ». Troisième éclatement de pneu. Explosion ! Par terre sont répandues des miettes de pneu !! Nous continuâmes à pied. Une délicieuse promenade avec MÂ ... Nous insistâmes pour savoir ce qui était arrivé. MÂ dit que la vie de l'un d'entre vous était gravement menacée. La menace avait été tranférée dans cette roue. Peu après, une voiture s'arrêta et le conducteur se proposa pour nous conduire à notre destination.
extrait de «MA ANANDAMAYI, EN TOUT ET POUR TOUT» Jean-Claude Marol, p. 112
mardi 5 février 2013
Ces ingrédients aux capacités surprenantes…
Pour éviter des désagréments (eczéma, conjonctivite, problèmes d’asthme, de rhinite... ) et préserver la nature, une première solution existe : les produits biologiques.
Généralement élaborés à partir de matières végétales et minérales,sans colorant, parfum de synthèse ou dérivés pétrochimiques, ils sont bien plus doux que les produits traditionnels et polluent très peu,voire pas du tout. Une solution séduisante, mais qui a forcément un coût. Pour bénéficier de produits très peu coûteux, écologiques et tout aussi efficaces que ceux que l’on trouve dans le commerce, il vous reste une option : vous mettre au travail et créer vous-même votre lessive, votre liquide vaisselle ou votre nettoyant à vitres.
Pour cela, nul besoin de jouer au petit chimiste, à l’apprenti sorcier, au grand bricoleur ou à l’inventeur de génie. Des recettes simples existent et ne requièrent qu’un peu de temps et beaucoup d’application. Si elles peuvent varier, ces recettes font souvent appel aux mêmes composants « miracles », connus pour leurs qualités nettoyantes. Trois d’entre eux sont particulièrement utilisés :
LE SAVON DE MARSEILLE : composé à 72 % d’acide gras (huiles végétales), il est généralement utilisé pour l’hygiène du corps mais constitue également un ingrédient très efficace pour divers produits de nettoyage, dont la lessive. Mieux vaut l’acheter bio, afin d’éviter la présence d’additifs qui diminuent sa biodégradabilité.
LE BICARBONATE DE SOUDE : il serait trop long de lister les innombrables domaines dans lesquels le bicarbonate de soude peut être utilisé. Produit à partir de sel et de calcaire, il est 100 % écologique et biodégradable. Peu coûteux, il dispose de qualités antiacides, détergentes, désodorisantes et abrasives. Autant dire qu’il est présent dans de nombreuses recettes de lessives et produits ménagers !
LE VINAIGRE BLANC : soin du linge, nettoyage, hygiène corporelle… Le vinaigre blanc ne manque pas d’utilité. Il est économique, écologique et son acidité lui donne un pouvoir antiseptique et détartrant. Il permet donc d’éliminer la graisse et agit efficacement sur le verre et les vitres, ainsi que dans la lessive. Evitez simplement de l’utiliser sur des surfaces poreuses, où son acidité pourrait faire des dégâts.
D e s r e c e t t e s (simples et économiques)
Utilisés seuls, ces composants permettent déjà d’effectuer de nombreuses tâches ménagères Liquide vaisselle, nettoyant multi-usages, nettoyant à vitre : le principe reste le même, la simplicité aussi ! Des huiles essentielles sont généralement ajoutées afin de parfumer les préparations. Prêt à tenter l’expérience ? Voici quelques recettes pour vous lancer et, peut-être, changer vos habitudes…
Lessive à base de savon de Marseille
Incorporez 150 grammes de savon de Marseille en copeaux dans 3,5 litres d’eau bouillante. Ajoutez ensuite une poignée de cristaux de bicarbonate de soude. Une fois que le mélange a refroidi, versez-y une cuillerée d’huile essentielle de votre choix, afin de le parfumer. Il ne vous reste plus qu’à conditionner le tout et en utiliser une mesure à chaque lessive.
Lessive à base de cendre de bois
Si vous disposez d’une cheminée, la lessive à la cendre de bois est particulièrement pratique et économique ! Sa préparation est simple : récupérez les cendres de votre cheminée, tamisez-les puis faites-les macérer dans le même volume d’eau pendant 36 heures au minimum. Filtrez le liquide obtenu à l’aide d’un filtre à mailles très fines afin d’éliminer les restes de cendres (pensez à porter des gants). Vous obtenez ainsi de la potasse de couleur jaune (si le liquide est trop foncé, tamisez-le à nouveau), que vous pouvez parfumer en y ajoutant des huiles essentielles. Cette lessive naturelle se conserve pendant deux mois. Le dosage est le même que pour une lessive traditionnelle. Vous pouvez éventuellement y ajouter une dose de bicarbonate de soude pour les lessives de linge blanc, et une dose de vinaigre blanc pour les lessives de couleurs.
Liquide vaisselle
Faites fondre un savon de Marseille entier dans 30 centilitres d’eau bouillante, puis ajoutez une cuillerée à café de bicarbonate de soude, une cuillerée à soupe de vinaigre blanc et une cuillerée à soupe de cristaux de soude. Il ne vous reste plus qu’à ajouter les traditionnelles huiles essentielles pour parfumer le mélange à votre goût.
Nettoyant à vitres
Mélangez 40 centilitres de vinaigre blanc, 10 centilitres d’eau et 5 gouttes d’huile essentielle. Versez le tout dans un vaporisateur afin de pouvoir l’appliquer aisément. C’est prêt !
Nettoyant multi-usages
Mêlez une cuillerée à soupe de bicarbonate de soude, une cuillerée à soupe de vinaigre blanc et une cuillerée à soupe d’huile essentielle, puis ajoutez un litre d’eau chaude et remuez pour dissoudre le mélange. Vous obtenez un parfait nettoyant pour vos sols !
Généralement élaborés à partir de matières végétales et minérales,sans colorant, parfum de synthèse ou dérivés pétrochimiques, ils sont bien plus doux que les produits traditionnels et polluent très peu,voire pas du tout. Une solution séduisante, mais qui a forcément un coût. Pour bénéficier de produits très peu coûteux, écologiques et tout aussi efficaces que ceux que l’on trouve dans le commerce, il vous reste une option : vous mettre au travail et créer vous-même votre lessive, votre liquide vaisselle ou votre nettoyant à vitres.
Pour cela, nul besoin de jouer au petit chimiste, à l’apprenti sorcier, au grand bricoleur ou à l’inventeur de génie. Des recettes simples existent et ne requièrent qu’un peu de temps et beaucoup d’application. Si elles peuvent varier, ces recettes font souvent appel aux mêmes composants « miracles », connus pour leurs qualités nettoyantes. Trois d’entre eux sont particulièrement utilisés :
LE SAVON DE MARSEILLE : composé à 72 % d’acide gras (huiles végétales), il est généralement utilisé pour l’hygiène du corps mais constitue également un ingrédient très efficace pour divers produits de nettoyage, dont la lessive. Mieux vaut l’acheter bio, afin d’éviter la présence d’additifs qui diminuent sa biodégradabilité.
LE BICARBONATE DE SOUDE : il serait trop long de lister les innombrables domaines dans lesquels le bicarbonate de soude peut être utilisé. Produit à partir de sel et de calcaire, il est 100 % écologique et biodégradable. Peu coûteux, il dispose de qualités antiacides, détergentes, désodorisantes et abrasives. Autant dire qu’il est présent dans de nombreuses recettes de lessives et produits ménagers !
LE VINAIGRE BLANC : soin du linge, nettoyage, hygiène corporelle… Le vinaigre blanc ne manque pas d’utilité. Il est économique, écologique et son acidité lui donne un pouvoir antiseptique et détartrant. Il permet donc d’éliminer la graisse et agit efficacement sur le verre et les vitres, ainsi que dans la lessive. Evitez simplement de l’utiliser sur des surfaces poreuses, où son acidité pourrait faire des dégâts.
D e s r e c e t t e s (simples et économiques)
Utilisés seuls, ces composants permettent déjà d’effectuer de nombreuses tâches ménagères Liquide vaisselle, nettoyant multi-usages, nettoyant à vitre : le principe reste le même, la simplicité aussi ! Des huiles essentielles sont généralement ajoutées afin de parfumer les préparations. Prêt à tenter l’expérience ? Voici quelques recettes pour vous lancer et, peut-être, changer vos habitudes…
Lessive à base de savon de Marseille
Incorporez 150 grammes de savon de Marseille en copeaux dans 3,5 litres d’eau bouillante. Ajoutez ensuite une poignée de cristaux de bicarbonate de soude. Une fois que le mélange a refroidi, versez-y une cuillerée d’huile essentielle de votre choix, afin de le parfumer. Il ne vous reste plus qu’à conditionner le tout et en utiliser une mesure à chaque lessive.
Lessive à base de cendre de bois
Si vous disposez d’une cheminée, la lessive à la cendre de bois est particulièrement pratique et économique ! Sa préparation est simple : récupérez les cendres de votre cheminée, tamisez-les puis faites-les macérer dans le même volume d’eau pendant 36 heures au minimum. Filtrez le liquide obtenu à l’aide d’un filtre à mailles très fines afin d’éliminer les restes de cendres (pensez à porter des gants). Vous obtenez ainsi de la potasse de couleur jaune (si le liquide est trop foncé, tamisez-le à nouveau), que vous pouvez parfumer en y ajoutant des huiles essentielles. Cette lessive naturelle se conserve pendant deux mois. Le dosage est le même que pour une lessive traditionnelle. Vous pouvez éventuellement y ajouter une dose de bicarbonate de soude pour les lessives de linge blanc, et une dose de vinaigre blanc pour les lessives de couleurs.
Liquide vaisselle
Faites fondre un savon de Marseille entier dans 30 centilitres d’eau bouillante, puis ajoutez une cuillerée à café de bicarbonate de soude, une cuillerée à soupe de vinaigre blanc et une cuillerée à soupe de cristaux de soude. Il ne vous reste plus qu’à ajouter les traditionnelles huiles essentielles pour parfumer le mélange à votre goût.
Nettoyant à vitres
Mélangez 40 centilitres de vinaigre blanc, 10 centilitres d’eau et 5 gouttes d’huile essentielle. Versez le tout dans un vaporisateur afin de pouvoir l’appliquer aisément. C’est prêt !
Nettoyant multi-usages
Mêlez une cuillerée à soupe de bicarbonate de soude, une cuillerée à soupe de vinaigre blanc et une cuillerée à soupe d’huile essentielle, puis ajoutez un litre d’eau chaude et remuez pour dissoudre le mélange. Vous obtenez un parfait nettoyant pour vos sols !
lundi 4 février 2013
En savoir plus sur les cosmétiques...
Des questions sur la toxicité des produits cosmétiques et des réponses...
dimanche 3 février 2013
Le ciel intérieur par Philippe Mac Leod
Nous sommes si raides, notre enveloppe est devenue si dure, que nous ne parvenons plus à rejoindre ce fond de bonté première qui dort en chacun de nous.
Vois-tu, ce qu’on appelle le moi n’est peut-être qu’une excroissance, la cristallisation de tout ce qui nous préoccupe dans une pauvre journée. Ce à quoi nous nous identifions : nos soucis, nos insatisfactions, nos réponses aux circonstances, aux évènements dans un rapport purement réactif au monde, en fonction, bien sûr, de la loi quasi immuable du principe de plaisir et déplaisir. En ce sens, et contrairement à l’évidence commune, le moi (ce que nous appelons le moi) n’est pas au-dedans de nous, mais totalement au-dehors, dans l’image exposée, blessée ou caressée, amoindrie ou exaltée ; une sorte de pur fantasme, une représentation de soi dans une représentation du monde.
Tu dis que j’exagère. Sans doute, mais si peu. Regarde de plus près, et vois combien, en prenant appui sur le monde extérieur plus qu’en toi-même, tu te compares, tu te focalises sur tant de détails insignifiants, tu surinvestis tes activités, tu te distrais, tu te disperses, tout cela parce que ton centre de gravité se trouve là où est ton cœur, c’est-à-dire dans un attachement excessif aux autres ou aux choses, qui te rassurent sur ton existence. Mais celle-ci n’est rien, ne recouvre en réalité qu’une infime partie de toi-même. Tu te consumes pour un vernis qui avec le temps s’épaissit et se durcit. Il nous protège tout autant qu’il nous expose. Parce que nous y sommes tout entiers, l’apparence surinvestie devient notre substance.
Bien sûr, il y a tout ce qu’on ne peut pas montrer, notre part obscure, nos petites laideurs, mais tout cela, c’est encore le paraître. Nous sommes si raides, notre enveloppe est devenue si dure, que nous ne parvenons plus à rejoindre ce fond de bonté première qui dort en chacun de nous. Et chaque fois que j’en reprends conscience, je ne puis retenir mes larmes, un flot de larmes brûlantes, de joie tout autant que de contrition, comme un mur qui fond, comme si elles seules pouvaient me guérir.
Que nous faut-il donc faire ? Rompre avec le monde, résolument, courageusement, dans une sorte de basculement qui nous oblige à reprendre appui en nous, là où nous n’existons pour rien d’autre, personne d’autre que Dieu, sans comparaison, sans référence aucune. Et alors, mais alors seulement, comme un faisceau s’élargissant à partir d’une source lumineuse, retourner vers le monde, retourner vers les autres, les choses, qui ne sont pas là pour notre propre satisfaction mais pour être illuminés du regard de Dieu capable de nous traverser.
La libération, la délivrance ressemblent toujours à une grande respiration. Le bonheur vient d’une dilatation, de cette sensation de souffle libéré, comme un grand recul au fond de soi, un immense reflux du moi naturel, qui faisait écran à la réalité invisible, à la présence de Dieu comme à la grandeur du monde. Il suffit parfois d’une toute petite baisse de tension dans nos gestes pour sentir l’infini nous envahir, nous déborder. Nous le tenons serré, comprimé comme un gaz volatil dans une boîte verrouillée. Nous ne vivons que pour et par notre image, il n’est pas étonnant que notre existence soit si étroite, que le visible ne dépasse pas l’immédiateté, sans échappée, sans réelle perspective.
Pour en finir avec notre moi illusoire, il nous faut apprendre à être plus présents intérieurement. Toujours tournés vers l’extérieur, mais en partant de plus loin. Agir, voir, à partir de ce lieu caché où je ne suis plus seulement moi, c’est-à-dire l’ensemble de mes préoccupations, la pression de mon histoire, de mes souffrances, mais l’être de tous les êtres, le souffle où je peux entendre tous les souffles, le cœur battant et captivant de ce mystère inépuisable d’être au monde.
L’écrivain Philippe Mac Leod a publié plusieurs recueils de poèmes, dont la Liturgie des saisons, éd. le Castor astral, prix Max-Pol-Fouchet, et Au milieu de la nuit, éd. Ad Solem.
Tu partiras de plus loin
Vois-tu, ce qu’on appelle le moi n’est peut-être qu’une excroissance, la cristallisation de tout ce qui nous préoccupe dans une pauvre journée. Ce à quoi nous nous identifions : nos soucis, nos insatisfactions, nos réponses aux circonstances, aux évènements dans un rapport purement réactif au monde, en fonction, bien sûr, de la loi quasi immuable du principe de plaisir et déplaisir. En ce sens, et contrairement à l’évidence commune, le moi (ce que nous appelons le moi) n’est pas au-dedans de nous, mais totalement au-dehors, dans l’image exposée, blessée ou caressée, amoindrie ou exaltée ; une sorte de pur fantasme, une représentation de soi dans une représentation du monde.
Tu dis que j’exagère. Sans doute, mais si peu. Regarde de plus près, et vois combien, en prenant appui sur le monde extérieur plus qu’en toi-même, tu te compares, tu te focalises sur tant de détails insignifiants, tu surinvestis tes activités, tu te distrais, tu te disperses, tout cela parce que ton centre de gravité se trouve là où est ton cœur, c’est-à-dire dans un attachement excessif aux autres ou aux choses, qui te rassurent sur ton existence. Mais celle-ci n’est rien, ne recouvre en réalité qu’une infime partie de toi-même. Tu te consumes pour un vernis qui avec le temps s’épaissit et se durcit. Il nous protège tout autant qu’il nous expose. Parce que nous y sommes tout entiers, l’apparence surinvestie devient notre substance.
Bien sûr, il y a tout ce qu’on ne peut pas montrer, notre part obscure, nos petites laideurs, mais tout cela, c’est encore le paraître. Nous sommes si raides, notre enveloppe est devenue si dure, que nous ne parvenons plus à rejoindre ce fond de bonté première qui dort en chacun de nous. Et chaque fois que j’en reprends conscience, je ne puis retenir mes larmes, un flot de larmes brûlantes, de joie tout autant que de contrition, comme un mur qui fond, comme si elles seules pouvaient me guérir.
Que nous faut-il donc faire ? Rompre avec le monde, résolument, courageusement, dans une sorte de basculement qui nous oblige à reprendre appui en nous, là où nous n’existons pour rien d’autre, personne d’autre que Dieu, sans comparaison, sans référence aucune. Et alors, mais alors seulement, comme un faisceau s’élargissant à partir d’une source lumineuse, retourner vers le monde, retourner vers les autres, les choses, qui ne sont pas là pour notre propre satisfaction mais pour être illuminés du regard de Dieu capable de nous traverser.
La libération, la délivrance ressemblent toujours à une grande respiration. Le bonheur vient d’une dilatation, de cette sensation de souffle libéré, comme un grand recul au fond de soi, un immense reflux du moi naturel, qui faisait écran à la réalité invisible, à la présence de Dieu comme à la grandeur du monde. Il suffit parfois d’une toute petite baisse de tension dans nos gestes pour sentir l’infini nous envahir, nous déborder. Nous le tenons serré, comprimé comme un gaz volatil dans une boîte verrouillée. Nous ne vivons que pour et par notre image, il n’est pas étonnant que notre existence soit si étroite, que le visible ne dépasse pas l’immédiateté, sans échappée, sans réelle perspective.
Pour en finir avec notre moi illusoire, il nous faut apprendre à être plus présents intérieurement. Toujours tournés vers l’extérieur, mais en partant de plus loin. Agir, voir, à partir de ce lieu caché où je ne suis plus seulement moi, c’est-à-dire l’ensemble de mes préoccupations, la pression de mon histoire, de mes souffrances, mais l’être de tous les êtres, le souffle où je peux entendre tous les souffles, le cœur battant et captivant de ce mystère inépuisable d’être au monde.
L’écrivain Philippe Mac Leod a publié plusieurs recueils de poèmes, dont la Liturgie des saisons, éd. le Castor astral, prix Max-Pol-Fouchet, et Au milieu de la nuit, éd. Ad Solem.
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