La symbolique de la vie d'Albert Kahn est déterminée par trois axes principaux: l'axe de la vie, l'axe de la mort, l'axe masculin-féminin. Elle est ordonnée autour d'un cours d'eau qui prend sa source dans un cône de galets blancs figurant la naissance d'Albert Kahn. Ici, les compositions de pierres règlent le pas et l'attitude. L'étang, essentiel, représente le miroir du ciel. A la fois féminin et fluide, il équilibre les zones sèches de sable ou de galets, principes de masculinité. La juxtaposition des formes et des éléments (pierre, eau, plantes, en apparence opposés mais harmonieux) représente la nature, avec laquelle le sage doit entrer en communion.
Le pont rouge, symbole de bonheur et de sincérité, fait la transition entre la vie matérielle et la vie spirituelle d'Albert Kahn. Doué d'une intuition extraordinaire pour les affaires, il jettera ses forces vives dans un combat pour un monde meilleur. Une fontaine exprime ce tournant de sa vie spirituelle, avant de s'apaiser en une zone d'eau calme. Les berges, faites de galets, représentent les "Archives de la planète" la plus grande oeuvre de mécénat privé de notre siècle. Une image du monde en documents irremplaçables est ainsi réalisée entre 1910 et 1931 par une quinzaine de photographes et de cinéastes (72 000 plaques autochromes). Ces archives constituent une source vivante de poésie et de vérité pour la mémoire de notre temps.
Une partie du jardin, calme et sereine, représente la partie heureuse de la vie d'Albert Kahn: abondance matérielle, expansion, création d'oeuvres humanitaires. Ce "bizarre homme d'argent" à l'impérieux besoin de solitude (pour mieux pénétrer au plus profond de lui-même) consacre sa vie à la réalisation d'un rêve: l'amour et la communion entre tous les peuples, qui ne peut s'accomplir que dans le respect des différences et la compréhension de toutes les cultures.
Le krach boursier de 1929, qui l'a ruiné, est symbolisé par un mur de pierres roses. L'étang, devenu torrent, termine sa course dans un cane de galets noirs évoquant la spirale descendante de son existence. Une sphère noire évoque la mort. Au fond du paysage, le regard se porte sans heurt vers une autre partie du jardin: la forêt vosgienne. Cet «autre monde» constitue, avec le jardin japonais, l'expression symbolique de la pensée de leur créateur: réaliser, en miniature, l'unité du monde, en harmonisant diverses forces de la nature.
Le pont rouge, symbole de bonheur et de sincérité, fait la transition entre la vie matérielle et la vie spirituelle d'Albert Kahn. Doué d'une intuition extraordinaire pour les affaires, il jettera ses forces vives dans un combat pour un monde meilleur. Une fontaine exprime ce tournant de sa vie spirituelle, avant de s'apaiser en une zone d'eau calme. Les berges, faites de galets, représentent les "Archives de la planète" la plus grande oeuvre de mécénat privé de notre siècle. Une image du monde en documents irremplaçables est ainsi réalisée entre 1910 et 1931 par une quinzaine de photographes et de cinéastes (72 000 plaques autochromes). Ces archives constituent une source vivante de poésie et de vérité pour la mémoire de notre temps.
Une partie du jardin, calme et sereine, représente la partie heureuse de la vie d'Albert Kahn: abondance matérielle, expansion, création d'oeuvres humanitaires. Ce "bizarre homme d'argent" à l'impérieux besoin de solitude (pour mieux pénétrer au plus profond de lui-même) consacre sa vie à la réalisation d'un rêve: l'amour et la communion entre tous les peuples, qui ne peut s'accomplir que dans le respect des différences et la compréhension de toutes les cultures.
La limite du jardin japonais et la fin de la vie d'Albert Kahn.
Le krach boursier de 1929, qui l'a ruiné, est symbolisé par un mur de pierres roses. L'étang, devenu torrent, termine sa course dans un cane de galets noirs évoquant la spirale descendante de son existence. Une sphère noire évoque la mort. Au fond du paysage, le regard se porte sans heurt vers une autre partie du jardin: la forêt vosgienne. Cet «autre monde» constitue, avec le jardin japonais, l'expression symbolique de la pensée de leur créateur: réaliser, en miniature, l'unité du monde, en harmonisant diverses forces de la nature.